vendredi 30 mai 2008

Clapoti présente Starmania le 3 juin à Thionville

50 jeunes acteurs-danseurs

vous invitent à les retrouver

au théâtre de Thionville


le mardi 3 juin

à 20h30


La troupe CLAPOTI

présente sa nouvelle création


STARMANIA

adapté pour les jeunes enfants


en 2ème partie

CAMILLE ET LOLA

comédie musicale originale


2h30 de spectacle coloré, animé, dansé, pour les enfants mais aussi pour les grands


adultes : 8euros

enfants : 5 euros


billets en vente au théâtre le soir du spectacle



vendredi 23 mai 2008

Jimmy Hendrix : All along the watch tower

J'avais envie de poursuivre dans le rétro pour la nouvelle vidéo musicale. Alors quitte à refaire un tour en arrière, autant aller directement à la case "légende". Et là, on aura du mal à trouver mieux qu'Hendrix. Pas besoin de discrours, laissons parler la guitare.

Mais je trouve plus raisonnable de faire un avertissement d'abord, les personnes non concernées voudront bien m'excuser : "Jeune, mon ami. Toi qui as l'habitude des musiquettes bien redondantes que ce soit au niveau du chant (couplet, refrain, couplet, refrain, couplet, refrain,... on peut continuer longtemps) ou des phrases musicales, je ne peux que m'inquiéter de ta capacité auditive lorsque tu démarreras cette vidéo, si tant est que tu la regardes un jour puisqu'on ne t'en a pas parlé à la starac'. Aussi je te conseille de bien réfléchir. Ne te lance pas à la légère, tel Icare, pour finir par te bruler les ailes (en l'occurence ici, les tympans). Ce que tu vas voir, et surtout entendre, n'a rien de comparable avec les produits abrutissants dont tu es la malheureuse cible privilégiée. Alors sois fort. Et si tu as peur de ne pas être à la hauteur du monument que je te présente aujourd'hui, retourne sagement devant la nouvelle star."



Bonus :

Les dieux ne laissent pas les hommes indifférents. Aussi il est normal que certains s'en inspirent. Et voici un bon exemple d'un peintre qui, on peut le dire, met du coeur à l'ouvrage lorsqu'il se décide à utiliser son art pour rendre un hommage à Hendrix. Chapeau bas.


mercredi 21 mai 2008

Sauvons Le Gueulard


Il y a, aujourd'hui encore moins qu'hier, peu d'endroits où les nouveaux artistes peuvent s'exprimer librement et se produire pour vivre de leur art. En un sens général, la politique de culture actuelle est de favorisée les "artistes" déjà reconnus. C'est pourquoi une association comme Le Pavé est indispensable.
Et pourtant, elle risque de disparaître. Petit historique.
En 1984, à Nilvange (57) nait l'association Le Pavé qui veut promouvoir la culture de la Lorraine du fer, la culture ouvrière et soutenir des artistes locaux et régionaux. La même année, elle crée le Gueulard, café-concert (façon pub irlandais) lui permettant de diffuser des musiques actuelles, aussi bien d'artistes locaux qu'internationaux. Malgré les critiques de l'époque voulant que jamais un lieu de culture pareil ne fonctionnerait dans une aussi petite ville que Nilvange, le Gueulard devient incontestablement une référence reconnue des scènes de musiques actuelles.
En décembre 2000 est appliqué le décret "bruit", qui empêche le Gueulard de diffuser de la musique amplifiée. Coup dur évident mais l'association reçoit alors le soutien du sous préfet de Thionville, des services de la DRAC de Lorraine ainsi que de l'ensemble des maires de Lorraine.
Il en sort une convention de labellisation tripartite et trisannuelle a été signée le 1er juin 2001 entre l'association Pavé, la Communauté d'Agglomération du Val de Fensch et la DRAC de Lorraine, pour le développement d'un projet de diffusion de musiques actuelles en itinérance au sein des 10 villes du Val de Fensch, dans l'attente de la création d'un équipement de musiques actuelles.
Cette convention a pris fin en décembre 2007 mais n'a pas été renouvellée alors que les engagements pris par la communauté du Val de Fensch ne sont toujours pas tenues et elle se dirigerait même vers un reniement de ses promesses.
L'association Le Pavé a donc lancé une pétition qu'elle se chargera de remettre en mains propres aux personnes concernées. Pour sauvegarder la culture locale et régionale, ajoutez votre nom sur la liste.
Merci.

jeudi 15 mai 2008

Red Hot Chili Peppers : Otherside

En ce moment, je dois dire qu'il n'y a pas grand chose qui m'éclate dans la musique. Je n'ai pas trop le temps de suivre tout ce qui arrive non plus, faut dire.
Alors du coup, le mieux dans ces cas-là, c'est de revenir un peu vers les valeurs sûres. Alors forcément, avec les Red Hot, On peut pas se planter.
En plus j'adore ce clip, sombre et glauque. Je sais pas trop ce qu'avais prit le réalisateur avant de filmer mais ça lui a fait de l'effet, c'est sûr. Bref, du beau son sur de belles images, il reste plus qu'à apprécier.


mercredi 14 mai 2008

Le monde selon Monsanto


"Le Monde selon Monsanto" est connu pour être un documentaire (disponible en DVD) portant sur une étude de la plus grande firme créatrice d'OGM au monde. C'est aussi un livre traitant du même sujet. On y apprend beaucoup de choses, notamment comment Monsanto attire des scientifiques qui accréditeront ses recherches, ou encore, comment elle met la pression sur des journalistes, etc... La liste est longue.
L'auteur du livre et du documentaire a ouvert un blog sur Arte.tv et je ne peux que trop vous conseiller d'aller y faire un tour. Vous trouverez l'adresse dans mes liens.

Rappelons que, actuellement, la loi sur les OGM en France (provenant paraît-il des retours du grenelle de l'environnement) a été rejetée par l'assemblée nationale et qu'une commission paritaire mixte (c'est à dire composée de 7 députés et 7 sénateurs) doit la prendre en main, ce qui, pour certains, signifient clairement un passage en force de la loi. C'est donc aujourd'hui qu'il faut s'informer et réagir sur la question des OGM.

mercredi 7 mai 2008

Koulou, Titus et l'île aux tortues


Oui je sais, j'ai déjà fait un article sur le merveilleux livre de Koulou. Mais bon, deux raisons me poussent à en faire un autre.

1) J'avais mis de mauvais liens vers la FNAC dont le service de commandes laisse franchement à désirer. Cela fera bientôt un mois que la BD est sortie et, malgré le fait que j'ai fait une pré-commande, je n'ai toujours rien reçu. Les nouveaux liens vous emmèneront donc vers le site de l'éditeur, beaucoup plus sûr.

2) Koulou m'a demandé de faire sa pub (il avait pas vu que je l'avais déjà fait). Et comme je suis persuadé que la BD est bonne, je vous la re-conseille donc.

Donc n'hésitez pas à passer commande de ce chef d'oeuvre à l'instant. C'est une valeur sûre, je vous dis.

mardi 6 mai 2008

Charles Trenet ; Georges Brassens : Petit oiseau

Charles Trenet, le fou chantant, accompagné vocalement et musicalement par Georges Brassens. Si ça ce n'est pas de l'anthologie de la chanson française, c'est que rien ne mérite un tel statut.

Petite anecdote au passage, Brassens était très admiratif de Trenet. On apprend dans le même reportage d'où est tiré cette vidéo que sans Trenet, il ne se serait probablement jamais mis à la chanson. Merci Charles.


Darklord en Belgique 3


Chapitre 3 : L'expo


Reprenons au moment où je reçois un message dans les environs de 3 H du matin (ça fait encore polar, non ?). Il s'agissait de ma cousine qui avait reçu mon deuxième message, et seulement celui-là, avec près de 16 H de retard. Croyant que j'étais reparti vers la France, elle me dit qu'elle est désolée mais que si j'ai encore le courage de revenir le lendemain matin, il était toujours possible de se rendre à l'exhibition Star Wars l'après midi. Croyant que les téléphones marchaient enfin, je lui renvoie aussitôt un message l'informant de ma situation. Quelques minutes plus tard, je reçois un appel de sa part. Elle s'excuse encore malgré le fait que ce ne soit pas de sa faute et on convient que ces foutus téléphones portables sont décidément de la merde, surtout qu'apparemment c'est pas la première fois que ça lui arrive. Donc on se donne rendez-vous le lendemain à midi à la gare du midi (c'est plus facile à retenir) sur la voie 2. Le sommeil fut ensuite très dur à retrouver et je ne le gardais pas longtemps.


Le lendemain matin donc, je me lève de bonne heure et je vais profiter du petit déjeuner compris dans le prix exorbitant de la nuit. Point positif, le service est à volonté, autant dire que j'en ai profité largement, manquerait plus que je me gène. Bref, je remonte ensuite dans la chambre, range mes affaires et lit en attendant que les heures passent. Passé 10 H, le petit déjeuner est terminé et je sens que mon cerveau demande encore de la caféine pour fonctionner normalement. Je quitte donc l'hôtel et retourne à la gare du midi pour trouver un bar et un café bien noir.


Deux ou trois tasses plus tard, et après m'être baladé un peu, l'heure du rendez-vous approche. Je me rends à la voie 2 pour constater qu'elle est inaccessible. C'est la voie réservée à l'eurostar et le service de départ ressemble à celui d'un aéroport. Donc re-message à ma cousine pour lui dire que je l'attendrai plutôt devant. Elle arrive peu de temps après mais j'attends d'être à la voiture pour lui raconter tout ce que vous avez lu au-dessus. Je fais évidemment sensation avec le coup de la chambre à 90 euros sans électricité. Faut dire que dans le genre, elle est quand même balèze cette histoire.


Nous partons pour l'expo directement, sans plus attendre. Mais rouler dans Bruxelles n'est pas toujours évident et aujourd'hui, en plus, il y a foule. Personnellement, ça ne me surprends guère, vu comme je cumule depuis la veille, ça ne vaut plus vraiment le coup de s'en faire. Grâce au GPS, nous parvenons néanmoins à l'espace « tours et taxis » où a lieu l'exhibition. Pas trop tôt me direz-vous. Mais vous n'avez pas encore tout vu.


Ma cousine, qui connaît les problèmes que peuvent rencontrer les moyens de paiements français en belgique, a pris la précaution de se munir de pas moins de 3 cartes de crédits, 2 à elle et l'autre, une carte belge, à son copain (belge également, évidemment). Et bien elles n'auront pas suffit à passer la caisse à l'entrée. Curieusement, ce jour-là, le lecteur de carte avait un problème et n'acceptait plus ni visa, ni mastercard. Et même la carte belge ne passait plus. La caissière nous renvoie donc à l'étage supérieur (l'espace « tours et taxis » est immense, ça vaudrait presque le coup d'oeil d'y aller juste pour le bâtiment) où se trouve des distribanques. Nous remontons donc et entrons dans la petite banque. Nous constatons alors que sur les distributeurs sont affichées deux grand panneau disant ceci : « Ces appareils n'acceptent pas les cartes visa et mastercard ». Je vous le disais que ce n'était pas fini. Nous retrouvons le copain de ma cousine dehors (il avait déjà vu l'expo) et heureusement, il avait un billet de 20 sur lui (moi ça faisait longtemps que mes billets n'étaient plus que des souvenirs, au passage). Donc nous avons pu rentrer.


A partir de là, enfin, la chance a un peu tourné. Nous avons donc déambulé dans l'expo entre les pods-racers en taille réelle, les costumes authentiques des films, les maquettes sacrément détaillées des croiseurs spatiaux et en croisant Dark vador entouré de deux stormtroopers dans l'un des couloirs. Enfin bon, ça valait vraiment le coup de faire le déplacement.


Pour conclure, on s'est fait une fin à la belge à Waterloo chez le copain de ma cousine. C'est à dire plein de bière. Ah et avec un barbecue aussi auquel étaient conviés tous les amis présents dans les environs de ma cousine et de son copain. A part une table qui a pris un coup, rien de bien important à relater ici. On a bien mangé et bien bu, puis on a bien dormi. Le voyage de retour (en voiture cette fois) fut bien calme d'ailleurs.


A bientôt pour de prochaines aventures...

Darklord en Belgique 2


Chapitre 2 : La chambre entre deux étages


Je sais que le titre ressemble à celui d'un livre à suspens, voir un truc fantastique. Vous allez voir que ce n'est pas si loin de la réalité dans les deux cas.


Arrivée à Bruxelles Midi à 17 H 24. Je descends du train sans avoir eu de nouvelles de ma chère cousine. Après une rapide consultation des horaires, je vois qu'un train repart vers le Luxembourg à 18 H 33 et que ce sera le seul qui me permette d'attraper la dernière correspondance pour Thionville vers 22 H 30. Donc pas question de le rater.


Je sors de la gare pour me retrouver face au pic du midi, immeuble qui abrite l'Office National des Pensions. J'essaie de téléphoner à nouveau. Je craignais la réaction de mon portable en Belgique et je ne fus pas déçus sur ce point. Malgré les messages envoyés par Orange à la frontière qui me disait que je pouvais quand même téléphoner en étant outrageusement surtaxé, pas moyen de joindre qui que ce soit. La sonnerie ne s'arrête qu'au bout de quelques minutes et je tombe sur une voie automatique en flamand. Après deux essais infructueux pour joindre ma cousine et un autre pour essayer de joindre mes parents en France pour leur dire que tout va bien, je commence à comprendre qu'il y a de fortes chances que je reparte de Bruxelles à 18 H 33.


Mais que faire en attendant ? Soyons logiques, je suis à Bruxelles, je vais donc me prendre une bière. A l'intérieur de la gare du midi se trouve pleins de petites boutiques, de points de restauration, et évidemment, de bars. J'en trouve un à mon goût, m'installe au comptoir et commande une bière. Y'a pas à dire, après 3 H de train, ça fait du bien. Mais entre les coups de fils et les déambulations dans la gare, l'heure a filé rapidement. Je m'arrête juste acheter une boite de chocolats belges histoire de dire que je ne suis pas monté à Bruxelles pour rien et je fonce vers le quai.


C'est là que ma mauvaise habitude de fils de cheminot reprend le dessus. Grâce à ma carte de la SNCF, je suis habitué à ne pas trop m'inquiéter du pourquoi et du comment (et surtout du combien) quand je prends le train. C'est donc au bas des escaliers qui mènent sur le quai que je me rends compte que je n'ai pas de billets de retour. Et il reste 5 minutes avant le départ. Je fonce aux guichets mais là il y a du monde. Bref, malgré mes efforts, je rate le train à ne pas rater.


Bref me voilà à Bruxelles, sans retour possible. Profiter d'un petit week-end tranquille en Belgique n'aurait pas été pour me déplaire de prime abord si seulement mon compte en banque avait été un peu plus fourni à la base. Car on a eu des problèmes de retard dans le versement du salaire ce mois-ci et ce vendredi matin, j'avais à peine comblé un découvert de 230 euros de mon compte courant grâce à mon livret et prévu une petite marge pour mes dépenses en Belgique, en plus des 40 euros que j'avais retiré avant de partir. Bref, je ne pouvais pas assumer le week-end entier. Je me suis donc dit que pour une nuit, ça devrait quand même passé et je me mis en quête d'un hôtel pour la nuit.


Dans le quartier de la gare de Bruxelles Midi, les hôtels sont faciles à trouver. Par contre leurs prix sont à la limite de la décence. Le premier que j'essaie propose une chambre individuelle pour une nuit à 80 euros (en fait c'est le prix d'un week-end mais, même si je ne restais qu'une nuit, ça revenait au même), plus 13 euros pour les petits déjeuners. Je me renseigne quand même et l'on m'annonce que de toute façon c'est complet. Deuxième tentative, dans un hôtel d'aspect bien moins luxueux. 85 euros la nuit avec douches et toilettes communs. De plus, avant de trouver les tarifs par moi-même, je reste bien un quart d'heure au comptoir avant de décider de partir puisque personne ne s'occupe de moi, le réceptionniste étant parti montrer leurs chambres à un groupe apparemment anglais et sa femme, qui a pourtant servit la cliente avant moi, qui discute avec une femme (apparemment pas une cliente pourtant) comme si je faisais parti des meubles.


Deux ou trois autres hôtels qui ont la bonne idée d'afficher leurs tarifs à l'extérieur m'apprennent que je ne ferai pas plus d'économies chez eux. Je finis par entrer dans un hôtel trois étoiles, en m'attendant presque à me faire jeter. Il faut dire qu'après une demi journée de voyage et ma quête d'un hôtel en plein soleil avec armes et bagages, je n'avais pas forcément la tête du lieu. On m'apprend pourtant qu'il ne reste plus qu'une chambre, avec douche et toilettes perso ainsi que petit déjeuner compris, pour 90 euros. En ayant assez, j'abdique et je prends la chambre. Pour 10 euros de différence au mieux, autant prendre celle-la. Le réceptionniste m'informe néanmoins que cette chambre est particulière, un peu petite puisqu'en fait il s'agit d'un ancien bureau réaménagé en chambre et qui se trouve sur le palier des escaliers entre le premier et le second étage. « C'est très tranquille » m'assure-t-il néanmoins, ce qui prouve, vous le verrez, que lui-même n'a jamais testé cette chambre. Je lui donne donc, à contre coeur, ma carte bancaire et fait mon numéro secret la mort dans l'âme.


La chambre est certes petite mais me semble néanmoins agréable. Le coin salle de bain est très propre. Je dépose mes sacs, l'un contenant mes affaire et le second mon ordinateur portable. J'essaie de m'habituer à l'environnement et j'essaie, entre autre, les interrupteurs. Je me rends compte que je n'ai aucune lumière qui fonctionne. Je descend donc voir le réceptionniste pour lui signaler le problème. Celui-ci me réponds d'un air nonchalant : « Oui mais c'est normal monsieur. Vous devez avoir une fente près de votre porte ou près des sanitaires dans laquelle vous devez mettre votre carte de crédit pour avoir de l'électricité ». Je suis indigné. 90 euros la nuit et pas d'électricité. Mais comme je ne suis pas très au courant des manières des hôtels, je me dis que peut être cela est une pratique normale. Je retourne donc dans ma chambre pour me préparer à sortir un peu, ne serait-ce que pour trouver un restaurant.


Je fais le tour du quartier mais celui de la gare du midi n'est pas franchement un coin à touristes. Ni un quartier de gens aisés apparemment. Bref, ce n'est pas un quartier très agréable à parcourir et je préfère écourter ma balade et me trouver un resto. J'en trouve un pas très loin de l'hôtel, qui m'a l'air bien et qui l'étais en effet.


Après un bref repas un peu arrosé (tant qu'à faire) je remonte dans ma petite chambre entre deux étages, je lis un peu à la lumière d'une lampe torche que, du coup, je ne regrette pas d'avoir emmenée et je tombe dans les bras de Morphée.


Enfin j'essaie. Parce que figurez-vous que les sirènes des ambulances à Bruxelles ont quasiment le même bruit que les sirènes de police dans les films américain. Du coup, toute la nuit, je me suis cru à Chicago ou à New York. Et je n'oublierai pas non plus ce brave type consciencieux qui, pour ne pas déranger ses voisins, est allé téléphoner dans la cage d'escalier où il n'y a pas de chambres à proximité... sauf la mienne. Dans les 3 H du matin, je sens la vraie fatigue me gagner enfin, lorsque mon téléphone sonne pour m'avertir d'un message et me réveiller tout à fait.

lundi 5 mai 2008

Darklord en Belgique 1

Chapitre 1 : Le voyage


Et oui, il va probablement me falloir plusieurs chapitres pour vous raconter mon odyssée en Belgique, digne d'un livre de Tintin. Il faut dire que ça a tellement bien démarré.


En premier lieu, vous devez savoir que je devais être hébergé par une mienne cousine qui m'avait invité à visité l'exhibition « Star Wars » qui se déroulait à Bruxelles. Cela faisait plusieurs mois qu'entre des emplois du temps divergents et des surprises de dernières minutes nous ne cessions de manquer toutes les occasions possibles et imaginables de réaliser ce projet.


Bref, arrive ce vendredi avec la certitude qu'il sera l'un des derniers possibles où je pourrai me rendre dans la capitale belge. Ma cousine étant partie la veille au soir (moi je bossais encore le vendredi matin), je devais donc partir pour Bruxelles par mes propres moyens. Cela signifie donc le train. N'ayant pas pu prévenir ma cousine la veille, j'essaie de l'appeler du boulot. Aïe, premier pépin (et qui ne sera pas le moindre, vous verrez) Je tombe sur sa messagerie. Bon, pas de quoi paniquer, je téléphonerai plus tard.


Je m'élance donc au volant de ma clio jusqu'à la gare de Thionville pour essayer d'avoir le train de 12 H 47 pour le Luxembourg. Malheureusement, sur place, je m'aperçois que les rares places de parking libres (et gratuites parce que faut pas déconner) sont toutes réservées aux taxis qui, d'ailleurs, n'en ont pas besoin puisqu'ils ont déjà une voie réservée pour attendre leurs clients et que celle-ci n'est jamais pleine. L'arnaque quoi. Tout ça pour probablement être obligé d'utiliser le nouveau parking payant à côté de la gare. Je vais donc jusqu'au second parking, gratuit lui, de l'autre côté mais qui se trouve plus loin. Le résultat ne se fait pas attendre, à l'heure où j'aurai dû montrer dans le train, je sors à peine de la voiture. Cela dit, les trains entre Thionville et Luxembourg sont nombreux et le prochain est dans moins d'une heure. No stress donc.


Retour devant la gare, voilà qu'une femme m'interpelle de l'autre côté de la rue. Elle me demande si je ne peux pas filer un euro à un jeune mec à qui il manque justement cette somme pour se payer son billet. Or je ne pouvais pas car mon frangin essaie en ce moment d'ouvrir un restaurant. Vous ne voyez pas le rapport ? Normal, je vous explique.

La semaine dernière, mon frangin donc, avait fait un petit service de restauration lors d'une soirée musicale dans une ville près de Verdun (le nom m'échappe actuellement). Or il n'avait pas de fond de caisse et mon père (qui était également de la partie) et moi nous nous sommes vidés les poches pour avoir un peu de monnaie à rendre (et on lui a taxé deux parts de « tourments d'amour pour l'occasion parce que faut pas déconner). J'ai donc passé la semaine suivante avec le portefeuille vide et je n'ai retiré 40 euros au distribanque qu'au moment où je partais à la gare.

Pour en revenir à cette femme, je lui réponds donc poliment que j'étais désolé mais que je n'avais plus de monnaie (à part un franc suisse que je balade partout parce que je sais pas quoi en faire mais ça n'aurait pas aidé le gars de toute façon). Et sur ce elle me répond d'un air indigné : « Moi je lui ai déjà donné un euro et je ne suis pas plus riche que vous » (ce dont je doute vu mon salaire mais passons). Sentant qu'elle commençait vaguement à me gonfler et que je n'avais plus trop le temps je gueule un coup : « Si je vous dis que je n'ai plus de monnaie, c'est que je n'ai plus de monnaie » et je tourne les talons. Evidemment, c'est quelque chose de difficile à croire, je le conçois bien, mais bon, même s'il semblait sympathique, j'allais pas filer un billet de 20 au mec juste pour avoir l'air généreux (et là, j'aurai pas eu que l'air).


Sur ce, je vais acheter mon billet et je me retrouve sur le quai où je tente de joindre ma cousine à nouveau. Encore une fois répondeur. Encore une fois je laisse un message en disant que je devrais arriver vers 17 H (horaires pris auprès du guichetier). J'hésite évidemment à monter dans le train. Et si personne ne m'attendait à l'arrivée ? Mais bon, après tout, j'aurai encore le temps de revenir, même si presque 8 H de train pour le coup, ça m'emmerdait un peu.


Sur le trajet jusqu'à Luxembourg ville, rien à dire. Je ne me suis même pas fait contrôler, ce qui est bien tombé car, d'une habitude de fils de cheminot, je n'avais pas composté mon billet. Et oui, les cheminots et ayant-droits (comme la famille proche) peuvent voyager avec des cartes spéciales qui n'ont pas besoin de compostage, donc oublie quasi systématique lorsqu'on se retrouve avec un vrai billet en main. Constatant cela à Luxembourg, je me dépêche d'aller voir la contrôleuse belge du train pour régulariser la situation. Quitte à avoir taxé pour un billet, autant être en règle. C'est là que j'apprends qu'en Belgique, ce sont les contrôleurs qui compostent les billets dans les trains. Enfin une bonne nouvelle.


C'est donc l'esprit tranquille que je pars pour Bruxelles en m'occupant comme je le peux durant les trois heures de trajet.


Suite au prochain numéro. Je vous laisse avec cette petite chanson de benabar qui, forcément, m'a trotté dans la tête tout le week end (le clip est tiré d'un film/sketch de les Snuls, groupe de comiques belges passant sur canal+ belgique).




Bruxelle
envoyé par radis