mercredi 28 janvier 2009

Masters of Horror



Il y a des gens qui ont parfois des coups de génie, alors qu'on ne dirait pas comme ça. Et pourtant. Prenait Mick Garris par exemple. Acteur, réalisateur, scénariste et producteur, ça semble super fun à donf comme ça. Mais bon, sans vouloir être méchant, le gars casse pas des briques non plus.

Dans ce qu'on peut lui reconnaître de bien on a surtout l'adaptation au cinéma de l'oeuvre de Stephen King « La nuit déchirée ». C'est également à lui que l'on doit une autre adaptation de Stephen King à la télé : « Le fléau », un peu plus bancale que la précédente. Et puis pour les connaisseurs, c'est lui le scénariste et réalisateur de « Critters 2 », qui n'est encore pas trop mal. Il est aussi le scénariste de « La mouche 2 », film qu'il est préférable, peut être, de réserver au recyclage (non pas à la poubelle, un peu de conscience écologique, voyons). Il a également réalisé la série télévisée « Freddy, le cauchemar de vos nuits », basée sur la série de films du croque mitaine des « Griffes de la nuit » (dans lequel il n'a rien à voir).

Bref, Mick Garris est probablement un gars bien sympatoche mais on est loin du génie universel. Et pourtant un jour il a une idée. On ne sait pas trop comment il s'y prend mais, il réussit à inviter un certain nombres de réalisateurs de films fantastiques, et notamment d'horreur, autour d'une table pour un repas et là, il propose l'idée de faire une série d'horreur. Pas vraiment une série en fait, une anthologie de films d'horreur. Parmi les personnes présente, on trouve quelques très grands noms de l'horreur comme John Carpenter (on ne présente pas), Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse), Dario Argento (les frissons de l'angoisse, Suspria), John Landis (Le loup garou de Londres), Joe Dante (Hurlements, Gremlins, [comment ça, ça fait pas peur « Gremlins » ?]). Bref, y'a du lourd. Générant l'enthousiasme, l'idée est adoptée et il est très rapidement décidé que la série comporterait 13 épisodes.

En dehors du fait que Mick Garris est le producteur principal de la série, l'importance de son rôle s'arrête là. Car s'intégrant de lui même dans les Maîtres de l'horreur, il ne fait malheureusement pas le poids et réalise le seul vrai mauvais épisode de la série intitulé « Chocolat ».

Mais parlons du reste.

Le principe de la série est tout ce qu'il y a de plus simple, laisser une totale liberté d'action aux plus grands réalisateurs d'horreur connus, sans aucune censure. De quoi avoir la bave aux lèvres pour tout fan qui se respecte. Seules deux petites restrictions que les maîtres doivent prendre en compte, le budget, qui n'est pas énorme et, surtout, pas extensible, et la durée de chaque épisode qui doit faire une heure. Pas de quoi freiner l'enthousiasme des réalisateurs. Plutôt de quoi la booster.

En tout cas, d'après la qualité des épisodes, ils n'ont pas hésité à se lâcher. Même les réalisateurs en perte de vitesse se sont surpassés sur les « Masters », comme c'est le cas de Dario Argento ou de Joe Dante (son dernier film en 2003 c'était « Les looney tunes passent à l'action », cela dit, Dante a toujours était excellent pour donner un rythme de cartoon à un vrai film, voir « Gremlins 2 » pour en être convaincu). Parmi les meilleurs épisodes citons :


« La fin absolue du Monde » de Carpenter, où un enquêteur essaie de retrouver un film rarissime dont les spectateurs qui l'ont vu lors de son unique diffusion se sont entretués après être devenus fous furieux.


« Vote ou crève » de Joe Dante, où des zombies de soldats reviennent à la vie pour voter contre le gouvernement qui les a envoyé à la guerre avec des mensonges, pas très effrayant mais drôle et une attaque en règle contre l'ancienne administration Bush.


« La belle est la bête » de John Landis, où un flic essaie de capturer une ancienne créature amérindienne, mi humaine, mi biche, qui séduit des hommes pour ensuite les piétiner avec sauvagerie. Là encore, pas très effrayant mais très drôle, notamment un passage à hurler de rire lorsque le flic en question imagine deux victimes potentielles se faire attaquer par Bambi.


« Liaison bestiale » du encore jeune réalisateur Lucky Mckee, où une lesbienne adorant les insectes voit sa copine se transformer en monstre après que la dernière pièce de sa collection l'ait piqué.


Voilà pour le dessus du panier, et encore, ce n'est pas rendre justice à d'autres épisodes qui, évidemment, si je ne les ai pas cités, restent des petites perles du genre.

Et le contrat est respecté autant du côté réalisateur que producteur. Au final seuls deux épisodes ont été censurés.D'abord « Jenifer » de Dario Argento où une scène de fellation a été légèrement coupée pour ne pas tomber dans le X. Argento s'en est plein mais on le soupçonne d'avoir été volontairement trop loin. Et de toute façon, il a rempilé pour la saison 2.

L'autre épisode c'est « la maison des sévices » de Takashi Miike, réalisateur japonais invité, que la chaine cablée Showtime refusa purement et simplement de diffuser. De l'aveu de Mick Garris lui-même, c'est le film le plus violent et le plus dérangeant qu'il ait jamais vu. Cela dit Miike est un habitué de la controverse.

Enfin bref, Masters of horror est la meilleure série d'horreur jamais produite et tous ceux qui aiment un tant soit peu les films de genre se doivent de sauter dessus. Moi, il ne reste plus qu'à me mettre en quête de la saison 2.


Une petite image pour vous donner une idée de l'épisode de Takashi Miike :





Et la bande annonce de la saison 2 pour vous faire baver :



dimanche 25 janvier 2009

Clapoti s'en va




Il y a des choses comme ça qui durent, qui durent et on se dit que ça ne finira jamais. Et puis si, parce que les choses sont ainsi faites.
Alors voilà, Clapoti c'est fini comme aurait pu le chanter Hervé Villard s'il n'était pas mort (Ce cher Hervé est bien vivant, cela faisait juste référence à un sketch des nuls. Les premiers à trouver lequel gagneront un prix inestimable : toute mon estime). Mais Clapoti c'est quoi me demanderont certainement tout plein de gens (vous avez remarquez comme au fil des articles, tout plein de gens me posent tout plein de questions ? C'est fou).
Alors Clapoti c'est une association de mime et de danse, créée au collège Jacques Monod de Konacker et qui emmène régulièrement entre une cinquantaine et une soixantaine de jeunes de ce dit collège sur les planches de divers théâtre pour donner représentation de comédies musicales. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous directement sur le site de Clapoti à la page présentation.
Clapoti est né il y a un peu plus de 30 ans, notamment grâce à Alain Duquenne, professeur d'EPS, qui prendra en juin 2010 une retraite bien méritée. Or il se trouve que personne n'est assez courageux (ou assez fou, ça dépend des versions) pour reprendre sa place lorsqu'il sera parti. Il faut dire qu'Alain abattait un boulot énorme dont aucune enquête scientifique, fussent-elles conduites par la NASA elle-même, n'aurait pu comprendre comment il y arrivait.
Résultat, d'ici un an et demi à peu près, Clapoti s'arrête. Mais dans tout malheur il y a du bon (il paraît, mais j'attends que quelqu'un aille expliquer ça aux habitants du Bangladesh ou aux palestiniens, par exemple), car l'association doit maintenant être liquidée et elle vend tout. Alors si vous avez envie d'un beau costume pour carnaval, halloween ou pour une quelconque soirée costumée, vous allez être gâté. Et si vous êtes plus intéressé par la logistique et que vous avez besoin d'une sono ou d'éclairages, vous allez également être gâté. Tout ce que vous avez à faire, c'est à vous rendre à la grande braderie de Clapoti, les 31 janvier et 1er février de 14h à 18h et vous trouverez votre bonheur. Et si vous êtes un petit malin, vous irez faire un tour sur le site de Clapoti sus-cité pour voir la page des costumes et la page du matériel que vous n'aurez plus qu'à embarquer le moment venu.
Attention cependant, Clapoti s'arrête, c'est entendu, mais pas tout de suite. Certains costumes et éléments de matériel ne seront pas disponible avant la fin effective de l'association, à savoir juin 2010. Mais on est pas vache. Tout le matériel réservé, on promet de le restituer tel que vous l'avez vu sur internet ou à la braderie. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en... euh... je crois pas à l'enfer donc ça va être dur... mais il m'arrivera quelque chose de terrible. Je vous promet.
Voilà, c'est un peu dommage que ce soit pour annoncer la fin de Clapoti que j'inaugure une nouvelle catégorie de mon blog. Mais après tout, ce n'est pas encore terminé et l'association a encore des projets. Il est prévu, pour pâques 2010, d'aller faire un tour en Martinique, rien que ça. Et puis de bien clôturer la grande aventure de Clapoti avec un grand spectacle final en juin 2010 à côté duquel le plus grand cabaret du monde passera pour un café-théâtre de seconde zone.
Clapoti s'en va, mais ça va faire du bruit.

jeudi 22 janvier 2009

Aventures fines et élégantes à l'ASSEDIC

Et bien cela fait super longtemps que je n'ai pas mis de nouvelles ici. Faut dire qu'il m'en arrive de belles aussi, les enfants. On pourrait croire qu'être au chômage ça permet d'avoir du temps pour plein de choses... et c'est vrai. Du coup tout ce qu'on faisait avant devient plus difficile. Curieux.

Enfin bon, évidemment il y a la recherche d'emploi qui comporte déjà pas mal d'ennuis et parmi ceux-ci figure en première place cette foutue inscription de merde à l'ASSEDIC. Que les âmes sensibles aux propos bien tenus m'excusent de ces grossièretés et qu'ils m'excusent également de celles qui vont suivre si jamais je reparle de cette saloperie de sa mère la putain d'ASSEDIC.

C'est des marrants là-bas, pour des gens qui n'y ont jamais mis les pieds (heureuses personnes). Et cela sans parler des petits problèmes administratifs habituels (comme un agent qui n'est pas là pour vous accueillir alors que vous attendez depuis déjà dix minutes dans le hall). La putasserie de salope d'enculée jusqu'au trognon d'ASSEDIC est quand même la seule organisation que j'ai connu à ce jour à me menacer vertement de la suppression de mes droits alors que je ne touche toujours strictement rien d'elle. C'est-y pas fendard.

Non parce que je suis bien officiellement inscrit en tant que demandeur d'emploi. Seulement j'ai commis un acte absolument horrible. Une chose qu'aucune administration française n'aurait jamais pu imaginer tant elle leur semble monstrueuse. J'ai été honnête.

Car pour s'inscrire à la merdasse de chierie en boîte ambulante d'ASSEDIC, vous devez décrire vos précédents emplois. Ce que j'ai fais et bien fais puisque j'y ai inclus l'époque où j'ai vaillamment travaillé de nuit au tri postal. Or, il se trouve que les services publiques ont des droits particuliers en terme de chômage que cette bâtarde de chienne en chaleur d'ASSEDIC n'est pas foutue de vérifier. C'est donc à moi de prouver que je n'ai pas ouvert de droit auprès de la Poste. Et en attendant, pour les allocations, tintin (au tibet, en plus vu le temps que ça va mettre). Donc cette couillonne de dégénérée attardée d'ASSEDIC me menace de me priver de ce qu'elle ne me donne pas. En clair, tout ce que j'aurai à faire, c'est recommencer l'inscription. Et cette fois-ci, la Poste ira se faire foutre.


Voilà, je vais essayer de remettre des messages un peu plus souvent maintenant. Celui-ci n'est pas très long mais vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile pour quelqu'un de bien élevé comme moi de balancer tellement de vulgarités. Alors venez pas vous plaindre, bordel.