lundi 27 avril 2009

Scoubidous

Ce soir, je m'emmerde.
Je ne sais pas quoi faire. Alors j'ai décidé de ne pas m'emmerder seul et de vous parler de scoubidous. Non, pas la série animée mais les trucs en fils plastiques qu'ont faisait gamin. Moi j'ai continué bien après, colo oblige. J'en ai fait des paquets. J'aimais bien ça les activités "scoubidous" parce que c'était calme et qu'on pouvait discuter avec les gamins, avoir de vrais échanges et ces moments où on arrive à se poser tranquille à un endroit avec eux, c'est rare. Bon c'est vrai que la réalisation en soi d'un scoubidou a un intérêt pédagogique très limité et qu'en faisant mon BAFD on m'a bien dit qu'il fallait éviter.
Le scoubidou est reconnu d'inutilité publique. C'est dire si je m'emmerde pour en arriver à en faire un article.
Mais je viens de retomber sur quelques spécimens que j'avais conservé en souvenirs (au fond de la cave où je les vois jamais, ça ne me rappelle donc jamais rien) et il faut dire qu'à force, année après année, j'avais quand même attrapé un certain coup de main. Si ça avait été pour un truc utile, ça aurait même été la classe, c'est dire. Et j'en ai distribué aussi aux gamins qui étaient dans mes colos et qui doivent, eux aussi, avoir fini au fond de quelconques caves. Mais c'est juste pour dire que j'en ai fait vraiment beaucoup.
Alors, voici l'histoire du scoubidou à travers les âges :

Bien entendu, tout le monde connait les scoubidous classiques à 4 fils, ceux-là, on les a tous fait (pour agrandir les images, cliquez dessus, si ça vous intéresse) :


Sont apparus un peu plus tard les 4 fils torsadés :


Une petite variante, le 3 fils, méconnu mais rigolo (pour ceux que les scoubidous font encore rire, du moins) :


Après, on commence à entrer dans les choses sérieuses avec les 6 fils torsadés qui ont quand même un peu plus de gueule.


Et après, on passe aux 6 fils torsadés avec variation de sens (au milieu) et aux 8 fils torsadés avec variations de sens (les deux autres). Notez chers visiteurs que les 8 fils semblent être enroulés autour de ce que l'on appellera techniquement une "armature" (non il n'y a pas de guide technique pour les scoubidous, j'ai juste dit ça comme ça).


Enfin, on termine en beauté avec les 10 fils torsadés. Avec une seule "armature" (voir chapitre précédent) ça nous donne celui du haut, mix entre un 6 et un 8 fils en apparence. Celui du bat est un 10 fils torsadés à double armature avec variation de sens. Le délire total (pour les mérous).


Voilà, j'espère que cette petite visite du "International Darklord museum of scoubidous" vous a plu. En petit bonus, je vous offre cette photo, résultat d'un pari avec un gamin où je devais, en deux semaines de centre aéré, réaliser quatre scoubidous à 4 fils torsadés aux couleurs des quatre maison de Harry Potter. Pour les connaisseurs, vous avez, de haut en bas : Poufsouffle (noir et jaune), Serpentard (noir et vert), Gryffondor (rouge et jaune) et Serdaigle (bleu et argent).


Je m'emmerde vraiment moi, ce soir.

dimanche 26 avril 2009

Les Monthy Pythons

Il est des oeuvres impérissables et intemporelles. On peut en citer des artistes légendaires. Mozart, Shakespeare, Molière, Chaplin, ... j'en passe et des meilleurs pour arriver aux Monty Pythons. Récemment je me suis acheté le coffret de l'intégrale « Monty Python's flying circus ». Ah, ça fait du bien du bon humour de non sens. Je pense que vous avez envie d'en savoir plus, non ? Et bien même si vous avez vraiment répondu non, je le fais quand même.
Le groupe est composé de six membres que voici :



John Cleese
Acteur célèbre, son apparition la plus récente est celle des deux premiers films de Harry Potter. Il est notamment connu pour jouer des rôles de personnages sévères (très souvent dans les Pythons) qu'il campe à la perfection et qu'il tient jusqu'au bout, même si son texte part complètement en live.



Graham Chapman
Très grand acteur, malheureusement décédé en 1989, dont on retient bien des passages célèbres tout au long des saisons de la série originale ainsi que ses rôles dans les films qui sont souvent les principaux. Il sera aussi le principal problème du groupe lorsque son alcoolisme freinera les tournages. Nous en reparlerons.



Terry Jones
Avec son air gentillet, il joue souvent les victimes de personnages plus barrés, mais il sait aussi se montrer totalement déjanté. C'est lui qui réalisa les deux derniers films des Pythons, et aussi le second avec Terry Gilliam.



Eric Idle
Le chanteur du groupe. C'est celui qui a composé les musiques les plus célèbres des films de la troupe, notamment le fameux final de « la vie de Brian ». En tant qu'acteur, il est connu pour interpréter les personnages qui parlent beaucoup. Ses sketchs (entendez ceux qu'il a écrit) reposent très souvent sur les mots.



Michaël Palin :
De l'avis de tous, il est l'homme le plus gentil et le plus sympa qu'on puisse connaître. Cleese dira qu'il était tellement agréable que c'est avec lui qu'il préférait travailler. Le sketch du « Perroquet mort » dans lequel ils jouent en duo est un classique de l'émission. Il était également un grand acteur avec la palette de personnage la plus étendue de la troupe. Il excelle sans conteste dans le genre « présentateur télé propre sur lui qui finit par péter un cable ».



Terry Gilliam
Probablement le plus connu, actuellement, de tous et pourtant celui qui sera le moins visible. Inutile de présenter Gilliam au vu de sa filmographie en tant que réalisateur reconnu (« Brazil », « Las Vegas parano », « Les aventures du baron de Munchausen », « l'armée des douzes singes »,...). Pendant le « Flying circus », Gilliam reste dans l'ombre, faisant seulement quelques apparitions avec très peu de textes, et ne participant pas à l'écriture. Mais c'est lui qui écrit et réalise toutes les animations qui font les transitions ou qui sont de véritables sketchs à elles seules. Le style de Gilliam est souvent la première image que l'on a des Pythons. Il fera des rôles plus remarqués (mais toujours assez silencieux) dans les films, notamment le valet d'Arthur dans « Sacré Graal » (oui, le bouseux là, c'est un des plus grands réalisateur international actuel).

La carrière des Monty Pythons a commencé avec :

Monty Python's Flying Circus (1969-1974)



La série qui fit la gloire de la troupe, en Angleterre. Il faudra attendre 1991 pour la découvrir en France. A l'origine, les pythons se sont connus séparément. Cleese et Chapman étudiaient à Oxford ensemble, ce qui fut aussi le cas pour Jones et Palin mais à Cambridge. Cleese travailla un temps à New York où il fit la connaissance de Gilliam qu'il fit venir en Angleterre lorsque Chapman et lui lancèrent une première émission : « At last the 1948 show ». De leur côté, Jones et Palin étaient auteurs sur une série intitulée « Do not adjust your set ». Eric Idle, lui, faisait des seconds rôles dans ces deux émissions. Découvrant que ces deux programmes se ressemblent un peu, le groupe se forme enfin et ils partent pour la BBC (la chaine publique, avant ils étaient sur la Thames, privée) où on leur laisse carte blanche. Les Monty Pythons sont nés.
L'humour décapant et novateur de la troupe va révolutionner, pour le moins, la comédie telle qu'on la voyait à l'époque. Ce sont, par exemple, les premiers à se débarrasser du procédé de chute dramatique, consistant à construire un sketch entier pour amener le « mot de la fin ». La plupart des sketchs des pythons n'auront pas de fins et seront reliés les uns aux autres par des transitions divers, notamment par les animations de Gilliam.
Le principe d'écriture était libre et très simple. Chapman et Cleese écrivaient ensemble dans leur coin. Jones et Palin faisaient de même. Idle écrivait tout seul (mais il ne s'en plaignait pas) et Gilliam se retrouvait seul maître à bord en ce qui concernait les animations. Une fois ce travail éparpillé effectué, ils se réunissaient tous ensemble pour tout mettre en commun et faire les choix de ce qui resterait dans l'émission.
La série devint presque instantanément culte mais rencontrait aussi des problèmes dans l'envers du décor. Cleese semblait vouloir quitter le groupe dès la fin de la saison 2. Il rempila néanmoins pour la troisième mais s'arrêta là. Il disait qu'il ne pensait plus avoir quelque chose de neuf à offrir au public et que travailler avec Chapman devenait vraiment dur du fait de son alcoolisme. Le reste de la troupe continua sans lui pendant une mini quatrième saison (ne comptant que 6 épisodes quand les autres en faisaient 13) puis s'arrêta également. Mais c'était pour mieux rebondir.

And now for something completly different... (1974)



Alors que la série commençait, intérieurement, à battre de l'aile, l'idée vint au groupe d'essayer de percer aux USA. La série n'y sera diffusée qu'en 1975 mais les Pythons firent ce premier film pour essayer de passer par les salles obscures. En fait de film, il s'agit surtout des meilleurs sketchs des premières saisons de la série retravaillés pour l'occasion et parfois légèrement modifiés pour coller à la nouvelle trame. Il fut réalisé par Ian McNaughton pour un budget très serré.
Le film eut beaucoup de succès en Angleterre et rentra dans ses sous aux USA, mais le marché américain ne s'était pas ouvert pour autant. En France, le film sortit sous le nom de « Pataquesse » (sic), il est aujourd'hui diffusé en DVD sous le titre pas très imaginatif mais quand même meilleur de « La première folie des Monty Pythons ».
Confortés dans leur première expérience, les Pythons décident d'enchainer sur un autre film, bien plus ambitieux.

Sacré graal (1975)



Il y a bien des choses sacrées en Angleterre. L'une d'elle est la royauté par exemple. Mais les Pythons s'étaient déjà assez amusés avec « l'actuelle » dans leur série et décidèrent, pour leur film de s'attaquer à un autre roi adoré de leurs compatriotes : le roi Arthur.
Le premier problème du film fut le financement, difficile à trouver. Heureusement, les Pythons purent compter sur quelques potes musiciens tel que Pink Floyd ou Led Zeppelin qui allongèrent un peu d'argent. Cela suffit à réaliser beaucoup de choses, mais pas tout. Par exemple, le film dut se passer de chevaux, prévus à l'origine. Les Pythons les remplacèrent, avantageusement, par le gag des noix de coco.
Mais le tournage en soi fut un vrai cauchemar. Le temps n'était guère clément et imbibait souvent d'eau les cottes de mailles (de la laine teintée de peinture argentée) et l'ambiance dans l'équipe était également loin d'être au beau fixe. Gilliam et Jones étaient tous les deux intéressés par la réalisation et il fut décidé qu'ils feraient donc le film en duo. Mais le couple fonctionnait mal et les engueulades entre eux étaient monnaies courantes. Les disputes s'étalèrent dans le reste de l'équipe. Il paraît que c'est le seul film où Michaël Palin s'est vraiment énervé, c'est dire. Pour rajouter encore une couche à ce qui s'orientait manifestement vers un désastre, l'acteur principal, Graham Chapman, fit plusieurs crise de délirium tremens sur le tournage, retardant évidemment les scènes.
A la fin de ce chemin de croix, le film rencontra néanmoins un succès énorme. Et les pythons, malgré l'épreuve, savait que ce succès en appèlerait un autre.

La vie de Brian (1979)



Après le succès de « Sacré graal », un journaliste vint voir Eric Idle pour lui demander ce que serait le prochain film de la bande. Celui-ci répondit au hasard : « Jesus Christ ou la soif de gloire ». Les autres membres reprirent en choeur le titre lorsqu'ils se rendirent compte qu'il faisait taire les journalistes.
Mais l'idée d'une satire de la vie du Christ fit vite son chemin dans ces esprits athées. Ils décidèrent toutefois de ne pas s'attaquer directement à Jesus (dont ils considéraient le message comme positif à la base) mais plutôt de forcer sur la religion et les croyances qui n'hésitaient pas, selon eux, à s'en détourner à leurs convenances.
On s'organisa un peu mieux sur ce tournage. Le groupe se retira tranquillement aux caraïbes pour écrire le scénario peinards (et il reste, de l'avis de pas mal de monde, le meilleur scénario que les pythons ont jamais écris). Lors du tournage proprement dit, Jones fut le seul à la barre cette fois-ci, tandis que Gilliam s'occupait de la direction artisique.
Le financement fut plus conséquent, malgré le refus soudain de leur producteur d'avancer les fonds promis. Il venait de lire le script et prit peur. Pour certains, la satire religieuse, ça ne passe pas. Le film fut sauvé par l'ex-beatles George Harrison qui créa une boite de production (Handmade films) pour l'occasion. Pour obtenir les prêts des banques, il dut même mettre sa maison en gage. Lui aussi avait lu le script et il déclara qu'il voulait voir ce film. Les Pythons dirent plus tard que c'était la place de cinéma la plus chère de tous les temps. Harrison fait d'ailleurs une apparition dans le film. La somme qu'il donna s'élevait à 4 millions de dollars et représente le budget total du film. Anecdote :Eric Idle plaça cette petite phrase à la toute fin du film (c'est la dernière audible) en clin d'oeil à leur financeur imprévu : "Savez-vous qui a payé pour ces âneries? Ils ne vont jamais revoir leur argent…"
A l'origine Cleese voulait jouer le rôle de Brian mais le groupe se décida finalement pour Chapman, qui malgré ses problèmes restait l'acteur le plus mûr de l'équipe, ce que personne ne contestait après avoir vu « Sacré graal ». Et puis surtout, Cleese, lors des répétitions, avait fait un sublimissime Reg, le leader politique du front populaire de Judée, qui apparaît dans certaines scènes avec Brian. Tout est donc parfait dans le meilleur des mondes. En fait, loin de là mais comparé au tournage de « Sacré graal » celui-ci parut une promenade de santé pour les pythons. Il faut dire que les vrais problèmes les attendaient encore.
Lors de la sortie du film, des groupes chrétiens crièrent au blasphème. Le mouvement prit une ampleur inattendue ce qui, évidemment, fit une énorme publicité gratuite au film. Néanmoins les attaques furent violentes. L'Irlande interdit le film pendant 8 ans, la Norvège pendant 1 an (la suède sous titra à l'occasion : « ce film est tellement drôle qu'il a été interdit en Norvège ») et plusieurs municipalités du Royaume Uni l'interdirent également, alors même que certaines d'entre elles n'avaient pas de salles de cinéma.
Le plus édifiant se passa à la télé britannique. John Cleese et Michaël Palin participèrent à un débat dans l'émission « Friday night, saturday morning » avec Malcolm Muggeridge qui avait découvert la foi (et le fanatisme) sur le tard à 60 ans (c'est ce qu'on appelle les « nouveaux nés », George W. Bush en fait également parti) et l'évêque de Southwark, Mervyn Stockwood. Les deux pythons se sont préparés à l'affrontement mais n'ont pas besoin de sortir la grande artillerie, leurs deux opposants se ridiculisant d'eux mêmes, surtout Stockwood qui ne cesse de jouer avec une énorme croix en argent pendue à son cou. Si Cleese répond poliment (parce que les deux gus l'ennuient ferme), Palin est très en colère et se contient à grandes peines. Mais le choc se passe après l'émission lorsque l'évêque vient le voir et déclare d'un ton détaché : « On s'en est bien tirés ». Palin réalise alors que tout ce cirque ne fait pas de pub seulement au film et que leurs contradicteurs prenaient en fait beaucoup moins la question aux sérieux que les pythons. On pourrait, avec un esprit perfide, faire une relation avec les déclarations choquantes à propos du préservatif d'un certain pape en Afrique très récemment. Les pythons ressortirent le film lorsque « la passion du Christ », de Mel Gibson était décrié par les groupes catholiques. Cette fois-ci, « la vie de Brian » ne s'attira aucune critique d'où que ce soit. Eric Idle dira que ce qu'il manquait au film de gibson, c'était une chanson.
Quoiqu'il en soit, « la vie de Brian » est et restera le chef d'oeuvre de la troupe. Très bien écrit, très bien joué, très bien réalisé, les pythons avaient à juste titre l'impression d'être en haut de la vague lors de ce tournage. Incontestablement, « la vie de Brian » est LE film des Monty Pythons. Et même au-delà. En 2006, un sondage de la chaine Channel 4 l'a consacré comme meilleur film comique de tous les temps.

Live at the hollywood bowl (1982)



Peu de choses à dire sur le « Live at hollywood bowl ». Le concept est à la fois simple et génial (ce qui va souvent ensemble), c'est l'interprétation de sketchs quasiment tous déjà connus (certains disent tous mais je suis personnellement sûr de ne pas en avoir vu quelques uns ni dans la série, ni dans les autres films) mais sur scène, devant un public. Evidemment ça pose quelques problèmes, comme la manière de rendre les effets spéciaux nécessaires à certains sketchs et aussi faire passer l'ambiance des animations de Gilliam. Il y aura donc un écran en arrière scène et certains éléments seront réalisés en vrai.
Les Pythons au grand complet (c'est probablement là que Gilliam participe, physiquement, le plus de toute l'histoire du groupe) en profitent pour ramener deux compères qui leur on souvent filer un coup de main.
Le premier c'est Neil Innes, un musicien totalement dans l'humour des Pythons qui a travaillé avec quelques uns d'entre eux avant le flying circus et les a plus ou moins suivi tout du long. Il interprète deux chansons sur scène, dont une entièrement en solo (« How sweet to be an idiot ») et l'autre avec la seconde comparse du groupe.
La seconde, oui, car c'est une femme, est la désormais très célèbre (surtout en Angleterre) Carol Cleveland. Les Pythons n'ont jamais vraiment eu besoin d'une fille dans la troupe. Ils se débrouillaient très bien pour les rôles féminins. Mais certains de ces rôles demandaient une fille un peu plus jolie et sexy que tout ce à quoi les pythons pouvaient ressembler. Et dès que ce besoin se faisait sentir, ils faisaient appel à Carol Cleveland. Pour mieux vous la situer, par exemple, c'est elle qui joue Zoot dans « Sacré graal », la fille enfermée avec des dizaines d'autres dans le château où débarque Galaad le pur qui a soudainement très envie de céder à la tentation. Petite anecdote, lorsque les Pythons appelèrent Carol Cleveland pour lui proposer le rôle, ils lui dirent que c'était un personnage dont elle n'avait pas l'habitude et qu'elle devrait composer. L'actrice demanda pourquoi et ils répondirent : « c'est une vierge de seize ans ».
Revenons à « l'hollywood bowl » qui est une grande réussite dans le genre. Un peu dans le sens de « And now for something completly different », les sketches se suivent avec une trame retravaillée pour l'occasion, renouvelant certains sketchs et certaines transitions qui sont toujours là pour remplacer la chute dramatique. L'espace scénique demande au groupe de se passer de certaines choses (des grands décors notamment) et le spectacle se fait dans un style très épuré mais définitivement efficace.

Le sens de la vie (1983)



Le dernier film des pythons se rapproche de l'esprit du premier (la boucle est maintenant bouclée dirait ce bon vieux Dark Vador), à savoir une succession de sketchs se basant sur une trame allant de la vie à la mort. Cette fois-ci, les sketchs sont tous des inédits et, maturité ou autre, ils sont souvent très portés sur l'humour noir. Le groupe déclara qu'avec ce film, ils avaient eu envie de choquer tout le monde. Peut être les réactions pour « la vie de Brian » n'y étaient pas étrangères, allez savoir.
C'est toutefois le moins abouti des films des pythons. Selon les dires de la troupe, l'écriture du script fut assez tortueuse et Cleese refusa une nouvelle réécriture qui aurait donné au film une trame plus consistante. C'est dommage car c'est de toute évidence le point faible dans « le sens de la vie ». Il lui manque clairement une structure narrative comme dans « Sacré graal » ou « la vie de Brian ». Mais ça ne gâche pas le plaisir des fans et le film est à nouveau un succès.
Gilliam alla plus loin dans sa participation de l'ombre dans ce film. Il réalisa un véritable petit court métrage, « The crimson permanent assurance », qui devait, à la base être un simple sketch. Mais il devint plus élaboré et se retrouva finalement projeté avant « le sens de la vie », en première partie. Personnellement, je trouve qu'on y sent les prémices visuels de « Brazil ».

Après

Les Pythons finissent donc par se séparer. Leur dernière apparition filmée aura lieu en 1989, l'année où Graham Chapman décèdera. Ce qui donnera au reste du groupe l'occasion de se faire remarquer à ses funérailles. John Cleese lui rend hommage en faisant des références poussées au sketch du « perroquet mort » qu'ils ont écrit ensemble, et l'audience en pleure... de rire. Michaël Palin ironisera, gentiment (comme à l'accoutumée) sur l'habitude qu'avait Chapman d'arriver toujours en retard en disant : « Graham Chapman est parmi nous en ce moment même. Ou si ce n'est en ce moment même, en tout cas d'ici vingt-cinq minutes ». Et Eric Idle finira en faisant chanter une partie du public... pardon, l'assistance, sur la chanson finale de « la vie de Brian ». Le tout a été filmé par la famille de Chapman et on en retrouve des morceaux sur le net (pour anglophones). Perso, s'il m'arrive un truc demain, c'est des funérailles dans le genre que je voudrais.
Sinon les pythons se sont, à l'occasion, retrouvés sur d'autres projets mais jamais tous ensemble. Gilliam a fait tourner Palin dans « Brazil » (dans le rôle totalement à contre emploi du tortionnaire) et Idle dans « les aventures du Baron de Munchausen ». Cleese a quant à lui participé à de nombreux films et a notamment écrit « un poisson nommé Wanda » où on le retrouve aux côtés de Palin. Le duo tourne également sous la direction de Gilliam dans « Bandits, bandits ». Terry Jones s'est lancé dans la réalisation de « Erik le viking », film injustement méconnu. Il proposa aussi quelques documentaires à la BBC (« Terry Jones' medieval lives » par exemple) comme son ami Michaël Palin qui réalisa un documentaire, « le tour du monde en 80 jours », retraçant le parcours du héros de Jules Verne. Eric Idle quant à lui, fait un peu de figuration dans les films récents (« South Park », « les 102 dalmatiens ») et des séries (« les simpsons »). Le film qu'il a écrit et produit (« Grandeur et descendance ») fut malheureusement un échec. En 2005 il retrouve le succès avec « Spamalot », une comédie musicale basée sur « Sacré graal » qu'il a mis en scène. Il paraitrait que l'adaptation française est en cours. Idle travaille actuellement sur une nouvelle comédie musicale reprenant « la vie de Brian ».

jeudi 23 avril 2009

Ponyo sur la falaise


Il y a peu, j'ai été voir « Ponyo sur la falaise » et j'en suis arrivé à une conclusion imparable. Je crois que Hayao Miyazaki a été maudit. Sincèrement. Quelqu'un qui lui veut du mal lui aura jeter une sorte de sort soit-disant bénéfique alors qu'en réalité sa vie en deviendra un cauchemar, à l'instar du roi Midas et de son fameux toucher d'or.

Non parce qu'il me semble humainement peu probable qu'un type puisse continuer inlassablement à aligner chefs d'œuvres après chefs d'œuvres. Merde, ça doit être fatigant à la longue.

Hop, la petite histoire.

Le film raconte la rencontre entre Sosuke (prononcer so-zou-ké), un petit garçon de 5 ans qui vit dans une maison sur une falaise au bord de la mer, et Ponyo (prononcer exactement comme c'est écrit), un poisson rouge à tête d'humain qui s'est échappée de la maison de son père, Fujimoto, le sorcier autrefois humain qui vit au fond de l'océan. Ponyo va vouloir se changer en vraie petite fille pour rester avec Sosuke, mais évidemment ça ne sera pas si facile. Fujimoto rattrape sa fille qui s'échappe à nouveau en renversant cette fois-ci l'élixir de son père, faisant ainsi monter le niveau de l'océan et engloutissant le village de Sosuke (en dehors de la maison sur la falaise). Maintenant, pour qu'elle reste une petite fille véritable, Ponyo et Sosuke vont devoir réussir ensemble à rejoindre la mère de Sosuke sous l'océan dans la bulle créée par la déesse de la mer, qui n'est autre que la mère de Ponyo.

Comme vous pouvez le constater, c'est un peu un mix entre « pinocchio » et « la petite sirène » (car si Ponyo ne réussit pas l'épreuve, elle sera changée en écume, comme la véritable fin de la petite sirène d'Andersen). Ce n'est pas nouveau chez Miyazaki de s'inspirer d'autres histoires connues pour les retravailler avec son imaginaire à lui, comme pour « le voyage de Chihiro » qui rappelait « Alice au pays des merveilles ».

Alors, qu'est-ce qu'il y a de bien dans ce film ? La liste est un peu trop longue à mon avis. Comme à l'accoutumée, Miyazaki nous emmène dans son monde magique et onirique où, par exemple, tout le monde trouve normal qu'un poisson rouge ait une tête humaine. Faut pas chercher.

Attachons-nous plutôt, si vous le voulez bien (c'est mon blog donc même si vous voulez pas, on le fait quand même), à ce qui diffère de ses œuvres précédentes. Dans « Ponyo », Miyazaki semble avoir spécialement conçu le film pour la petite enfance, même si certains ont pensé qu'il ne serait compréhensible qu'à partir de 6 ans. Je pense que c'est une erreur puisque, au contraire, Miyazaki ne perd pas de temps en explications. Quand l'elixir du sorcier se répand dans l'océan et créé des vaguens en forme de poisson deux fois plus grosses qu'un bateau, rien ne nous dit pourquoi cela a déclenché une telle réaction. Quand des poissons préhistoriques reviennent nager dans la ville engloutie par les flots, rien ne nous dit d'où ils sont sortis. Et personne ne pose de questions. A part les adultes, peut être, mais je reste persuadé que les enfants, eux, prennent, à raison, le film comme il vient.

Bon, mais en quoi le film est-il plutôt fait pour la petite enfance ? Et bien déjà pour l'âge des héros qui ont tous les deux cinq ans. Je ne suis pas sûr que les ados s'identifieront facilement aux personnages. Ensuite, son style est un peu plus épuré que les œuvres précédentes du maître. La maison de Sosuke, lorsqu'elle reste en arrière plan, est toute en pastel, presque à peine crayonnée. Cela peut dérouter ses fans qui ont connu des œuvres minutieuses comme « Princesse Mononoke » et... euh... toutes les autres en fait. Cela dit, ce n'est pas forcément un film qui déplaira aux adultes, bien au contraire, mais il vaut mieux le voir avec un regard d'enfant. Autre détail, l'utilisation exclusive de dessins à la main. Pas d'image d'ordinateur sur ce film. Je le sais en ayant vu une interview de Miyazaki, parce que, quand même, parfois on se demande si... mais en fait non. Non pas que Miyazaki refuse la technologie (il l'a utilisé dans ses précédentes œuvres) mais juste pour donner un style bien défini à son film. Et ça marche.

Enfin bref, pour conclure, en allant voir « Ponyo », il ne faut pas s'attendre à du film classique, pour adultes ou pour enfants, comme à chaque œuvre du légendaire Miyazaki du reste. « Ponyo », comme ses autres films, est surprenant, parfois déroutant pour les grands (occidentaux, ça joue un peu aussi) que nous sommes, mais ses images sont toujours poétiques et oniriques. En plus, le film est, comme toujours, accompagné de la musique du grand Joe Hisaïshi qui, lui aussi, doit être un peu maudit sur les bords.

mercredi 15 avril 2009

Skunk Anansie : Charlie big potatoe

Il y a un certain nombre d'années maintenant que débarquait sur les ondes le groupe Skunk Anansie qui secouait bien les ondes radio (c'est comme ça qu'on écoutait la musique avant qu'on puisse la télécharger, les jeunes, et ça se piratait aussi). Bref, après un succès fulgurant, le groupe se sépara malheureusement pour que chacun fasse sa petite carrière solo.
Quoiqu'il en soit, ils nous ont laissé quand même quelques morceaux d'anthologie, dont Charlie big potatoe ("Charlie la grosse patate" en anglais, parfois vaut mieux pas traduire) dont je vous propose de voir le clip :


Skunk Anansie - Charlie Big Potato
envoyé par Pingui75


Pour la petite histoire du clip (qui avait fait fureur à l'époque), le trucage est simple comme bonjour. Le décor est simplement penché tandis que la caméra reste alignée avec le sol, donnant l'impression que les personnes sont penchées alors qu'en réalité elles sont droites et marchent à flanc de coteau. Aujourd'hui pleins d'informaticiens se casseraient la tête pour intégrer ça sur fond bleu.

samedi 11 avril 2009

Hadopi quoi encore ?


Ahlala, pauvres artistes riches ! Ils doivent être bien malheureux pour s'accrocher aux quelques centimes que leur enlèvent les téléchargements illégaux. Du moins selon les réactions des dits artistes à la rue (au sens figuré). Pour preuve, la réaction de Françoise Hardy sur le blog de Sophie Delassein (que je ne connais pas du tout mais bon, on trouve les infos où on peut).

En résumé, pour Françoise Hardy, le téléchargement c'est pas bien parce que ça tue la profession de chanteur. Mouais. On a fait des analyses plus pertinentes.

Et puis qu'elle est la réalité derrière tout ça ? Bon, puisqu'on parle d'économie, allons directement voir sur le site du Figaro pour trouver des infos dont on viendra pas me dire qu'elles sont de l'ultra-gauche (c'est la nouvelle marotte du gouvernement ça, l'ultra-gauche. Et puis après ? On aura l'hyper-gauche ? La supra-gauche ?... ). Bon, le seul article trouvé date de 2008, apparemment, mais on y apprend quand même que le marché du disque se casse la gueule, à l'époque, de - 23,2 %. Sauf que si l'on ne s'arrête pas au titre, on découvre que le vrai chiffre (caché dans l'article pour probablement décourager l'ultra-gauche sus-citée de le trouver) est de – 17,8 %. En effet, le premier chiffre est uniquement celui de la musique enregistrée. Mais si on y ajoute le téléchargement légal (en hausse lui, de 61%), la perte du secteur global est donc rabaissé à – 17,8%.

Comme vous êtes gens intelligents et habitués des questions financières, j'en suis sûr, vous en aurez surement conclut, comme moi, que le marché, plutôt que de se casser la gueule, est en fait en train de se modifier sous l'impulsion des nouvelles technologies. Restent à savoir quoi faire. Si l'on suit l'idée du gouvernement, que nenni les téléchargements, fussent-ils légaux. Tu continueras à acheter à prix d'or les CD de nos bons artistes vénaux (c'est un peu de parti prit, d'accord). C'est ce vers quoi tend la loi HADOPI, qui certes, se veut uniquement un moyen de lutter contre le téléchargement illégal, mais qui va aussi à l'encontre de la progression de l'industrie de la musique, qui refuse le changement dû à la technologie que, paradoxalement, d'autres mesures gouvernementales cherchent à développer.

Alors certains artistes râlent. Mais pas tous. En France, difficile d'en trouver. Il y avait bien Carla Bruni à une époque, mais depuis qu'elle s'est maquée avec le nain, on ne risque pas de l'y reprendre. Alors, on peut aller voir ailleurs et découvrirent que pleins d'artistes sont en fait contre une loi de style HADOPI. C'est le cas de Radiohead (on se souvient qu'ils ont vendu leur dernier album en téléchargement pour un prix fixé par les internautes), David Gilmour, Peter Gabriel, Iron Maiden, The Clash,... et bien d'autres qui se sont regroupés sous la bannière du Featured Artists Coalition et qui, à l'époque du virtuel, revendiquent un réarrangement des dispositions entre artistes et boites de production plutôt que de taper sur les internautes. Si vous êtes anglophiles, voilà un article qui devrait vous intéresser.

Enfin bref, on le voit bien, HADOPI n'est pas du tout adapté au changement du marché. C'est une loi qui lutte à contre courant pour essayer de rester dans l'ancienne forme de l'offre où les producteurs se goinfrent sur le dos de tous, artistes comme consommateurs. De plus, c'est une loi illégale sur bien des points, notamment sur les libertés individuelles. Et encore, elle est, actuellement, inapplicable. Le premier opérateur qui me coupe ma connection, je peux vous dire qu'il a intérêt à avoir les reins solides. Car quitter un opérateur, ça, ce n'est pas illégal. Enfin pas encore.

Mais on a beau s'exciter, le texte passera quand même. La volonté du nain doit être faite même si au sein de sa propre majorité tout le monde n'est pas d'accord, loin s'en faut. Il y en a peut être même quelques uns qui croient être encore en Démocratie. Les fous !

vendredi 10 avril 2009

Au théâtre ce soir...

En ces temps de fainéantise éhontée, je m'occupe comme je peux, si possible en essayant de gagner quelques sous, ça fait pas de mal. C'est pourquoi j'ai accepté de m'occuper d'un atelier théâtre pour des enfants de 7 à 11 ans, tous les mercredis après-midi. Or il se trouve que nous devons préparer une pièce pour fin juin, dont le thème serait l'Afrique.
Et bien, essayez, si ça vous amuse, de trouver une pièce pour enfants ayant l'Afrique pour thème. Il y en a, je dis pas, mais pour des classes entières, en général, ce qui est logique vu le potentiel éducatif du théâtre. Sauf que moi, j'ai un petit groupe de 7 enfants. Là, ça devient beaucoup plus dur.
Après des recherches acharnées (j'ai même quitté mon pc pour aller voir dans des librairies, c'est dire) qui s'avérèrent infructueuses, je dû me résoudre au fait qu'une pièce convenant juste ce qu'il fallait pour mon groupe ne se trouverait pas comme ça. Il m'allait falloir l'écrire moi-même.
Angoisse ! Faut trouver l'idée. Bon, je me lancerai bien dans le militantisme, genre commerce équitable, l'exploitation des pays riches sur les pays pauvres, tout ça,... c'eut pu être sympa. Mais d'un autre côté, le quartier dans lequel je fais mon atelier est loin de ressembler à Byzance alors je me suis dit que c'était pas forcément le bon angle d'attaque. Et puis surtout, je m'y connais pas forcément assez bien dans tout ça pour en faire une pièce, jouable par des enfants, et sans être trop lourd sur le message (sinon ça passe pas). D'autant plus que j'avais trs peu de temps, il fallait absolument commencer les répétitions la séance suivante.
Je me suis donc reporté sur un genre de farce, dans ce cadre là, ça serait mieux. Ben oui, mais avec l'exploitation des pays riches sur les pays pauvres, tout ça... c'est pas simple de trouver un sujet de rigolade sur l'Afrique.
Alors j'ai un peu détourné le truc. Finalement, la pièce se passe en Egypte, dans une pyramide où un groupe d'explorateurs cherchent un diamant, un peu à la Indiana Jones (sans les cascades, les effets spéciaux, le budget,...), et où trois spectres vont venir les embêter pour qu'ils se barrent et qu'ils les laissent jouir de leur éternité tranquille. Du coup, je décris des européens (là je m'y connais un peu plus) mais ça parle quand même un peu de l'Afrique. Et puis on retrouve aussi un peu le thème de l'exploitation des pays riches sur les pays pauvres, tout ça... Non ?
En tout cas, j'aime bien le résultat. C'est pourquoi je l'ai publié sur le site fanfic-fr où vous pouvez la lire. Vous avez la première version, puis une version pour 5 personnages car deux des gamins m'ont fait faux bonds.
De toute façon, au final, cette pièce, quelle que soit sa version, ne sera pas jouée. Parce qu'à la dernière séance, ils étaient plus que 4 et ça devient impossible.

samedi 4 avril 2009

Les vacances

Chers amis, bonjour. Si je viens mettre un message sur le meilleur blog que la terre ait virtuellement portée jusqu'à présent, c'est pour vous prévenir que je ne vais pas être très présent prochainement pour cause de travail. Non, pas encore le vrai travail, deux semaines de centre aéré seulement. Donc la semaine prochaine et la suivante aussi, ne vous inquiétez pas de ne pas voir céans des nouvelles fraiches.
En plus, pour une fois, je vous préviens avant que ce ne soit fait, ça change.
Bon alors voilà, le thème retenu pour ce centre c'est les chevaliers. Un thème qu'il est bon, n'est-ce pas ? Surtout que j'aime bien ça moi. Bon, le petit problème sera d'intéresser des petites cervelles bouffées par les consoles de jeu, internet et les marques de fringues à quelque chose qui se passait avant l'avènement de la star academy. A côté de ça, la prise d'un chateau fort, c'était de la daube, je vous le dis.
Tiens, on pourrait en profiter pour rétablir les vieilles sanction bien moyen-âgeuses comme être pendu par les pieds, enchainé aus ole, ou d'autres joyeusetés de ce genre, non ? ... Ah ?... bon, si vous le dites.
Non, bon, c'est vrai que les gamins d'aujourd'hui, franchement, pour les sortir de leur train-train, faut avoir du courage et s'attendre à pas mal de déceptions pour arriver à un résultat assez hypothétique. D'un autre côté, comment se résoudre à laisser toutes nos chères têtes blondes (pas du tout chauvin comme expression, quand on y réfléchit, non ?) livrer leur temps de cerveau disponible dans une béatitude crétine et confortable ?
C'est dur d'être animateur de nos jours. Quand les gamins lèvent les yeux de leurs écrans, c'est un boulot de forçat de les amener à s'intéresser à autre chose. Franchement, des mecs en ferrailles qui se tapent dessus, ça va plutôt les faire penser aux transformers, à tous les coups.
Enfin, on verra bien ce que ça donne. Peut être qu'avec le soleil, ils laisseront leurs niontendo DS chez eux. On peut rêver.