vendredi 3 juillet 2009

Un début est une fin heureuse

Et ben les enfants, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas exprimé dans mon petit coin réservé du web. Beaucoup de choses à faire… pensez-vous, rien glander en fait. Enfin, jusqu’à maintenant.

Car aussi curieusement que l’inactivité vous pousse à l’inactivité, faire quelque chose vous donne l’envie d’en faire plus. Et puis aussi le fait qu’entre deux choses à faire il y a des vides à combler.

En tout cas, me voilà parti pour de nouvelles aventures dans la direction de centre aéré. Cool. J’ai donc commencé depuis trois jours à m’occuper pleinement du centre (pleinement parce que je l’ai quand même préparé largement avant mais petit à petit). Nous en sommes à la presque fin de la première journée et je suis plutôt content ainsi que carrément rétamé.

Faut dire que j’ai connu quelques mésaventures en à peine trois jours.

Entres les animateurs que je n’arrivai pas à contacter (et donc pas à savoir s’ils seraient bien présents au début du centre), les réservations de la piscine qui changent au jour le jour avec chaque fois un interlocuteur différent, un budget rikiki « pouce pouce » (appelé ainsi parce que c’est le seul truc que les enfants pourront manger vu la partie « gouter »), j’en passe et des meilleurs, je n’ai pas chômé ces derniers temps.

Mais les cieux durent trouver que je n’avais pas encore assez expié mon inactivité (où l’on voit que dieu est sarkozyste) et m’envoyèrent une ultime épreuve, une animatrice ne pourra pas travailler car elle se fait hospitaliser… à deux jours du centre. Prends ça dans la gueule.

Une fois que mon cœur eut repris un rythme normal, branle bas de combat, comment trouver un(e) animateur/trice dans un tel délais alors que tous les animateurs de France et de Navarre sont probablement déjà tous engagés ?

Et bien vous vous posez la question un certain temps. Puis vous faites le truc basique, et vous appelez l’ANPE. Ensuite vous tentez la recherche sur internet. Et enfin vous vous renseignez auprès d’un organisme professionnel, en l’occurrence ici, l’UFCV. De ce dernier j’ai eu un long listing d’animateurs, stagiaires ou diplômés, que j’ai tous appelé un par un. Une trentaine de coup de fil plus tard, je tombe enfin sur un animateur libre. Miracle, on prend rendez-vous pour lundi. Puis l’ANPE me contacte et m’envoie un CV. Et un site de recrutement sur le net m’en envoie un autre. Ce n’était donc pas impossible.

Mais à nouveau les cieux me jouent un tour à leur manière. Aujourd’hui, vendredi, premier jour du centre, nous avons peu d’inscriptions, les parents attendant toujours le jour du début pour inscrire leurs enfants, ce qui est heureux car mon équipe est incomplète. Sauf que d’inscriptions, nenni. A peine trois enfants de plus pour lundi. Je n’ai donc pas besoin de l’animateur supplémentaire que j’ai mis trois jours à dénicher. J’ai été obligé de le rappeler pour annuler le rendez-vous, bien que je le garde sous le coude en cas de montée impromptue de la marée de têtes blondes. Mais j’enrage quand même.

Certains seront peut être curieux de savoir comment s’est passé ce premier jour. Mais je ne peux vous infliger ça. La lecture d’un tel compte rendu serait trop éreintante pour le commun des mortels. Seul un autre directeur de centre de vacances pourrait endurer un tel récit.