vendredi 25 septembre 2009

Un petit début de vaccin contre le SIDA

Trouvé sur nouvelobs.com, une info qui permet d'être un peu optimiste. Mais attention, rien est encore fait.


Un vaccin expérimental réduit pour la première fois de façon significative les risques d'infection du Sida. Pour le professeur Delfraissy, ce résultat est encourageant mais il insiste : "nous n'avons pas le vaccin contre le VIH".

Le professeur Jean-François Delfraissy a estimé jeudi 24 septembre que les résultats des essais du vaccin contre le virus du sida constituaient "une bonne nouvelle pour un effet modeste".
"Pour la première fois on montre qu'un vaccin contre le VIH a un effet significatif au niveau clinique, c'est à dire au niveau infection, et qu'on peut obtenir une protection", a souligné le directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS).
"Ca encourage à poursuivre cette démarche après des périodes difficiles", a-t-il noté.
Mais, a ajouté le professeur Delfraissy, "l'effet est modeste" avec une réduction du risque d'infection de seulement 31%.
"Nous n'avons pas le vaccin contre le VIH", a martelé le professeur Delfraissy. 31% de réduction du risque, "c'est très largement insuffisant", et "cela veut dire que ce n'est pas un outil vaccinal utilisable en termes de santé publique, au sein d'une population".

16.000 volontaires en Thaïlande


Jean-François Delfraissy réagissait à l'annonce des résultats d'un essai sur un vaccin expérimental qui a réussi pour la première fois à réduire les risques d'infection du Sida. Ces résultats ont été annoncés par des chercheurs de l'armée américaine et des responsables sanitaires thaïlandais.
L'opération, présentée comme la plus importante jamais effectuée pour un vaccin contre le sida dans le monde, a été conduite par le ministère thaïlandais de la Santé et l'armée américaine et permet de réduire le risque d'infection pour un tiers des cas. Des tests ont été effectués depuis octobre 2003 sur plus de 16.000 volontaires en Thaïlande, dont l'exposition au risque de contamination était jugée similaire à la moyenne.

"Une efficacité préventive"


"Dans 32,1% des cas, le vaccin réduit le risque d'infection", indique un communiqué des chercheurs publié lors d'une conférence de presse à Bangkok.
"Ce résultat représente une percée car c'est la première fois qu'il y a une preuve qu'un vaccin contre le virus HIV a une efficacité préventive", ajoute le communiqué. "C'est une avancée scientifique très importante et cela nous donne de l'espoir qu'un vaccin efficace dans le monde entier soit possible à l'avenir", a insisté le colonel de l'armée américaine Jérôme Kim, par vidéo-conférence.
Le vaccin est une combinaison de deux vaccins testés précédemment mais qui ne s'étaient pas révélés efficaces indépendamment l'un de l'autre.

"Une première démonstration concrète"


Sanofi Pasteur, la division vaccins du groupe Sanofi-Aventis, a estimé jeudi que les essais du vaccin contre l'infection par le virus du sida constituaient une "première démonstration concrète" qu'un vaccin contre le VIH "peut un jour devenir une réalité".
Cela constitue "une étape scientifique marquante", a noté le laboratoire pharmaceutique dans un communiqué. Sanofi-Pasteur est la société qui produit le vaccin ALVAC utilisé pour la primo-injection.
Cet essai a montré que le protocole de vaccination étudié était "bien toléré et partiellement efficace dans la prévention de l'infection à VIH", note encore Sanofi-Pasteur.
"Bien que modeste, la réduction du risque d'infection par le VIH est statistiquement significative", a souligné Michel DeWilde, Senior Vice-Président recherche et développement de Sanofi-Pasteur, pour qui "il s'agit de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983, qu'un vaccin contre le VIH peut un jour devenir une réalité".

"Du travail reste à faire"


Cependant, "du travail reste à faire pour mettre au point et tester un vaccin qui puisse être homologué et utilisé à l'échelle mondiale", a noté Michel DeWilde.
Estimant que cet enjeu "dépasse ce que peut faire une seule société ou un seul pays", Christopher Viehbacher, Directeur Général de Sanofi-Aventis, a affirmé que Sanofi Pasteur "poursuivra son engagement de longue haleine dans la recherche pour la mise au point d'un vaccin contre le VIH, aux côtés des chercheurs du secteur public, des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des autres producteurs de vaccins, pour faire avancer la science, dans l'espoir de pouvoir un jour proposer des vaccins contre le VIH à ceux qui en ont besoin".

"Optimisme" prudent de l'OMS et Onusida


L'organisation mondiale de la santé et l'Onusida ont déclaré jeudi avec prudence leur "optimisme" après l'annonce à Bangkok de la mise au point d'un vaccin capable de réduire dans un tiers des cas le risque de contamination par le virus du sida.
"Beaucoup de travail reste à faire", avertissent les deux organisations onusiennes en soulignant qu'il reste notamment à déterminer la durée de la protection, si le vaccin peut être administré dans d'autres parties du monde et s'il est efficace sur d'autres sous-types du VIH.
Il a été testé depuis octobre 2003 dans deux provinces thaïlandaises, sur des volontaires dont l'exposition au risque de contamination était jugée similaire à la moyenne.

"Un effet protecteur "modeste"


Le vaccin, mis au point par des chercheurs américains et thaïlandais, a un "un effet protecteur modeste" (31,2% des 16.000 personnes testées en Thaïlande), relèvent dans un communiqué l'OMS et l'Onusida pour qui ces résultats soulèvent cependant "un nouvel espoir".
De tels vaccins présentant des "niveaux modestes d'efficacité semblent ne devoir être que des outils complémentaires d'autres stratégies visant à changer les comportements et les normes sociales, à promouvoir l'usage correct et raisonné du préservatif, l'accès à du matériel d'injection sûr, ainsi que la circoncision", indiquent l'OMS et l'Onusida.

jeudi 24 septembre 2009

Comment perdre son temps en une leçon

Et encore un long moment sans alimenter ce blog. Vous me pardonnerez chers lecteurs mais, d'un autre côté, ce que je fais n'a rien de passionnant ces temps-ci. J'entends déjà les mauvaises langues dire « Ah bon ? Parce que ce que tu faisais avant été passionnant peut être ? » et bien peut être pas, non, mais il y avait au moins matière à dire quelque chose.
Là actuellement, à part le site de l'ANPE (oui, je sais, c'est Pole emploi maintenant mais je changerai le nom quand ça aura vraiment changé parce que là, à part du bordel en plus, je vois pas trop de différence) et de temps en temps une recherche sur des concours de la fonction publique qui seraient dans mes cordes, je ne fais pas grand chose d'autre. Ah, si, je joue un peu sur l'ordinateur. Je peux même pas trop approcher ma wii sinon j'entends les griefs maternels qui me demandent, sans aucune arrière pensée évidemment, où en sont mes recherches d'emploi. Bon, on peut toujours en faire plus si on veut, il paraît. Mais là, à part du porte à porte, je vois pas trop.
Bref, ce n'est pas pour vous assommer avec les quelques recherches infructueuses pour l'heure (j'ai quelques ouvertures, je vous en reparlerai si ça vaut le coup) que je me suis décidé à reprendre la plume informatique. En fait, il vient de m'arriver une petite (très petite) anecdote dont je voulais vous narrer l'existence.
Figurez-vous que parmi mes recherches, j'ai envisagé plusieurs solutions alternatives. Dans le cas qui nous concerne, je me suis vu proposé une possibilité de contrat de « professionnalisation », un de ces contrats dits « aidés » qui consiste à pouvoir faire suivre une formation au salarié pendant son embauche. Le truc évidemment, c'est qu'il faut une formation pour avoir le dit contrat.
Après 7 ans à la fac (dont 5 de vraiment productifs), je ne me sentais pas très chaud pour retourner sur les bancs de l'université. D'autant plus que la seule formation valable trouvée en si peu de temps, c'était justement à la fac. Mais bon, on va pas faire la fine gueule quand il y a un contrat à la clef. Donc remplissage de paperasse. Au passage, la paperasse de la fac, c'est vraiment n'importe quoi, mais de ça je ne parlerai pas, je tiens à rester calme. En tout cas, entre les dossiers de recherche et les diverses élucubrations pour voir si vous êtes vraiment motivés pour suivre la formation, ça me prend tout un week end, et même un peu plus, pour monter le dossier d'inscription complet. J'envoie tout ça à la fac le dernier jour, à la dernière minute (véridique, le bureau de poste fermait dix minutes après mon départ). Non, je ne suis pas feignant, mais le dossier m'ayant été envoyé un vendredi, je n'ai pas pu le poster avant lundi et, oui, vous avez bien lu, malgré une demande en juillet, j'ai reçu le dossier trois jours avant la date de cloture. Ah, je savais bien que je n'aurai pas dû en parler, ça m'énerve.
Quoi qu'il en soit, je respire un peu une fois le dossier envoyé. Quelques jours plus tard, la grosse catastrophe, l'organisme qui aurait pu financer la formation (4000 euros quand même) refuse tout net. Il me reste plus qu'à contacter l'ANPE pour voir s'ils peuvent la prendre en charge. Mais, cruelle ironie du destin, le mail m'arrive un vendredi. Et je ne m'en aperçois que le soir. Je dois donc attendre lundi pour contacter l'ANPE, la veille de la réunion de rentrée de la formation.
Evidemment, c'est trop tard et j'écris un mail au service de la scolarité pour dire que finalement je renonce.
Pas très rigolo tout ça, me direz-vous. Et bien figurez-vous que ce matin, j'ai reçu un mail du service de la scolarité pour me dire que mon dossier a été refusé. Vous notez le truc, ce n'est pas moi qui ne peux pas aller à la fac, c'est elle qui me refuse. Je me demande pour quel motif cela dit. Est-ce parce que je les ai prévenus que je ne viendrai pas ? Ou parce que je n'étais pas là à la réunion ? Ou encore parce qu'ils n'ont pas reçu un kopek de ma poche ? Encore plus drôle, le mail portait une mention « ne pas répondre ». C'est amusant car, en dehors de la fac, je ne vois pas qui a le temps d'envoyer des mails pour rien.

dimanche 20 septembre 2009

Un espion chez les hobbits.

On en apprend des bonnes parfois. Voici un article amusant et intéressant (sauf pour la remarque de l'historien, vous comprendrez pourquoi) de bibliobs.nouvelobs.com :


Tolkien au service de Sa Majesté

Par David Caviglioli


L'auteur du «Seigneur des anneaux» a bien failli devenir l'espion qui venait de l'heroic fantasy. Il a été approché par les services secrets britanniques quelques mois avant la Seconde Guerre mondiale, révèle le quotidien anglais The Telegraph

Son nom était Tolkien. John Ronald Reuel Tolkien. En 1939, il n'est pas encore passé maître de la littérature médiévo-fantastique. Il est professeur d'anglo-saxon à Oxford, ce qui n'est pas si mal. En cette qualité, il est approché au début de l'année par des officiels du renseignement britannique, qui craignent que les Saxons, ces anciens cousins germains devenus Allemands, ne prennent les armes.

Comme la guerre mondiale est une affaire de paranoïaques, ils ont besoin de perceurs de codes.


Sage précaution: la machine Enigma est aux mains des Nazis depuis leur arrivée au pouvoir. C'est là que Tolkien peut leur être utile. Il suit donc en mars 1939 une formation de trois jours au GCCS, la grande école du décryptage anglais. Il s'y montre doué et, comme le révèlent des documents inédits rendus publics par le quartier général des renseignements britanniques, «enthousiaste».


Il finit pourtant par refuser le job, pour des raisons encore obscures. Car la rémunération était alléchante: 500 £ par an, l'équivalent de 4675 euros par mois. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on verrait quelqu'un refuser un travail d'espion avec un salaire de cadre supérieur. Un historien du renseignement britannique déclare au Telegraph :


«On ne sait tout simplement pas pourquoi il ne s'est pas engagé. Peut-être parce que nous faisions la guerre à l'Allemagne et pas au Mordor


En fin de compte, la défection de Tolkien ne porta pas trop préjudice aux Anglais, qui réussirent tout de même à décrypter les messages d'Enigma et à intercepter les U-Boot d'Hitler. L'écrivain était pourtant taillé pour le poste: au-delà de son talent de linguiste, il avait travaillé dans ses jeunes années pour le dictionnaire d'Oxford et s'était spécialisé dans les termes d'origine germanique commençant par la lettre «W». Comme «World» et «War».

D.C.

J.R.R. Tolkien lors de son passage à l'armée, en 1916.

vendredi 18 septembre 2009

Guano apes : Open your eyes

Juste parce que c'est bon.


Guano Apes - Open Your Eyes
envoyé par Transsmusic. - Clip, interview et concert.

Hide your face forever
dream and search forever

Have you ever been for sale ?
when your isms get smart
oh so selfish and mindless
with that comment in your eye

Do you think that you are hard ?
really harder than the other
man you're acting cold
if you are not in charge

Don't split your mentality
without thinking twice
your voice has got no reason
now is the time to face your lies

Open your eyes, open your mind
proud like a god don't pretend to be blind
trapped in yourself, break out instead
beat the machine that works in your head

Will you offer me some tricks
if I ever need them
would you go into that room
if I call 'em

Do you think that you are better
really better than the rest
realize there's a problem
I know that you can give your best

Have you ever had a dream?
or is life just a trip?
a trip without chances
a chance to grow up quick

Open your eyes, open your mind ...

Hide your face forever
dream and search forever
night and night you feel nothing
there's no way outside of my land

Open your eyes, open your mind ...