Oui, je sais, je ne suis pas le seul à qui il arrive des trucs emmerdant et tout le monde se croit toujours être le seul sur qui tombe la foudre. Ce n'est pas faux, certes, néanmoins, attendez que je vous raconte mon histoire avant de juger. je vous préviens, vous allez avoir du mal à le croire, et pourtant c'est authentique.
Donc tout commença samedi soir, il y a deux semaines, lors de mon petit accident de voiture que je vous ai déjà conté il y a peu. Vous êtes également déjà au courant des répercussions premières de celui-ci. Mais l'aventure ne s'arrête pas là.
Résumons tout de même un peu. Un accrochage me contraint de faire réparer ma voiture, me laissant dans l'expectative pendant un certain temps avant que, finalement, la chance me sourit un peu et que l'assurance puisse tout prendre en charge.
Mais les vrais problèmes ont finalement commencé ici. En posant un nouveau capot et une nouvelle vitre de phare, le garagiste se rend compte que la direction de la voiture laisse à désirer et qu'un pneu en a largement pâtit. Petit conseil de celui-ci, se rendre dans un garage style Norauto pour qu'ils changent les pneus et voient le parallélisme (j'aurai dû me douter que ce serait un truc du genre, j'ai jamais été excellent en géométrie). Sur le conseil d'un de mes oncles, je vais donc au garage du Leclerc, moins cher pour le même boulot (mais j'ai pas fait de comparatif remarquez, j'avais autre chose à faire). Enfin quand je dis "je vais", je devrais dire "mon père va" étant donné que je devais aller travailler.
Sans men parler avant, la seule chose qu'il peut faire c'est changer les pneus. Le lundi matin donc, ma clio a de nouvelles semelles premier prix qui ont coûté tout de même 140 euros, ce qui, il est vrai, reste moins cher que certaines pompes.
Pendant ce temps, je me suis donc rendu au boulot avec la senic familiale. En début d'après-midi, un mec déboule dans le bureau où je m'échine à élaborer un questionnaire sociologiquement acceptable et compréhensible par le commun des mortels. Et les deux sont difficilement compatbiles. S'en suit un dialogue à la limite du surréalisme.
_ Ah, il est là le monsieur, fait le gars.
_ Euh... oui, il est là, je fais souriant mais pas trop à l'aise.
_ C'est à vous la senic grise sur le parking ?
Mon coeur se serre.
_ Oui.
_ Ben la vitre arrière a été cassée.
Là, je dois dire que, travaillant dans un centre social où je ne connais pas encore (et où je n'aurai d'ailleurs pas le temps de connaître) le public qui le fréquente, je pense de suite qu'un groupe de jeunes vient de fracturer la voiture, ce qui en plein jour, évidemment, est quand même plutôt insensé.
En fait c'est le mec qui est venu me voir qui l'avait explosé. C'est un ouvrier qui bossait sur le toît du COSEC devant le quel je m'étais garé et qui, se retournant avec un madrirer en main, a fracassé la pauvre vitre. Bref, je m'en voudrai un peu plus tard de ce passage de sarkozynite aïgue. Donc bon, je sors du boulot pour constater les dégâts, ce qui est rapide. Une vitre éclatée, c'est une vitre éclatée, point. Il faut remplir un constat d'assurance mais on en a pas. On prend donc un constat d'accident normal, ce qui me fait quand même le deuxième à remplir en une semaine et deux jours. C'est quand même pas mal. Je remplis donc ma partie sans trop de difficulté mais le chef de chantier, est quand même pas mal emmerdé puisqu'il ne peut pas remplir la deuxième partie en tant que conducteur. On s'arrange donc, il me laisse adresse et téléphone de sa boite et puis "y'a qu'à voir avec le patron".
Je dois dire que là où je suis content de moi, c'est que je réussis quand même à rester zen malgré deux problèmes automobiles en à peine 9 jours, ce qui est stressant. C'est fait, c'est fait. Pas la peine de gueuler en plus. Mais bon, faut reconnaître aussi que, dans les deux cas, je suis tombé sur des gens qui assument, ça aide.
Enfin bref, que faire ensuite. Je peux pas retourner au boulot et laisser la voiture ouverte sur le parking. On ne serait plus en crise de Sarkozynite mais en plein crétinisme carabiné. Coup de téléphone aux parents qui ont quand même le droit de savoir ce qui est arrivé à leur voiture et, malheureusement, personne ne peut venir faire l'échange. Je me résous donc à ramener la senic à la maison, heureusement, il ne faisait pas trop froid. Chaque bosse m'apporte son lot de morceaux de verre en moins. Heureusement que je n'ai pas choisis de rentrer par l'autoroute. Je rentre donc chez moi et laisse la senic au garage pour reprendre ma voiture aux pneus neufs, mais à la direction défaillante (et avec de nouveaux pneus je trouve que ça se sent beaucoup plus) et repartir aussi sec au boulot... où il ne me reste qu'une demie heure à faire durant laquelle je ne parviens évidemment pas à me concentrer.
Le lendemain matin, c'est à dire ce matin précisément, branle-bas de combat. On ne peut pas laisser la senic n'importe où et ma clio aime désormais à flâner de gauche à droite sans trop me demander mon avis. Pendant que mon père s'occupe d'aller récupérer un ami (qui a un problème de batterie, y'a des moments come ça...) puis d'aller à l'assurance (qui a le double de boulot depuis une semaine grâce à nous), je m'en vais donc au garage Leclerc pour resserrer bielles et autres trucs pour un montant qui devrait avoisiner les 600 euros. C'est touours moins cher qu'une autre voiture. Seulement, sur place, le garagiste m'envoie paître. Très gentiment d'ailleurs, mais paître quand même.
Avant de faire tout le bric à brac nécessaire, il est impératif de changer la crémaillère (on aurait mieux fait de la pendre) et pour se faire il faut se rendre dans un garage concessionnaire, à savoir le même qui m'avait refuser la réparation de la voiture la première fois (voir épisodes précédent) pour cause de vieillesse du véhicule. Et ça coûte une petite fortune.
Le garagiste renchérit sur le fait que effectivement ma clio est quand même bien vieille (c'est encore le premier modèle) et que les problèmes risques bientôt de se multiplier et "est-ce que ça vaut le coup de tout refaire maintenant", etc... Il aurait pu m'avoir comme client un certain temps mais il préfère me prévenir que ça ne vaut peut être pas trop le coup de me lancer dans des frais exhorbitant pour pouvoir payer encore plus tard.
Et me voici donc au boulot où je m'acharne à mettre assez de côté pour prochainement changer de voiture.
Et ça arrive souvent à tout le monde, ça ?
Donc tout commença samedi soir, il y a deux semaines, lors de mon petit accident de voiture que je vous ai déjà conté il y a peu. Vous êtes également déjà au courant des répercussions premières de celui-ci. Mais l'aventure ne s'arrête pas là.
Résumons tout de même un peu. Un accrochage me contraint de faire réparer ma voiture, me laissant dans l'expectative pendant un certain temps avant que, finalement, la chance me sourit un peu et que l'assurance puisse tout prendre en charge.
Mais les vrais problèmes ont finalement commencé ici. En posant un nouveau capot et une nouvelle vitre de phare, le garagiste se rend compte que la direction de la voiture laisse à désirer et qu'un pneu en a largement pâtit. Petit conseil de celui-ci, se rendre dans un garage style Norauto pour qu'ils changent les pneus et voient le parallélisme (j'aurai dû me douter que ce serait un truc du genre, j'ai jamais été excellent en géométrie). Sur le conseil d'un de mes oncles, je vais donc au garage du Leclerc, moins cher pour le même boulot (mais j'ai pas fait de comparatif remarquez, j'avais autre chose à faire). Enfin quand je dis "je vais", je devrais dire "mon père va" étant donné que je devais aller travailler.
Sans men parler avant, la seule chose qu'il peut faire c'est changer les pneus. Le lundi matin donc, ma clio a de nouvelles semelles premier prix qui ont coûté tout de même 140 euros, ce qui, il est vrai, reste moins cher que certaines pompes.
Pendant ce temps, je me suis donc rendu au boulot avec la senic familiale. En début d'après-midi, un mec déboule dans le bureau où je m'échine à élaborer un questionnaire sociologiquement acceptable et compréhensible par le commun des mortels. Et les deux sont difficilement compatbiles. S'en suit un dialogue à la limite du surréalisme.
_ Ah, il est là le monsieur, fait le gars.
_ Euh... oui, il est là, je fais souriant mais pas trop à l'aise.
_ C'est à vous la senic grise sur le parking ?
Mon coeur se serre.
_ Oui.
_ Ben la vitre arrière a été cassée.
Là, je dois dire que, travaillant dans un centre social où je ne connais pas encore (et où je n'aurai d'ailleurs pas le temps de connaître) le public qui le fréquente, je pense de suite qu'un groupe de jeunes vient de fracturer la voiture, ce qui en plein jour, évidemment, est quand même plutôt insensé.
En fait c'est le mec qui est venu me voir qui l'avait explosé. C'est un ouvrier qui bossait sur le toît du COSEC devant le quel je m'étais garé et qui, se retournant avec un madrirer en main, a fracassé la pauvre vitre. Bref, je m'en voudrai un peu plus tard de ce passage de sarkozynite aïgue. Donc bon, je sors du boulot pour constater les dégâts, ce qui est rapide. Une vitre éclatée, c'est une vitre éclatée, point. Il faut remplir un constat d'assurance mais on en a pas. On prend donc un constat d'accident normal, ce qui me fait quand même le deuxième à remplir en une semaine et deux jours. C'est quand même pas mal. Je remplis donc ma partie sans trop de difficulté mais le chef de chantier, est quand même pas mal emmerdé puisqu'il ne peut pas remplir la deuxième partie en tant que conducteur. On s'arrange donc, il me laisse adresse et téléphone de sa boite et puis "y'a qu'à voir avec le patron".
Je dois dire que là où je suis content de moi, c'est que je réussis quand même à rester zen malgré deux problèmes automobiles en à peine 9 jours, ce qui est stressant. C'est fait, c'est fait. Pas la peine de gueuler en plus. Mais bon, faut reconnaître aussi que, dans les deux cas, je suis tombé sur des gens qui assument, ça aide.
Enfin bref, que faire ensuite. Je peux pas retourner au boulot et laisser la voiture ouverte sur le parking. On ne serait plus en crise de Sarkozynite mais en plein crétinisme carabiné. Coup de téléphone aux parents qui ont quand même le droit de savoir ce qui est arrivé à leur voiture et, malheureusement, personne ne peut venir faire l'échange. Je me résous donc à ramener la senic à la maison, heureusement, il ne faisait pas trop froid. Chaque bosse m'apporte son lot de morceaux de verre en moins. Heureusement que je n'ai pas choisis de rentrer par l'autoroute. Je rentre donc chez moi et laisse la senic au garage pour reprendre ma voiture aux pneus neufs, mais à la direction défaillante (et avec de nouveaux pneus je trouve que ça se sent beaucoup plus) et repartir aussi sec au boulot... où il ne me reste qu'une demie heure à faire durant laquelle je ne parviens évidemment pas à me concentrer.
Le lendemain matin, c'est à dire ce matin précisément, branle-bas de combat. On ne peut pas laisser la senic n'importe où et ma clio aime désormais à flâner de gauche à droite sans trop me demander mon avis. Pendant que mon père s'occupe d'aller récupérer un ami (qui a un problème de batterie, y'a des moments come ça...) puis d'aller à l'assurance (qui a le double de boulot depuis une semaine grâce à nous), je m'en vais donc au garage Leclerc pour resserrer bielles et autres trucs pour un montant qui devrait avoisiner les 600 euros. C'est touours moins cher qu'une autre voiture. Seulement, sur place, le garagiste m'envoie paître. Très gentiment d'ailleurs, mais paître quand même.
Avant de faire tout le bric à brac nécessaire, il est impératif de changer la crémaillère (on aurait mieux fait de la pendre) et pour se faire il faut se rendre dans un garage concessionnaire, à savoir le même qui m'avait refuser la réparation de la voiture la première fois (voir épisodes précédent) pour cause de vieillesse du véhicule. Et ça coûte une petite fortune.
Le garagiste renchérit sur le fait que effectivement ma clio est quand même bien vieille (c'est encore le premier modèle) et que les problèmes risques bientôt de se multiplier et "est-ce que ça vaut le coup de tout refaire maintenant", etc... Il aurait pu m'avoir comme client un certain temps mais il préfère me prévenir que ça ne vaut peut être pas trop le coup de me lancer dans des frais exhorbitant pour pouvoir payer encore plus tard.
Et me voici donc au boulot où je m'acharne à mettre assez de côté pour prochainement changer de voiture.
Et ça arrive souvent à tout le monde, ça ?
5 commentaires:
Je te rassure, tu n'es pas le seul.
Oui, il y a d'autres aventuriers de la vie moderne.
Jesuis une pro du genre ^^ (même si je sais que je suis pas une référence :p )
Un bon conseil : commence à chercher tout de suite ...
Une bonne petite voiture, mais qui a jamais eu de pb, c'est toujours mieux qu'une caisse qui va t'en faire voir de toutes les couleurs.
Et la direction, pour l'avoir fracassée une fois, ça ne revient jamais "comme avant".
Enfin bref, courage ^^
Oui je ne suis pas seul. N'empêche, je cumule. Enfin, ma clio me sert encore pour les trajets du boulot et pour le reste, heureusement que papa-maman sont sympas.
J'ai commencé à regarder pour d'autres voitures, j'ai été surpris de voir qu'il y en avait dans mes prix, c'est fou.
Enfin qui seront bientôt dans mes prix d'ici que ma paie de mon nouveau boulot tombe. Donc nouvelle voiture en novembre, si les prix n'explosent pas d'ici là.
Si ça suit les prets des banques que j'essaye d'obtenir, c'est pas gagné!!
Pauvre petit Dark, s'pas cool toutes ces aventures!
Un prêt bancaire en ce moment ? Toi aussi tu cherches les tuiles, Mouton.
Enregistrer un commentaire