vendredi 31 octobre 2008
You talkin' to me ?
Qu'est-ce t'as ? Tu veux t'batt' ? Hein ? Ben viens-y, j't'attends ! T'as juste à cliquer là-dessus.
Quelques explications. En dehors d'Edenya, il m'arrive d'aller sur d'autres jeux. Mais puisque Edenya me prend beaucoup de temps et que souvent, je profite de ma connexion au travail, il me faut des jeux rapides. C'est le cas deVille virutelle surtout mais aussi de Momentomori et bandes de pirates que vous caonnaissez déjà (voir les liens) bien que dans le cas des deux derniers je ne profite pas pleinement des jeux, me contenant du minimum.
Et j'ai découvert la brute. Jeu primaire s'il en est, la seule chose qui vous ai demandé c'est de choisir vos adversaires (3 par jour) et de regarder les combats en flash. Au niveau du temps, c'est donc parfait, en 5 minutes c'est réglé. Le but de la brute est surtout d'aller défier des gens à travers le net en refilant le lien ci-dessus.
C'est un jeu qui conviendra surtout aux générations pokemon et post-pokemon qui s'imaginent que les jeux de rôles se résument à faire évoluer un personnage pour le faire combattre et qu'il deviennent encore plus fort et le meilleur de tous à travers tout l'univers. Si, ce genre là existe, on en voit un paquet qui postule à Edenya (Mouton confirmera) et qui se font virer parce que leur seul but dans la vie c'est devenir plus fort et latter tous les autres. Mais jusqu'à présent, en tout cas, ils n'ont jamais été plus fort qu'un maître de jeu qui appuie sur le bouton "refuser".
Enfin, maintenant, je saurai vers où rediriger tous ces décérébrés.
mercredi 29 octobre 2008
Aniki, mon frère
Je n'ai pas grand chose à raconter en ce moment. Je travaille beaucoup dans des délais très courts et de temps en temps je sature alors je fais un article, mais sur quoi ?
Comme vous lisez ce blog, je vous sais gens intelligents, intéressés et sympathiques, aussi j'ai envie de vous parler de bonnes choses, par exemple de « Aniki, mon frère » (« Brother » en VO) de Takeshi Kitano. J'ai regardé ce film encore récemment car je me repassais les 3 saisons de « Dr House ». Non, je ne ferai pas la critique de « Dr House » car, comme je vous sais gens intelligents, intéressés et sympathiques, je sais que vous le regardez déjà. Dans ce cas pourquoi je vous ai déjà fait la critique de « Scrubs » et d'« Alien » me demanderez-vous ? Et bien je vous sais gens intelligents, intéressés et sympathiques mais n'empêche que c'est quand même moi qui écris ce que je veux, alors arrêtez de râler.
Donc, pourquoi j'ai eu envie de voir ce film en regardant des épisodes de « Dr House » ? Tout simplement parce qu'ils ont un acteur en commun, Omar Epps, excellent comédien qui alterne entre la télé et le cinéma. Il commence par se faire remarquer dans la série « Urgences » durant la saison 3, puis aura un rôle dans « Scream 2 », ensuite dans « Dracula 2001 », puis connaîtra la vraie consécration en 2004 avec « Dr House ».
En 2000, il tourne donc avec Takeshi Kitano, acteur, scénariste, producteur et réalisateur japonais, demi-dieu dans son pays et reconnu pratiquement comme tel au niveau international. Et pourtant, il débute dans des shows télévisés potaches à l'humour déjanté et souvent en dessous de la ceinture sous le nom de scène de Beat Takeshi (pendant longtemps il fera la distinction entre sa carrière d'acteur en tant que Beat Takeshi et sa carrière de réalisateur en tant que Takeshi Kitano, même lorsque les deux se rejoignent). Carrière qu'il n'a jamais abandonné puisque récemment encore il a lancé le « Takeshi castle », sorte de intervilles totalement barré.
C'est donc un énorme choc lorsqu'en 1991, il réalise son premier film « a scene at the sea » dans lequel il raconte l'histoire d'un jeune sourd muet épris de surf, dont la passion l'éloigne peu à peu de sa petite amie, également sourde muette. Et ce n'est encore rien avec les films qu'il enchaine ensuite portant sur l'univers des yakuzas. Il ne trouve pas son public jusqu'à « Hana-bi », l'histoire d'un flic dont la femme est atteinte d'une maladie mortelle qui va tout faire pour lui offrir un dernier moment inoubliable. A partir de là, il va faire plusieurs chef d'oeuvres, dont le sublimissime « l'été de Kikujiro » (une prochaine critique, o-bli-gé) où un ancien yakuza (encore) aide un enfant à retrouver sa mère, ou encore « Zatoïchi », film de samouraïs inspiré de la série homonyme la plus populaire qui ait jamais existé au Japon.
En 2000 donc, ces deux là tournent « Aniki, mon frère ». Un yakuza (ben oui) doit fuir le Japon suite à la trahison de plusieurs membres de son clan et en reforme un nouveau sur la base du gang de dealers minables de son demi-frère. Important les méthodes de yakuza, il va vite faire grandir son nouveau groupe mais va également s'attirer beaucoup d'ennui.
Une histoire simple donc, mais détonante. Notamment grâce à la réalisation très atypique de Kitano qui, malheureusement, rebute pas mal de gens qui ne le comprennent pas au premier abord. Moi-même, à la première vision du film, je n'ai pas été emballé plus que ça. Puis je l'ai revu. Et re-revu. Et re-re-revu... Bref, à chaque nouvelle vision, je le trouve meilleur. Soyez en tout cas prévenu, si vous voulez vous mettre aux films de Kitano, ça demande un certain effort. Pendant ces films, vous ne serez pas que spectateurs.
Kitano est peintre, ce qui explique bien des choses. Il aime faire des petits plans fixes rapides, comme des tableaux, en laissant le temps au spectateurs de comprendre la signification de l'image grâce à la scène précédente ou la suivante. Ces petites scènes, on le comprend vite, sont les conclusions d'actions qui ont eu lieu précédemment mais que l'on a pas vu. Un peu comme si je vous disais, « j'ai mal à la tête » et que la seconde suivante, vous avez un plan sur un verre d'eau à côté d'une aspirine. C'est tout bête mais ça marche bien. Dans le film de Kitano, ça se traduit plutôt par « ces mecs commencent par me faire chier » puis un plan fixe sur un tas de cadavres. Et ça marche aussi.
Autre démarche atypique de Kitano, en tant qu'acteur cette fois, c'est qu'il ne change quasiment jamais d'expression. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il se dise dans une scène, il reste stoïque. Pas envie de se fouler ? Non. En fait, Kitano veut que ce soit le spectateur qui imagine ce qu'il ressent et ce qu'il pense. Il reste donc impassible et c'est à nous de faire tout le boulot en nous demandant, grâce à ce qui se passe autour, ce qui peut bien ce passer dans sa tête. Et vous savez quoi ? Le pire, c'est que ça fonctionne aussi. Bien sûr, cela nécessite d'être vraiment prit dans l'histoire. Ce n'est donc pas le genre de film à regarder au milieu d'un groupe de potes pendant une soirée pizza. Là, vaut mieux regarder « Rush hour ».
Autre particularité du film (et oui, encore), il faut aussi parler un peu de la façon dont Kitano filme la violence, parce que les yakusas, c'est pas des fans des bisounours. Enfin peut être, mais ils évitent de le dire en général. On a donc droit à des scènes bien crues, notamment la première rencontre entre le personnage de Kitano et celui de Epps, où le premier crève l'oeil du second avec un tesson de bouteille en caméra subjective, à des scènes où la caméra se fixe partout sauf sur l'action en court, par exemple en montrant un cadavre entouré de flashs de fusillades. Ce n'est pas pour faire des économies (encore que évidemment ça coûte moins cher), ni de la censure (des mecs qui se font flinguer bien dans le cadre y'en a un paquet aussi et pas seulement flinguer parfois), mais bien pour montrer une autre dimension du film (laquelle ? Ben là faut le voir où je vais devoir faire un roman).
Enfin, dernière particularité du film, c'est une production américano-japonaise bien répartie moitié-moitié, ce qui est intéressant en soi, enfin surtout si vous êtes du genre à vous faire tous les bonus de tous les DVD. Mais c'est aussi toute la dimension psychologique du film puisque Kitano cherche à montrer que les liens du sang ne représente rien et que l'on peut se sentir plus proche d'étrangers que de sa propre famille. De fait le personnage de Kitano est beaucoup plus proche de celui de Epps (malgré la scène de la rencontre, oui) que de son demi-frère.
Bref pour conclure en faisant court, c'est un film atypique, intéressant, violent, marrant, artistique, psychologique, sombre, etc... bref, un chef d'oeuvre que je vous recommande chaudement.
lundi 27 octobre 2008
mercredi 22 octobre 2008
Loup garou l'apocalypse, ma fanfic
Une fanfiction c'est quoi ? Et bien il s'agit d'une histoire basée sur un univers déjà connu, généralement écrite par un fan.
J'ai parcouru un peu le site fanfic-fr.net et je l'ai trouvé sympa. Et moi qui aime écrire, je me suis dit qu'il faudrait que je m'y essaie. Mais écrire sur quoi ? Je me suis demandé. J'aime plein de truc mais faut trouver une idée d'histoire. Or j'en avais plein mais pas de quoi faire des histoires.
Alors je me suis dis qu'il fallait que je retourne aux sources, à savoir le jeu de rôles. L'un d'eux que j'aimais particulièrement mais que j'ai malheureusement trop peu pratiqué m'a aussitôt attiré : Loup garou : l'apocalypse.
Dans un futur proche, les loups garous luttent contre le Ver, un esprit corrupteur qui envenime la terre, en essayant de ne pas se trahir auprès des humains qui ignorent tout. En gros, ce sont les guerriers de la nature contre la pollution.
J'ai donc prit contact avec le webmaster de fanfic-fr.net en lui demandant d'ouvrir une partie du site exprès pour les jeux de rôles (et oui, c'est grâce à moi que cette partie existe) en disant que j'étais prêt à écrire une fanfic qui expliquerait le jeu pour que d'autres personnes s'y intéressent.
Dans quoi je m'étais engagé. C'est que ce n'est pas évident d'écrire une histoire en respectant tous les aspects d'un univers. Les auteurs de fanfictions l'ont bien compris puisque la plupart du temps, leur plaisir d'écrire vient de l'arrangement qu'ils font des univers dans lesquels ils s'inscrivent. On les accommode à sa sauce.
J'ai été trop ambitieux sur cette histoire. Non seulement je la voulais utile, m'imposant des impératifs qui ne me plaisaient pas, mais en plus j'ai tenté une expérience d'écriture. Afin de plonger le lecteur directement dans l'action, j'ai essayé d'écrire à la première personne est au présent, pour que l'action se déroule en même temps que la lecture. Mais c'est un style compliqué et en fait d'action, le personnage principal parle trop, puisque le lecteur participe aussi à ses réflexions en "temps réel", dirons-nous.
Bref, pour un premier essai dans l'écriture d'une histoire relativement longue, c'est un résultat assez maladroit. Sans compter que, publiant les chapitres dès que je les avais écris, je ne pouvais plus les modifier, ou très légèrement, et je devais donc rester sur la ligne bancale que je m'étais fixé.
Enfin, j'ai mis prêt d'un an, petit bout par petit bout, à arriver au bout de la vingtaine de chapitres de cette histoire et je suis quand même content de certains résultat même si l'ensemble n'est pas très gracieux.
Si malgré cette autocritique assez rude vous avez toujours envie de lire cette histoire, vous pouvez vous rendre sur la page de mon histoire sur fanfic-fr.net et j'espère que ça vous plaira quand même.
La saga Aliens
2122. Le Nostromo, vaisseau de commerce emportant un équipage de sept personnes, fait route vers la Terre chargé d'une cargaison de minerais. Il doit interrompre sa course pour répondre à un mystérieux message provenant d'une planète inexplorée. Après un atterrissage périlleux, l'équipage découvre les restes d'un gigantesque vaisseau extraterrestre. Explorant plus avant les soutes du vaisseau, l'un des membres de l'équipe, Kane, découvre une sorte de caverne remplie d'œufs et, voulant en inspecter un, se fait agresser par la créature arachnéenne qu'il contenait. Cette créature s'agrippe au visage de Kane qui est ramené inanimé au Nostromo de toute urgence… Une fois revenu à bord, il est placé en quarantaine avec le parasite toujours accroché à son visage : heureusement, au bout de quelques heures, ce dernier se détache et Kane revient à lui. Mais lors du repas qui suit son rétablissement, Kane est soudainement pris de convulsions violentes et sa cage thoracique explose, libérant un monstre qui menacera tout l'équipage.
Un peu d'historique pour commencer.
La création d'Alien vient évidemment en premier lieu de ses scénaristes, Dan O'Bannon et Ronald Shusett. Ces deux là s'entendaient comme larron en foire et, souvent comme les larrons en foire justement, ils n'étaient pas bien riches. Du coup, l'un hébergeait l'autre mais je ne saurai plus dire lequel a fait quoi (Quoi ? Je suis un historien né, ça se voit pas ?). La première partie du scénario s'écrivit facilement selon leurs dires. Vint le problème principal, comment introduire la créature alien dans le vaisseau spatial. C'est au beau milieu de la nuit que l'idée lumineuse vint à l'un des deux auteurs (oui, je ne sais toujours pas lequel, ça fait longtemps que j'ai vu ça). Il alla donc réviller son camarade pour lui déclarer (approximativement mais c'est dans cet ordre d'idées) : « Je sais comment on va faire, faut que la créature viole un membre d'équipage ». Le deuxième compère sauta de joie. C'était répugnant, mais Alien était né, le reste du scénario coula de source.
Passons maintenant aux producteurs. Les pauvres se morfondaient dans leur bureau. Leur problème ? La Guerre des étoiles explosait le box office, l'ouverture aux films de SF en masse était béante et aucun scénario digne de ce nom n'était entre leurs mains. Lorsqu'un jour celui d'Alien se pointa et ils sautèrent de joie (eux aussi, le monde du spectacle est fascinant, vous savez). Dès la première lecture, ils trouvèrent le scénario très mauvais. Ce n'était pas très engageant pour faire un film. Mais l'un d'eux repéra une scène qui, à elle seule, valait le coup de faire le film. Cette scène bien sûr, c'était la fameuse explosion de poitrine au moment où l'alien naissait. Ils ont donc remanié entièrement le scénario puis se sont mis à la recherche d'un réalisateur.
Ils trouvèrent Ridley Scott, encore très peu célèbre, bien qu'ayant fait un premier film remarqué par la critique, les duettistes. Scott n'aimait ni la SF, ni l'horreur, et Alien ne lui convenait donc pas des masses (on dirait qu'ils ont tous mis de la mauvaise volonté à faire ce film, c'est à peine croyable). Pourtant il accepte pour des raisons qui, du coup, sont assez obscures. Il cherche à donner un ton très différent cela dit et découvre l'artiste tourmenté H.R. Giger qui donna le visuel artistique au film, notamment celui de la créature. Ridley Scott aura ensuite une idée de génie, il demande à ce qu'on coupe les décors. Il venait de remarquer que l'équipe de décors avait fait des plafonds magnifiques e qu'on ne les voyait jamais. Il ordonna donc de rabaisser les décors ce qui eut le double avantage de permettre de voir les plafonds et de donner un sentiment très particulier de claustrophobie qui envahira tout le film.
Tout le génie du premier film tient là. Dans des espaces de sous marins, les acteurs donnent l'impression d'être déjà pris au piège et la tension s'accumule peu à peu. Le premier film de la série est, de toute évidence, le plus terrifiant.
Enfin, pour la sortie du film, un petit génie de la production à une fameuse idée de phrase d'accroche (maintes fois reprises et détournées par la suite) pour l'affiche et la bande annonce : « Dans l'espace, personne ne vous entend crier ».
Avec tout ça, Alien le huitième passager provoque des attroupements et des files de plusieurs rues de long devant les cinéma, entrainant la gloire de la série et celle de Ridley Scott.
La version DC :
Disponible en simple DVD ou dans le coffret de la quadrilogie, chaque film de la série a sa version longue ou director'cut.
La version director'cut de Alien, le huitième passager propose des scènes tout à fait dispensables. La première idée est plutôt bonne, remanier le montage du film (notamment raccourcir le passage entre deux scènes) pour réactualiser le rythme du film original. De fait, malgré l'ajout de scènes supplémentaires, le film fait 4 minutes de moins que l'original. Mais on comprend pourquoi ces fameuses scènes ont été retirées de la première mouture. Non pas qu'elles soient mal faite, mais elles n'ont pas de place dans le film. Honnêtement, il vaut mieux lui préférer la première version.
Aliens, le retour (1986)
2179. Après avoir dérivé 57 ans dans l'espace, Ellen Ripley est rapatriée sur une station spatiale. La compagnie qui l'employait la somme alors d'expliquer la perte de la cargaison et de l'équipage du Nostromo, mais personne ne la croit : en effet la planète LV-426 d'où selon elle provenait la « chose » a été colonisée depuis plusieurs années et une communauté y vit en toute quiétude. Ripley est donc dégradée et renvoyée à la vie civile.
Mais bien vite son avocat la recontacte : on a perdu toute liaison avec les colons et un bataillon de Marines coloniaux va être envoyé sur place pour enquêter. Il lui demande de les accompagner. Ripley hésite, mais s'étant vu promettre que la créature serait « détruite » et que sa licence de vol allait lui être restituée, elle accepte de partir... Arrivant sur la planète avec les Marines, toute la colonie reste introuvable. Par contre les aliens sont bien là, nombreux et acharnés. Une bataille musclée s'engage pour regagner le vaisseau.
Le succès du premier alien amenait forcément, dans l'esprit des producteurs, à en faire un second. Mais ils eurent la bonne idée (rare pour ce genre de personnes) de ne pas se précipiter et de chercher un réalisateur qui serait à la hauteur. Toujours dans l'idée de prendre un jeune réalisateur au début de sa carrière, ils s'intéressèrent à un homme qui n'avait jusque là fait que deux films, Pirahnas 2 : les tueurs volants et... Terminator. Le deuxième ayant rencontré son petit succès planétaire, les producteurs décidèrent d'embaucher James Cameron.
Cameron débarqua donc dans la production qui lui donnait de très gros moyens. Suffisamment important en tout cas pour la démesure du bonhomme qui allait s'en donner à coeur joie. Et quelle démesure. La première idée du réalisateur est de vouloir des « spaces marines », un corps de soldat de l'espace, ce qu'il n'avait jamais vu avant et qu'il rêvait de créer sur écran, ce qui donnera le ton un rien bourrin quand même du film. La seconde idée, c'est de vouloir montrer la créature qui pond les fameux oeufs, et donc de créer la reine des aliens, créature énorme dans un film énorme.
Mais Cameron n'est pas non plus dépourvu de toute psychologie. Durant le film, il appuie notamment sur le besoin de materner de Ripley en introduisant le personnage de Newt, une petite fille, dernière survivante de la colonie
Là encore, l'enrobage du film est également bien ficelé, notamment la musique qui sera reprise dans de nombreuses bandes annonces et films divers.
La version longue :
Un peu comme le premier film, les scènes rajoutées ne sont pas tout à fait indispensables au film, mais elles se laissent voir sans problèmes. La première montre Ripley dans la station, où elle apprends que sa fille est morte... de vieillesse. Forcément, ça fout un coup et ça introduit le besoin maternelle. Ensuite, on voit un peu la vie de la colonie (avec un hommage au Shinning de Verhoeven) et la façon dont le premier colon est touché. La troisième montre une scène assez angoissante où les aliens se font charcuter en masse par des mitrailleuses automatiques qui risque de se retrouver à court de munitions. A voir donc mais ce n'est pas vital.
Alien 3 (1992):
Suite à un problème sur le vaisseau qui les ramène vers la terre, les rescapés du précédent épisode en hibernation sont éjecté en urgence.
La capsule vient s'écraser sur Fiorina 161, une planète-prison peuplée par de dangereux criminels qui forment une confrérie mystique. Ripley est la seule survivante du crash. Les détenus accueillent froidement la rescapée qui constitue pour eux une tentation. Mais Ripley a un doute : se pourrait-il que l'incendie à bord du Sulaco ait été provoqué par un Alien ? Voulant en avoir le cœur net, elle demande au Docteur Clemens - avec qui elle s'est liée d'amitié - d'effectuer une autopsie sur le corps de la petite Newt. L'investigation ne donnera rien. Les corps de Newt et Hicks sont incinérés. Au même moment une créature jaillit du ventre de Spike, le rotweiller d'un des détenus. Une course contre la mort s'engage, surtout qu'il n'y a aucune arme dans la prison. Ripley et les prisonniers devront redoubler d'ingéniosité pour avoir la peau de la bête.
La production de Alien 3 est un cas d'école (ou devrait l'être) dans tous ce qu'il ne faut pas faire si vous voulez un film réussi. Le parcours chaotique du film a beaucoup fait parler de lui en tout cas.
Les producteurs ont cette fois-ci embaucher le très prometteur David Fincher qui réalise là son premier film. Ce fut là leur seule bonne idée.
Tout d'abord, le scénario était à peine terminé que la production débutait. Résultat, l'histoire subit plusieurs changements importants alors que le tournage était en cours. Fincher, tout jeune réalisateur, a du mal à se faire entendre, malgré sa détermination et le soutien de l'équipe et des acteurs, face à la production. La tension est donc presque palpable dans les studios. Fincher réussira néanmoins à montrer son style personnel et à accentuer la tension du film ressemblant beaucoup à celle du premier, partant déjà sur une idée de devoir confronter un alien à un groupe de personnes sans armes. Bref, les cadavres pleuvent.
Malheureusement, les producteurs monteront le film aux hachoirs et Fincher reniera sa première oeuvre. Heureusement est arrivé...
La version longue :
La première version d'alien 3 sauvait un tant soit peu les meubles. Mais il faut avoir vu la version longue du film pour comprendre à quel point ce film fut complètement gâché. Suite à un film passable, on découvre un putain de chef d'oeuvre (qui souffre néanmoins encore de quelques défauts de la version initiale, ça ne s'efface pas comme ça). On redécouvre totalement le film de Fincher à travers quelques scènes qui ne semblent pas importantes mais qui permet de mieux comprendre les personnages et leurs actes. On découvre aussi qu'à l'origine, le film se découpe en deux parties, séparées par la première capture de l'alien, libéré ensuite par un fanatique croyant vendre son âme au diable, ce qui donne tout son sens au mysticisme présent durant tout le film, qui auparavant ne servait qu'à appuyer l'ambiance un peu décalée du film.
Un bon conseil, Procurez-vous la version longue à tout prix.
Alien, la résurrection (1997)
Deux cents ans après le suicide de l'officier Ellen Ripley, une équipe de généticiens clone la jeune femme afin de récupérer l'alien vivant en elle, qui n'est autre qu'une reine. À leur grande surprise, le clone de Ripley a hérité de certaines caractéristiques génétiques de l'alien et ce dernier possède en partie la mémoire de Ripley. Afin d'étudier cette fascinante espèce et de lui permettre de se reproduire, les scientifiques font appel à des pirates de l'espace qui leur fournissent des « cobayes humains » pour héberger les embryons d'alien. Mais une fois nés, les nouvelles créatures ne tiennent plus en place et s'échappent.
_ Tiens, ça fait longtemps qu'on a pas fait un alien, non ?
_ Et comment tu veux qu'on fasse ? Le personnage principal est mort.
_ Ohla, t'as jamais entendu parlé de génétique toi.
Ce doit être à peu près la conversation qu'on eut les producteurs avant de lancer Alien, la résurrection. Et de résurrection, c'en est une sacrée. Personne ne voyait vraiment comment relancer la machine après l'horreur que fut le tournage d'alien 3. Il flottait dans l'air une certaine rumeur de faire Alien vs predator et les quelques âmes encore conscientes des réalités (Sigourney Weaver en tête) se sont précipitées pour arrêter cette aberration (malheureusement, ça n'a fait que retarder l'inévitable catastrophe).
Cette fois-ci, les producteurs reprennent la formule d'aliens, le retour et engage un réalisateur qui a fait ses preuves avec le français Jean Pierre Jeunet, dont le style particulier est bien reconnaissable. Cette fois-ci, on attend quand même que le scénario soit écrit (par Joss Whedon, créateur de la série « Buffy contre les vampires ») avant de lancer le tournage, ce qui n'est pas une bête idée ma foi. Jeunet ramène autour de lui une petite équipe de frenchies qu'il connaît bien, dont l'acteur Dominique Pinon, le spécialiste des effets spéciaux Pitof (qui réalisera plus tard « Vidocq » et « Catwoman ») et l'excellent directeur de la photographie Darius Khondji.
Après le carcan d'alien 3, Jeunet dispose d'une grande liberté d'action pour mettre son univers en place et peut s'appuyer sur un très bon casting comptant, en plus de Sigourney Weaver et Dominique Pinon, l'excellentissime Ron Perlman que Jeunet a déjà fait jouer dans « la cité des enfants perdus », qu'on voit régulièrement dans divers films grâce à sa tête bien reconnaissable (L'ultime souper, Blade 2, le nom de la rose dans le rôle marquant du simplet, la guerre du feu, stalingrad, cronos,... enfin bref, il est partout) et qui endossera plus tard le rôle de Hellboy dont le deuxième opus arrive dans les salles. On peut aussi voir Winona Ryder, qu'on ne présente plus, et Michael Wincott, autre « gueule » du cinéma américain, habitué aux rôles de méchant et aux seconds rôles qui a également participé à plusieurs grands films (the doors, robin des bois prince de voleurs, 1492 Christophe Colomb, les trois mousquetaires, the crow (c'est lui le grand méchant), dead man, strange days,... ).
Sur un scénario assez basique, Jeunet se doit donc de développer son style visuel pour marquer les spectateurs, ce qu'il arrive à faire notamment à travers la scène sous l'eau suivie, à un rythme effréné, de celle de la grande échelle (dis comme ça, ça a l'air de rien mais ce sont quand même les moments les plus intenses du film). On a également droit à la création originale du film, le nouveau né alien, hybride entre l'homme et l'alien, créature particulièrement sanguinaire et relançant un moment le sentiment maternel de Ripley remontant à deux épisodes (faut suivre). Malgré le fait que la nouvelle créature n'ait pas toujours été appréciée par les fans, je la trouve, personnellement, tout à fait bien utilisée. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde.
La version longue :
Là encore, pas grand chose à voir. Jeunet coupe certaines scènes qui sont intéressantes sans être indispensables et qui n'apportent rien au film. Certains remaniements sont même tout à fait superflus (la nouvelle scène d'introduction ridicule) et il est donc conseillé de s'en tenir à la version initiale.
Alien vs predator (2004) :
En l'an de grâce 2004, des producteurs vidés de leur imagination se base sur des jeux vidéos et des bds pour relancer deux franchises mythiques du cinéma qu'ils vont sciemment saboter. Non, je ne parlerai pas ici des immondices qu'ont été les deux alien vs predator, sauf pour dire tout le mal que j'en pense, qui n'ont pour autre but que de massacrer deux monstres sacrés des salles obscures. Ceux qui ont commis ces horreurs devraient tous être sacrifiés dans un rite satanique au fond d'un marais pestilentiel. Et ça, c'est parce que je suis quelqu'un de gentil.
Irrécupérables, les films massacrent non seulement les deux séries, mais en plus, ne respectent même pas les matériaux d'origines, à savoir la bd et les jeux vidéos.
Toute personne fan de l'une ou l'autre des séries, ou tout simplement quelqu'un qui s'y connait un tant soit peu en cinéma, refusera toujours de considérer que les AVP font parti de l'une ou l'autre des sagas.
Rappelons que la phrase d'accroche du premier film était néanmoins bien trouvée : « quelque soit le vainqueur, nous serons tous perdants », oui, surtout ceux qui ont payé pour voir ça.
Et ensuite ?
Malgré le passage foireux des AVP, il semblerait que les producteurs ne soient pas prêts de lâcher le filon des aliens. Plusieurs idées sont possibles pour continuer la série originelle allant d'un nouveau scénario basique (encore un mec qui se fait « entuber », qui donne naissance à une créature et ça repart comme en 14) à l'exploration plus intensive de la mythologie créée par les films (les aliens viennent forcément de quelque part, et si on allait voir leur planète ?). Bref, espérons que la saga n'est pas terminée et surtout que les erreurs passées auront permis d'apprendre une bonne leçon.
Mais où est-ce qu'on achète ces peluches là, bon sang !!!!!!
lundi 20 octobre 2008
C'est p't être con, mais tout est con alors
Métro, boulot, dodo... j'avais toujours espéré ne pas en arriver là. Comme tout le monde j'imagine. Et pourtant, faut bien. Mais à la limite quand vous faites un boulot sympa, ça passe. C'est quand vous lever le matin devient une double corvée que c'est problématique.
Une double corvée ? Ben oui. Déjà, faut se lever. Et même quand je faisais des boulots qui me plaisaient énormément, j'ai toujours eu du mal. Y'a rien à faire, se lever est psychologiquement un chemin de croix, quoi qu'on fasse. Et là où ça devient doublement galère, c'est de se lever pour faire quelque chose qui vous déplait horriblement.
Pourtant j'aime bien mon boulot en soi, à savoir un petit sociologue de terrain qui réalise des diagnostics et enquêtes à la demande. Tout le problème de ce travail, c'est que le terrain varie énormément, donc qu'on peut se retrouver d'une très bonne place à une très mauvaise.
Actuellement je travaille dans une structure très sympathique qui est tout à fait en accord avec ce que je fais et comment je le fais. Là dessus, c'est le nirvana. Le problème, c'est que mon enquête s'adresse aussi à plein d'autres gens qui, ne m'ayant pas embauché, se demande ce que cet énergumène est venu foutre là. Et dans le milieu actuel, on ne fait pas que penser ce genre de choses, on vous le fait savoir à voix haute.
Résultat, alors que dans mon ancien boulot je me sentais comme un poisson dans l'eau, là, ce serait plutôt un poisson, encore, mais dans un champ de mines. On me dira à raison que ça fait parti du job. Quand on enquête, y'a des gens que ça inquiète et qu'il faut rassurer. Mais le problème n'est pas là. Ce matin encore, j'ai passé un quart d'heure au téléphone avec une personne qui devait distribuer un questionnaire de ma réalisation auprès de ses collègues mais qui émettait de sérieux doutes sur certaines parts du dit questionnaire et qui refusait finalement de le diffuser. Là, on a réussit à s'entendre quand même (ils ne rempliront que la troisième partie en fait, c'est toujours ça de pris). Mais bon, on ne tombe pas sur des gens prêts à négocier à chaque fois.
Jusqu'à présent, tout le monde a répondu à mes questions, que ce soit par entretien ou par questionnaire, mais on sent quand même pas mal de réticences. Il faut savoir que je me plaît dans la structure où je suis mais que c'est la seule qui accepte vraiment ce que je fais, notamment parce que c'est eux qui l'ont demandé. Mais le reste à d'autres points de vue et ne démord pas du fait que mon intervention devrait être aussi utile qu'un tableau blanc quand il ne vous reste que des craies.
Là où c'est plutôt injuste, c'est que ces points de vue existaient largement avant mon arrivée et qu'on m'a de suite catégorisé dans celui que défend mon lieu de travail. Avec le temps très court qui m'a été accordé pour mon enquête, je n'ai pas pu informer tout le monde que mon travail est objectif, donc que je me réfère d'abord à mes connaissances et à mes compétences en sociologie avant de prendre le premier point de vue venu. Mais cela ne convainc pas les quelques personnes que j'ai pu rencontrer de visu. Tout a été conclut avant même mon arrivée. Les objectifs, la méthode, les questions,... rien ne va parce que ce n'est pas avec eux qu'on a travaillé mais avec d'autres.
Ce qui est amusant, c'est qu'à force d'être constamment remis en question par des gens qui ne veulent pas comprendre ma démarche, ces mêmes gens me poussent vers les seuls qui me soutiennent, à savoir ceux avec qui je travaille. En gros, en doutant de mon objectivité dans cette affaire, il me pousse vers la subjectivité qu'ils me reprochent. Le fait d'en être conscient va me forcer à m'interroger là-dessus lors de la rédaction du rapport final mais je serai présomptueux de penser que je peux éviter toute influence.
Enfin bref, tout ça pour dire que ce n'est pas très motivant d'être à ma place en ce moment. L'avantage, c'est qu'un temps très court de travail va me permettre de retrouver mon ancien bureau plus rapidement. Encore deux semaines et je suis rendu. Ouf !
La seule question que je me pose c'est ce que je vais bien pouvoir dire dans ce rapport. Parce que évidemment, je sais déjà qu'il ne plaira pas à tout le monde, donc qu'il va surement se retrouver au placard vite fait (c'est également très motivant, non ?). Du coup, est-ce que je me permet de dire certaines vérités qui feront mal ? Ou je la joue gentil couillon pour être sûr d'avoir encore du boulot dans le domaine ? Je suis partagé. Mais écrire un long article sur un blog, ça sert aussi de défouloir. On verra ça à tête reposée.
lundi 13 octobre 2008
Koulou à Lexy les 8 et 9 novembre
Ben en fait voilà, tout est dit dans le titre. Le grand, le superbe, l'immense Koulou sera au festival bd de Lexy (54) pour dédicacer sa fabuleuse première oeuvre, Le monde de Titus : L'île aux tortues dont j'ai déjà dit tant de bien ici et que vous pouvez toujours acheter sur le site de l'éditeur.
La particularité de cette dédicace par rapport aux autres ? C'est que, enfin, il vient près de chez nous et donc on va pouvoir aller le rencontrer et se faire dédicacer nos exemplaires de Titus. Je n'ose imaginer la valeur que prendra le mien par la suite puisque mon édition est déjà un collector (en fait, la couverture a été posée à l'envers donc pour lire mon Titus je dois commencer par la fin en mettant la tête en bas (du livre, pas la mienne (j'ouvrirai pas un peu trop de parenthèses là ?))).
Bref, pour tous ceux qui sont près de Lexy (54 (je l'ai déjà dis (merde, je recommence))), je vous conseille fortement d'aller au festival bd, puis une fois que vous aurez vu Koulou vous pourrez aussi aller voir d'autres gens, moins important certes mais quand même, tel que l'auteur de Bob Morane ou Wozniak, l'invité d'honneur (quoi ? C'est pas Koulou ?) qui a fait l'Histoire de France (Fluide glacial) la série pour la jeunesse Alice et Léopold (Dupuis), ou encore la série Zone 51 (bamboo).
Allez, venez tous à Lexy, ça va être Karam. Youch ! Youch ! Youch ! (Si tu n'as pas compris cette phrase, tu n'as pas lu Titus, c'est très mal. Bouh !)
mardi 7 octobre 2008
Pétition pour continuer le "plan maladies orphelines"
En temps de crise, le gouvernement a trouvé un moyen de faire des économies, ne plus soigner les malades de maladies orphelines en arrêtant le plan homonyme fin 2008. La Fédération des Maladies Orphelines s'insurge et lance une pétition pour demander à l'état de relancer ce plan, à défaut de plan Paulson 3.
Pour ceux qui n'aiment pas les pétitions, je vous comprends. On ne sait jamais vraiment si ça va servir à quelque chose mais, dans le cas présent, une grande association s'engage pour porter la protestation face aux élus. On peut raisonnablement faire confiance à la FMO pour porter son projet comme il le mérite.
Le texte de la pétition :
Nous: malades, enfants, parents, amis, sœurs, frères, proches, maris, femmes, compagnons, professionnels de santé, voulons marquer notre inquiétude. Inquiètes et inquiets, nous le sommes de la fin programmée par le gouvernement du Plan Maladies Rares.
Perfectible, ce Plan mis en place en 2005 et s’achevant fin 2008 a permis aux 4 millions de malades souffrant d’une des 8000 maladies orphelines de briser le huis clos de l’invisibilité et, pour nombre d’entre eux, d’entrevoir l’espoir.
L’espoir de ne plus entendre résonner, de consultations médicales en urgences hospitalières, les paroles du refrain de l’errance : « je ne comprends pas de quoi vous souffrez ».
L’espoir de savoir qu’enfin dans des laboratoires on tente de comprendre un mal singulier.
L’espoir que dans les facultés, les médecins de demain entendent parler des maladies orphelines.
L’espoir que la vie quotidienne de dizaines de milliers de familles soit facilitée par des aides concrètes.
L’espoir que cesse le combat permanent des familles contre la méconnaissance des administrations.
Et qui sait un jour, cet espoir encore inaccessible aujourd’hui de ne plus souffrir, en bénéficiant de traitements probants pour nos maladies.
Dramatique, le désengagement de l’Etat transformerait chaque jour de l’année 2008 en un pas de plus vers le retour à l’invisibilité meurtrière. Refusant cette fatalité, nous nous mobilisons en demandant solennellement au gouvernement de ne pas oublier les 4 millions de malades porteurs de maladies orphelines.
Avec la Fédération des Maladies Orphelines et les associations de malades nous demandons un Plan d’amélioration pour poursuivre et renforcer la prise en charge des maladies orphelines et souhaitons:
la reconnaissance par tous de la spécificité des maladies orphelines;
le fléchage des dépenses et des actions prévues par le Plan;
la poursuite de l’engagement financier spécifique de l’Etat dans la recherche sur les maladies orphelines;
l’amélioration et le développement de la lutte contre l’errance diagnostique;
la fin de l’arbitraire dans les décisions de prise en charge des soins;
l’amélioration de l’accès aux prestations sociales existantes pour les malades et leurs proches.
Signer la pétition
Le site de la FMO
dimanche 5 octobre 2008
Si les gens ordinaires se comportaient comme Monsanto
Si les gens ordinaires se comportaient comme Monsanto
_ Hey. Vous voulez goûter un peu de ce truc ?
_ Pas pour moi. J'ai entendu dire qu'ils étaient douteux.
_ Pas moi. je m'inquiète sur les effets à longs termes.
_ Trop tard. J'en ai versé dans vos verres tout à l'heure parce que je pense que c'est sans danger.
mercredi 1 octobre 2008
Série : Scrubs
Tiens, je me sens d'humeur à écrire un article sur une série télé. En gros, cela signifie que je suis complètement crevé et incapable de me concentrer sur le boulot et qu'il me reste un peu moins d'une heure à tuer avant de rentrer à la maison. Mais dans la première version, ça fait moins glandeur.
Quelques jours auparavant, c'est à dire avant-hier, je m'aventurai par hasard dans un centre commercial à la recherche de cassettes audios pour les besoins de mon travail (Ah ! Vous voyez que je bosse !) consistant à interroger des gens sur ce qu'ils savent déjà tout ça pour pouvoir le leur mettre devant la face le moment venu. C'est bizarre, mais c'est comme ça. J'ai trouvé ce que je cherchai et bien plus encore car je tombai bientôt en pâmoison devant le coffret de la saison 6 de Scrubs dont j'ignorai totalement la sortie. Je me fraie donc un chemin jusqu'à la caisse parmi la foule (un mec de 120 kilos barbu et chevelu qui tombe en pâmoison devant le rayon « série tv », ça se remarque), je rentre chez moi et j'attaque direct le premier DVD.
Mais je ne vous raconterai pas ce que j'ai vu, étant donné que je connais pas mal d'autres fans de la série qui lisent ce blog. Bref, pour ceux qui ne connaissent pas, Scrubs, c'est quoi ? C'est une série télé (la vache, le scoop) médicale qui raconte de façon plus ou moins burlesque le quotidien de trois jeunes internes qui débarquent à l'hôpital. Voilà en gros le pitch, ce qui permet bien évidemment de faire n'importe quoi avec par la suite. Et les auteurs ne se sont pas gênés pour aller de la vanne qui passe presque inaperçue au délire totalement irréel.
A l'instar de l'amie Varbla (lien vers son blog dans « Les amis » vous pouvez pas vous tromper), je vais vous faire les points forts de la série.
Les personnages :
Soyons clair, tous les personnages de la série sans exception sont totalement barrés et irrécupérables. Ils ont tous un grain, une araignée au plafond, une case qui manque... au choix. La plupart du temps ça ne se voit pas trop et ça leur permet surtout de balancer leur délire sans paraître totalement décalés. Le héros est atypique, un bon médecin tout en étant totalement infantile et prenant ses rêves pour des réalités. Le reste de la galerie comporte son meilleur pote, chirurgien black aux raisonnements simplistes ; sa meilleure amie continuellement paumée avec qui il a entretenu une relation sexuelle compliquée ; la femme de son pote, une latino qui impose sa loi ; le mentor qui se fiche complètement de tout, en particulier de lui, et aux crises de colères mémorables ; le directeur d'hôpital diabolique ; l'avocat suicidaire ; le concierge psychopathe ; le chirurgien ultra-macho et crétin finit ; le médecin légiste qui perd les cadavres ; et une tripotée d'autres gens tous du même tonneau.
Les second rôles :
C'est très simple, pour être distingués des rôles principaux, les seconds rôles sont encore plus barrés et ça doit se voir.
Les fantasmes :
Le personnage principal ne cesse de fantasmer la réalité. Idée scénaristique très intéressante qui permet aux auteurs de plonger leurs personnages dans des « rêves » totalement délirants. L'atout principal de la série, c'est incontestable.
Les acteurs :
Tous magnifiques du rôle titre aux figurants. L'acteur principal, Zach Braff (également réalisateurs de quelques épisodes et réalisateur/acteur de « Garden state » avec Natalie Portman, un film à voir absolument), campe un personnage drôle, attachant et totalement à la masse, passant plus de temps à rêver que dans la réalité. Après, je pourrai vous citer tous les autres mais, à moins que vous ne connaissiez la série, ça ne vous dirait rien. Ils sont tous excellents mais peu connus.
Le réalisme :
Et oui, malgré tout ce que j'ai dit au dessus, Scrubs reste une série médicale crédible dont le but est de vraiment raconter le quotidien d'un hôpital. Certaines choses délirantes se basent sur des faits réels, rapportés par des professionnels. Et la série comporte certains passages amers, tristes, tendres,... bref, une bonne palette de sentiments tous très bien équilibrés. Je suppose que ce ne doit pas être facile.
La musique :
Je sais pas comment ils se débrouillent. Mais la BO est toujours excellente.
Bon, maintenant passons aux points faibles :
Euh... :
Ben en fait, j'en vois pas. Non c'est vrai. Je crois que je n'ai jamais autant rit devant une série, même devant un film. Parfois, j'ai même était obligé d'arrêter le DVD parce que je n'entendais plus ce que les personnages disais. Avec Scrubs, même les vannes lourdes sont géniales.
En conclusion, Si vous n'avez pas encore compris qu'il faut à tout prix voir Scrubs, alors je ne peux rien pour vous. Allez, pour vous faire plaisir, un petit extrait :