« Jurassic world » a une recette très
simple. Prenez la trame du premier « Jurassic park » (« On va
visiter un parc de dinosaures. Oh, non, ils s'échappent ! »),
mélangez avec de gros morceaux d' « Aliens » de James Cameron («
Et si on mettez des caméras à nos militaires comme ça on les verra
se faire dégommer à la télé ? ») et rajouter quelques pincées
de mièvrerie (« _ Nos parents divorcent _ Quel intérêt pour le
film ? _ Aucun. Je disais ça comme ça. »). Secouez le tout dans un
shaker d'improbabilité (« Hé copain raptor, tu m'aides à buter le
gros vilain dino mutant ? _ Bien sûr copain Trex, les amis c'est
fait pour ça. ») et vous obtenez la dernière bouse blockbusterisée
du moment.
Bref, 2 heures de réalisation molle et pas inspirée
servie par des acteurs en roue libre et une musique qui ne fait que
torturer celle de John Williams. On regrette vivement le premier «
Jurassic parc » à la vision de cet improbable... chose. Là où
Spielberg (crédité en tant que producteur mais ça m'étonnerai
qu'il se soit approché du plateau) avait iconisé le Trex lors de sa
première et splendide apparition, « Jurassic world » le ridiculise
(pas foutu de rattraper une fille qui court en talons haut, bravo
titi).
En conclusion, visionner de toute urgence le premier «
Jurassic park ».
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