mardi 30 septembre 2008

De la neige sur Mars


Une image du téléscope spatial hubble

Encore une super info du nouvelobs.com :

Un laser porté par la sonde a détecté de la neige qui tombait de nuages à environ 3km de sa base actuelle, dans les plaines arctiques du nord de la planète rouge.

La sonde Phoenix a découvert des traces d'eau anciennes sur Mars, et a aperçu, pour la première fois, de la neige tomber sur la planète rouge, ont révélé lundi 29 septembre les scientifiques qui pilotent la mission.
Les analyses de sol ont permis de découvrir deux minéraux présents dans l'eau quand elle se présente sous sa forme liquide. Les scientifiques ont identifié du carbonate de calcium, présent dans la craie et le calcaire, et du silicate.
Un laser porté par la sonde a détecté de la neige qui tombait de nuages à environ 3 km de sa base actuelle, dans les plaines arctiques du nord de Mars. Toutefois, elle avait disparu avant de toucher le sol.

Une zone habitable sur Mars ?

Une des principales découvertes de cette mission est d'avoir pu prouver la présence de glace sur Mars. Les chercheurs soupçonnaient depuis longtemps que de l'eau gelée devait se trouver enfouie dans les plaines septentrionales, sur la base de mesures effectuées par un satellite en orbite.
La sonde a aussi montré que le sol était légèrement alcalin, et contenait des nutriments et des minéraux. La mission de trois mois sur Mars visait à déterminer si l'environnement de la planète pourrait être accueillant pour des êtres vivants.
"Y a-t-il une zone habitable sur Mars ? Je pense que nous approchons de cette hypothèse" a estimé le scientifique en chef de l'université d'Arizona, Peter Smith. Cependant, le sol est sec et aucune trace d'eau n'apparaît à la surface.

lundi 29 septembre 2008

Kansas : dust in the wind

Y'a des moments comme ça, on entend une chanson qu'on connait sans avoir jamais pu l'identifier. Et puis un jour, miracle, par un quelconque moyen, voilà que vous apprenez de qui il s'agit. C'est fou.
C'est un peu l'histoire qui m'ait arrivé avec cette chanson. Ayant une mémoire de poisson rouge alzeihmerien, un paquet de chanson me reviennent quotidiennement dans les oreilles et je me dis à chaque fois "bon ! Faut que je trouve qui chante ce truc", ce que j'oublie peu de temps après parce que la vie est ainsi faite.
Donc voilà quelques semaines de ça que, me rendant à un mariage, les mariés entament les danses sur cette chanson. Le bon côté d'avoir autant de monde rassemblé, c'est qu'il est au moins une personne dans le lot pour savoir de quoi il s'agit. Kansas, Dust in the wind. J'aurai mis longtemps à la trouver. Maintenant, je la lâche plus.



I close my eyes,
only for a moment, and the moment's gone
All my dreams,
pass before my eyes, a curiosity

Dust in the wind,
all they are is dust in the wind.

Same old song,
just a drop of water in an endless sea
All we do,
crumbles to the ground, though we refuse to see

Dust in the wind,
all we are is dust in the wind

Don't hang on,
nothing lasts forever but the earth and sky
It slips away,
and all your money won't another minute buy.

Dust in the wind,
all we are is dust in the wind
Dust in the wind,
everything is dust in the wind

mardi 23 septembre 2008

Pourquoi moi ?


Oui, je sais, je ne suis pas le seul à qui il arrive des trucs emmerdant et tout le monde se croit toujours être le seul sur qui tombe la foudre. Ce n'est pas faux, certes, néanmoins, attendez que je vous raconte mon histoire avant de juger. je vous préviens, vous allez avoir du mal à le croire, et pourtant c'est authentique.
Donc tout commença samedi soir, il y a deux semaines, lors de mon petit accident de voiture que je vous ai déjà conté il y a peu. Vous êtes également déjà au courant des répercussions premières de celui-ci. Mais l'aventure ne s'arrête pas là.
Résumons tout de même un peu. Un accrochage me contraint de faire réparer ma voiture, me laissant dans l'expectative pendant un certain temps avant que, finalement, la chance me sourit un peu et que l'assurance puisse tout prendre en charge.
Mais les vrais problèmes ont finalement commencé ici. En posant un nouveau capot et une nouvelle vitre de phare, le garagiste se rend compte que la direction de la voiture laisse à désirer et qu'un pneu en a largement pâtit. Petit conseil de celui-ci, se rendre dans un garage style Norauto pour qu'ils changent les pneus et voient le parallélisme (j'aurai dû me douter que ce serait un truc du genre, j'ai jamais été excellent en géométrie). Sur le conseil d'un de mes oncles, je vais donc au garage du Leclerc, moins cher pour le même boulot (mais j'ai pas fait de comparatif remarquez, j'avais autre chose à faire). Enfin quand je dis "je vais", je devrais dire "mon père va" étant donné que je devais aller travailler.
Sans men parler avant, la seule chose qu'il peut faire c'est changer les pneus. Le lundi matin donc, ma clio a de nouvelles semelles premier prix qui ont coûté tout de même 140 euros, ce qui, il est vrai, reste moins cher que certaines pompes.
Pendant ce temps, je me suis donc rendu au boulot avec la senic familiale. En début d'après-midi, un mec déboule dans le bureau où je m'échine à élaborer un questionnaire sociologiquement acceptable et compréhensible par le commun des mortels. Et les deux sont difficilement compatbiles. S'en suit un dialogue à la limite du surréalisme.

_ Ah, il est là le monsieur, fait le gars.
_ Euh... oui, il est là, je fais souriant mais pas trop à l'aise.
_ C'est à vous la senic grise sur le parking ?

Mon coeur se serre.

_ Oui.
_ Ben la vitre arrière a été cassée.

Là, je dois dire que, travaillant dans un centre social où je ne connais pas encore (et où je n'aurai d'ailleurs pas le temps de connaître) le public qui le fréquente, je pense de suite qu'un groupe de jeunes vient de fracturer la voiture, ce qui en plein jour, évidemment, est quand même plutôt insensé.
En fait c'est le mec qui est venu me voir qui l'avait explosé. C'est un ouvrier qui bossait sur le toît du COSEC devant le quel je m'étais garé et qui, se retournant avec un madrirer en main, a fracassé la pauvre vitre. Bref, je m'en voudrai un peu plus tard de ce passage de sarkozynite aïgue. Donc bon, je sors du boulot pour constater les dégâts, ce qui est rapide. Une vitre éclatée, c'est une vitre éclatée, point. Il faut remplir un constat d'assurance mais on en a pas. On prend donc un constat d'accident normal, ce qui me fait quand même le deuxième à remplir en une semaine et deux jours. C'est quand même pas mal. Je remplis donc ma partie sans trop de difficulté mais le chef de chantier, est quand même pas mal emmerdé puisqu'il ne peut pas remplir la deuxième partie en tant que conducteur. On s'arrange donc, il me laisse adresse et téléphone de sa boite et puis "y'a qu'à voir avec le patron".
Je dois dire que là où je suis content de moi, c'est que je réussis quand même à rester zen malgré deux problèmes automobiles en à peine 9 jours, ce qui est stressant. C'est fait, c'est fait. Pas la peine de gueuler en plus. Mais bon, faut reconnaître aussi que, dans les deux cas, je suis tombé sur des gens qui assument, ça aide.
Enfin bref, que faire ensuite. Je peux pas retourner au boulot et laisser la voiture ouverte sur le parking. On ne serait plus en crise de Sarkozynite mais en plein crétinisme carabiné. Coup de téléphone aux parents qui ont quand même le droit de savoir ce qui est arrivé à leur voiture et, malheureusement, personne ne peut venir faire l'échange. Je me résous donc à ramener la senic à la maison, heureusement, il ne faisait pas trop froid. Chaque bosse m'apporte son lot de morceaux de verre en moins. Heureusement que je n'ai pas choisis de rentrer par l'autoroute. Je rentre donc chez moi et laisse la senic au garage pour reprendre ma voiture aux pneus neufs, mais à la direction défaillante (et avec de nouveaux pneus je trouve que ça se sent beaucoup plus) et repartir aussi sec au boulot... où il ne me reste qu'une demie heure à faire durant laquelle je ne parviens évidemment pas à me concentrer.
Le lendemain matin, c'est à dire ce matin précisément, branle-bas de combat. On ne peut pas laisser la senic n'importe où et ma clio aime désormais à flâner de gauche à droite sans trop me demander mon avis. Pendant que mon père s'occupe d'aller récupérer un ami (qui a un problème de batterie, y'a des moments come ça...) puis d'aller à l'assurance (qui a le double de boulot depuis une semaine grâce à nous), je m'en vais donc au garage Leclerc pour resserrer bielles et autres trucs pour un montant qui devrait avoisiner les 600 euros. C'est touours moins cher qu'une autre voiture. Seulement, sur place, le garagiste m'envoie paître. Très gentiment d'ailleurs, mais paître quand même.
Avant de faire tout le bric à brac nécessaire, il est impératif de changer la crémaillère (on aurait mieux fait de la pendre) et pour se faire il faut se rendre dans un garage concessionnaire, à savoir le même qui m'avait refuser la réparation de la voiture la première fois (voir épisodes précédent) pour cause de vieillesse du véhicule. Et ça coûte une petite fortune.
Le garagiste renchérit sur le fait que effectivement ma clio est quand même bien vieille (c'est encore le premier modèle) et que les problèmes risques bientôt de se multiplier et "est-ce que ça vaut le coup de tout refaire maintenant", etc... Il aurait pu m'avoir comme client un certain temps mais il préfère me prévenir que ça ne vaut peut être pas trop le coup de me lancer dans des frais exhorbitant pour pouvoir payer encore plus tard.
Et me voici donc au boulot où je m'acharne à mettre assez de côté pour prochainement changer de voiture.
Et ça arrive souvent à tout le monde, ça ?

lundi 22 septembre 2008

A découvrir si ce n'est déjà fait : Lovecraft et Pratchett

Je me targue d'être un peu écrivain et très amateur. Je ne remercierai d'ailleurs jamais assez Mouton d'avoir créé Edenya où je ne cesse d'essayer de me perfectionner dans cet art, et qui, comparativement avec mes premiers essais, m'a déjà permis de progresser. Et c'est pas évident. En faisant des petits textes où l'inspiration joue au yoyo et où il est difficile de trouver le mot qui désignerait sans faille (et de manière élégante, s'il vous plaît) ce que l'on veut dire précisément, on mesure à quel point la distance est grande entre un grand auteur et une petite merde.

Toutefois, l'auteur se doit d'avoir sa propre ligne de conduite que même les plus grands ne parviennent pas à modifier. Si les influences sont multiples, elles restent souvent mineures. De fait, lorsqu'on regarde ce que disent les auteurs sur leurs influences, ils ne revendiquent souvent qu'un ou deux de leur maîtres, ceux dont ils ont sentis qu'ils les poussaient vers un changement profond de leur art. Actuellement, seuls deux auteurs ont changé radicalement ma façon d'écrire. Le premier est Howard Phillips Lovecraft. Le second, Terry Pratchett. Difficile de faire plus opposés, ou peut être pas.






Le premier écrit des contes d'horreur, malheureusement assimilés à de la science fiction (dû à un manque de reconnaissance de la littérature d'horreur quand elle ne provient pas d'auteurs contemporains comme Stephen King, selon moi) alors qu'il s'agit pourtant de deux genres différents (bien que liés sur certains points) qui mériteraient d'être reconnu pleinement pour ce qu'ils sont. Mais je m'égare (mais ça m'énerve aussi un peu).

Lovecraft donc, écrit des contes d'horreur que je pourrai qualifier de viscérale. Son but est de faire peur en évoquant l'inconnu, source de terreur reconnue depuis l'aube des temps. Seulement évoquer l'inconnu est forcément complexe puisqu'on ne sait pas de quoi il s'agit. Lovecraft a recours à une perception de l'esprit, plutôt que des choses. Avec lui, on sent ce qui approche sans jamais le voir, à part parfois ses quelques conséquences insufflant le suspens à l'intrigue. Lovecraft évoque l'impalpable, l'inqualifiable, l'insondable. Quelque chose dont on ignore tout et dont on ignorera toujours tout, même si on le voyait. De fait, la folie est une chose courante dans les récits de Lovecraft. Ses personnages qui se sont retrouvés en présence des horreurs qu'il imagine n'ont que rarement la capacité mentale de comprendre et d'interpréter ce qu'ils voient. Le résultat est souvent un être prostré ou un assassin fou furieux.

Le génie de Lovecraft tient dans cette façon d'amener cette horreur incompréhensible à la portée du lecteur mais de toujours le laisser imaginer qu'il n'a vu qu'un fragment infime de l'immensité qui se cache réellement derrière. Résumer Lovecraft à ses créatures gigantesques et tentaculaires (prétexte à de nombreux navets au cinéma) c'est faire preuve d'un manque de réflexions consternant. Dans les récits, tout comme dans les rares bons films s'en inspirant, les créatures de Lovecraft ne sont révélées (lorsqu'elles le sont) qu'à la toute fin de l'histoire, après avoir su distiller cette ambiance d'horreur inconnue, incompréhensible et folle qui nous dépasse totalement et devant laquelle il n'y a généralement qu'une chose à faire : Fuir à toutes jambes.



Cthulu dans sa cité cyclopéenne, l'une des créatures principale de la mythologie créée par Lovecraft




Pratchett, c'est autre chose. L'humour a toujours fait parti de sa façon d'écrire, du moins si l'on se base sur ses oeuvres de jeunesse dans lesquelles il se cherche encore. Mais en 1983, il écrit le premier roman des annales du disque monde et révolutionne la littérature fantastique. Le cycle des annales du disque monde représente une volonté de reprendre et parodier les grands écrits de fantaisie, notamment J.R.R. Tolkien, mais aussi d'y ajouter une parodie et une critique de notre monde moderne. A travers un mélange réussit (et c'est très dur) de différentes époques (antique, médiéval et moderne pour les principaux), Pratchett nous offre une sorte de fantaisie burlesque que n'aurait pas reniés les Monthy Pythons (je pense souvent à eux quand je lis ces romans).

Pratchett a non seulement une imagination débordante mais aussi une plume précise et libérée de toute convention pour nous en faire profiter. Les annales du disque monde sont devenues, avec raison, une oeuvre culte et adulée.

Le disque monde est donc un monde (sans dec' ?) plat et rond reposant sur le dos de quatre éléphants géant, reposant eux-mêmes sur la carapace d'une tortue, la grande A'Tuin, d'une longueur de plus de 15000 kilomètres. Et ce monde est plein à craquer de héros en tout genre, mais surtout de anti-héros généralement largués du début à la fin de l'histoire et sauvant le monde presque par hasard. Car notre société moderne, croquée par Pratchett, ne peut contenir de vrais héros mais toujours des personnages qui se retrouvent dans des situations qu'ils n'ont pas souhaitées et dont ils n'ont qu'une obsession : S'en débarrasser à tout prix et continuer à vivre tranquillement comme avant.





J'en veux un comme ça :


Et pour le plaisir, une petite digression trouvée totalement par hasard sur le net, la rencontre entre le disque monde et Cthulu :

vendredi 19 septembre 2008

The clio verdict


Bon ben voilà. Finalement c'était trois fois rien. De la tôle même pas froissée mais qu'on a dû changer quand même parce qu'elle ne tenait plus. Enfin bref, l'assurance va tout prendre en charge puisque les réparations, effectuées grâce à des pièces venant de la casse n'auront finalement coûté que 652 euros. Certes ce n'est toujours pas donné mais par rapport au remboursement maximal que j'aurai pu attendre (800 euros) et la prévision des réparations (2000 euros) je m'en tire quand même plutôt bien.

Ou presque.

Parce qu'en fait ma voiture avait déjà un problème avant l'accident au niveau de la direction. Et j'ai roulé avec sans le savoir. Résultat, j'ai une moitié de pneu lisse et je ne peux donc plus l'utiliser. Une moitié seulement, oui. Ce qui est bizarre mais symptomatique d'un problème de direction.
Donc probable retour au garage lundi pour poser de nouveaux pneus et voir comment ça évolue. Acheter de nouveaux pneus juste pour voir comment ils se font bousiller, c'est une riche idée. "Riche" en tout cas pour celui qui va me les vendre. Enfin bref, c'est de nouveau l'attente jusque lundi pour savoir combien ça va me coûter tout ça.

mardi 16 septembre 2008

Boum, quand votre voiture fait boum...


Et oui, ça peut arriver à tout le monde. Samedi soir donc, ce fut ma petite clio fort sympathique qui morfla du capot lorsque l'arrière d'une mercedes se prit l'envie de la voir de trop près. C'est vrai que ça arrive à tout le monde. Mais pourquoi à moi ?
Bref, comment cela s'est passé allez-vous me demandez ? A moins que vous n'en ayez rien à faire, mais dans ce cas, il va falloir attendre que j'explique aux personnes polies qui font mine de s'intéresser. C'est la moindre des choses. Voici donc le rapport des évènements façon constat.

"J'arrivai à un stop où stationnait déjà la voiture B. Celle-ci entama son virage vers la droite et je suivai naturellement le mouvement pour prendre ma place au marquage au sol. Seulement, à l'instar du petit poucet sans ses miettes de pain, la voiture B semblait ignorer le véritable chemin à suivre pour arriver à sa destination. Elle stoppa donc, m'obligeant à m'arrêter également, et recula. La distance entre nos deux véhicules était trop courte pour me laisser le temps de réagir et j'eus à peine le temps de poser la main sur le levier de vitesse que crac ça y était. Respectant les citoyens de la bonne ville de Metz qui, un samedi soir à 21 H, dorment déjà du sommeil du juste, je n'eus pas l'idée d'utiliser mon avertisseur sonore pour avertir (justement) mon confrère conducteur de sa maladresse."

Voilà succintement ce que les assureurs ne liront jamais car, évidemment, j'ai bêtement fait comme tout le monde et j'ai décrit l'accident avec l'imagination d'une huître même pas perlière. Cela dit, la personne qui m'est rentrée dedans était très correcte, ce qui n'est pas toujours le cas comme le confirmeront les lectrices de ce blog (on ne me reprends pas sur les vannes pourries et vulgaires s'il vous plaît, je suis encore sous le choc).
Reste donc que me voilà planté au beau milieu de Metz avec une vitre de phare en moins, un capot tordu et un pote qui a compris que la soirée était terminée. Bref, une fois le pote s'en retournant chez lui comme un brave piéton, me voilà parti pour retourner jusqu'à Thionville. Sauf que je remarque bien vite que mon moteur ne semble pas du tout chaud à cette idée. J'avais déjà abandonné depuis longtemps l'idée de m'en retourner par l'autoroute, mais je ne m'attandais pas à ne pas pouvoir dépassé les 50 à l'heure. Du moins, j'aurai peut être pu le faire, cela dit, au delà de 40, la voiture se mettait à trembler de manière bien inquiétante. Quelque chose devait râcler une roue lorsque je tournai à gauche ce qui m'obligea à proscrire une vitesse supérieure à 20 dans les ronds points. Evidemment, d'autres charmants utilisateurs du même itinéraire que moi s'en sont irrités mais le fabuleux pouvoir des warning les ont empêchés de m'insulter copieusement comme une merde.
On pourrait croire qu'une fois rentré chez moi, l'histoire se termine bien, ce qui est vrai pour la journée, mais en fait, le pire est à venir. Après entre en scène les assureurs et les garagistes. Loin de moi l'idée de vouloir discréditer l'une ou l'autre de ces importantes professions. Enfin, surtout la deuxième. Ma haine des assureurs remonte en effet à bien plus longtemps que mon accrochage. Je les aime pas. Ce doit être viscéral. D'un point de vue général, les gens qui vous font peur dans le but de vous refourguer quelque chose m'horripile. On peut y mettre évidemment les politiciens, les assureurs donc, les banquiers et pas mal de publicitaires.
Revenons-en à nos moutons comme je le disais à Christophe (private joke). Le premier garage agréé par mon assurance me refuse la voiture au motif qu'elle est tout bonnement trop vieille et qu'il ne compte pas "se faire chier avec ça". Ce doit être un bon boulot, garagiste. J'aimerai moi, quand je tombe sur des statistiques obscures ou des personnes incohérentes à interroger pouvoir dire "je me fais pas chier avec ça". Le monde ne serait-il pas beaucoup plus simple si on arrêtait de "se faire chier avec ça" ? Nonobstant donc le fait que l'ancien propriétaire de ma voiture (en qui j'ai toute confiance) avait toujours parfaitement entretenu son véhicule qui a toujours tourné comme un charme, nonobstant également le fait qu'en tant qu'agréé par une assurance qui lui envoie des clients, la moindre des choses serait d'accepter ces clients, je me fais donc jeter comme un malpropre de l'automobile.
Qu'à cela ne tienne, je me rends dans un second garage, moins obtus du ciboulot mais non agréé. Le problème c'est que du coup les assurances vont prendre encore plus de temps. Surtout que l'assurance de mon "accidenteur" est luxembourgeoise. Bref, à un moment je serai remboursé, mais c'est difficile de dire quand.
Enfin, quand je dis "remboursé", l'assurance veut bien aller jusqu'au prix de la voiture à l'argus. Nonobstant (j'aime bien ce mot) le fait qu'elle roule parfaitement bien, elle est trop vieille. Encore. C'est amusant quand même parce que, techniquement, plus une voiture est vieille, plus on a cotisé à cette même assurance censée nous aider en cas de pépins. Mais en réalité c'est l'inverse, plus longtemps vous cotisez avec la même voiture, moins vous serez dédommagé en cas de besoin. Le monde de l'arnaque est vaste.
Bref, ma voiture vaut actuellement dans les 800 euros, je n'ai pas à en espérer plus, dixit l'assurance. Problème, avec ça, on peut seulement me remplacer le verre du phare et me mettre un autre capot, si tous les deux sont récupérés à la casse. Car, selon l'estimation du garagiste, si le moteur est touché, on monte à 2000 euros de réparations. Là encore, sans parler de la direction qui, lors de mon périple Metz-Thionville by night à 30 à l'heure en moyenne, ne me semblait pas au mieux de sa forme. Et là, autant dire au revoir à ma clio. On attends donc jeudi et le passage de l'expert pour dire ce qu'il en est.
Sinon à part ça, vous ça va ?

mercredi 10 septembre 2008

Comprendre le big bang ?

Un article du site nouvelobs.com :


Le plus grand accélérateur de particules au monde, situé sur la frontière franco-suisse, est censé recréer les conditions proches du "Big Bang" du percer les secrets de la naissance de l'univers. Il suscite cependant des inquiétudes: plusieurs voix évoquent la possible formation d'un trou noir qui pourrait aspirer la terre.


Le Grand collisionneur de hadrons (LHC), le plus grand accélérateur de particules du monde, a été mis en route mercredi 10 septembre près de Genève, avec pour mission de percer les secrets de la matière et de l'univers, a constaté l'AFP.
Un premier faisceau de protons a été injecté juste après 07H30 GMT (9H30 à Paris) dans le LHC, un anneau de 27 km de circonférence enfoui à 100 mètres sous terre de part et d'autre de la frontière franco-suisse.
"Après l'injection du faisceau, il a fallu attendre environ 5 secondes pour l'acquisition des données", a déclaré le directeur du projet LHC, Lyn Evans.
L'expérience consiste à faire circuler des faisceaux dans le LHC, et les faire entrer en collision pour obtenir, à échelle réduite, les phénomènes qui seraient à l'origine du cosmos.
Le projet, mené depuis vingt ans par le Cern, a coûté environ neuf milliards de francs suisses (5,63 milliards d'euros).

Le "boson de Higgs"

"Le LHC a été conçu pour changer radicalement notre vision de l'univers", a déclaré le directeur général du Cern, Robert Aymar. "Quelles que soient les découvertes qu'il permette, la compréhension par l'homme des origines de notre monde sera grandement enrichie."
Le LHC est doté de quelque 1.600 aimants supraconducteurs, qui génèrent un champ magnétique et permettent ainsi l'entrée en collision des particules. Ces opérations seront conduites dans un tunnel long de 27 km, où les faisceaux circuleront à une vitesse proche de celle de la lumière.
L'une des priorités des physiciens du Cern sera de rechercher le "boson de Higgs", du nom du scientifique Peter Higgs, selon qui cette particule élémentaire permettrait d'expliquer la formation de masse dans l'univers, donc celle de planètes et d'étoiles.
Quelque 10.000 scientifiques du monde entier devraient étudier les données récoltées en continu par les ordinateurs.

Comprendre le Big Bang

Selon les physiciens, le Big Bang s'est produit il y environ 15 milliards d'années, lorsqu'un objet extrêmement chaud et dense, de la taille d'une pièce de monnaie, a explosé dans ce qui était alors le vide et répandu de la matière.
Une fois la circulation du premier faisceau établie, ce qui pourrait prendre plusieurs jours, un autre faisceau sera lancé dans le sens inverse. Ensuite seulement, les faisceaux seront mis en collision, d'abord à faible intensité.
Le processus d'accélération sera alors mis en route, probablement en fin d'année, afin de créer les conditions de chaleur et d'énergie similaires à celle du Big Bang.
Les physiciens analyseront le comportement des milliards de particules nées des collisions, selon qu'elles s'unissent, demeurent indépendantes ou se dissolvent.
Le projet, en approchant de sa phase de lancement, s'est heurté à de nombreuses contestations. Plusieurs sites internet ont envisagé la formation d'un trou noir susceptible d'aspirer la Terre.
Cette crainte est jugée infondée par le Cern et d'autres éminents physiciens. "Le LHC est sûr et l'idée qu'il puisse présenter un risque relève de la pure fiction", affirme le directeur du Cern dans un communiqué.

mardi 9 septembre 2008

Guns 'n roses : Knocking on heaven's doors

L'une des meilleures reprises de cette chanson mythique. Que du bonheur.


jeudi 4 septembre 2008

Non aux cadences infernales




On vient de me proposer du boulot. En plus de travailler actuellement pour un centre social, un second a besoin de mes services.
Je suis content, évidemment, ça fait une petite rentrée d'argent en plus et ça me permet de m'améliorer dans mon boulot. Mais du coup, je vais avoir peu de temps à vous consacrer, chers lecteurs de ce blog ô combien sublimissime.
Enfin bon, j'arriverai bien à faire un article de temps en temps. Et puis ça vous donnera le temps d'aller voir Wall-e et de lire le monde selon Monsanto. Vous aurez même le temps de me dire ce que vous en pensez.

lundi 1 septembre 2008

A lire absolument : Le monde selon Monsanto




A l'heure, ou plutôt à la minute, où j'écris ces lignes, je viens de terminer ce livre, le monde selon Monsanto.

Dans le foisonnement de bouquins qui sont censés nous expliquer comment le monde fonctionne entre l'économie, les conflits, l'écologie, la politique, le social, la globalisation (« mondialisation » selon le terme français même s'il n'est pas justement employé), les marchés, les inégalités, la psychologie, la culture, ... (j'en passe sinon on peut en faire des pages) et qui vous disent tout et son contraire selon le camp l'auteur, il n'en est qu'un que je vous recommande : Le monde selon Monsanto.

C'est sûrement le livre de la décennie, probablement du siècle au vu de l'incidence de cette firme américaine sur le monde depuis les années 30. Voyez plutôt : Monsanto a commencé par tremper dans les pesticides (PCB) dont la pollution est telle que nous en avons tous dans le corps (à faible dose non mortelle mais qui, du coup, nous rapproche quand même un peu de la limite à ne pas dépasser) ; Vient ensuite la dioxine, la molécule la plus toxique inventée par l'homme, dérivée des pesticides grâce à laquelle Monsanto créa l'agent orange, un produit toxique aux résultats horriblement efficaces pulvérisé au Vietnam qui toucha également les militaires américains ; La firme continue ensuite avec les herbicides, créant le Round up, son produit le plus vendu, notamment grâce à une publicité mensongère (et reconnu comme telle par la justice) qui jurait que le produit laissait les sols propres, le tout sans parler des paysans des pays pauvres qui n'ayant pas de protection lors des épandages de Round up, se retrouvent gravement malades lorsqu'ils ne décèdent pas ; Enfin, Monsanto s'est attaqué à l'hormone de croissance bovine censé augmenter le rendement de lait mais qui est surtout efficace pour malmener les pauvres bêtes et dont l'incidence sur le lait n'est pas sans gravité, ce qui lui valut d'être interdit en Europe.

Pour conclure ce joli tableau, Monsanto est le premier producteur mondial d'OGM, et assure, évidemment, que ceux-ci sont sains, propres et rentables. Le livre de Marie-Monique Robin démolit ces postulats les uns après les autres tout en révélant d'autres vérités, comme le fait que la contamination des OGM sur d'autres champs normaux et bio arrange bien les affaires de Monsanto qui assoit doucement mais sûrement son pouvoir sur la production alimentaire mondiale, comme l'avouent certains de ses représentants. On dirait une fiction, ça n'a pas l'air possible, c'est trop gros... et pourtant : « L'espoir des industriels, c'est qu'avec le temps, le marché sera tellement inondé que vous ne pourrez plus rien faire, sauf vous rendre » déclarait début 2001 Dom Westfall, vice président de Promar International, un cabinet de consultant basé à Washington qui travaillaient pour les firmes de biotechnologies. Non, ce n'est pas de la science fiction. En tout cas, ça ne l'est plus.

Vous allez me dire que ce livre est partisan, donc qu'on ne peut croire tout ce qu'il raconte comme argent comptant. C'est une réaction saine et je ne pourrai vous prouver le contraire qu'en vous encourageant à le lire à votre tour. Tout ce que je peux vous dire, et qui n'engage que moi, c'est que Robin a passé quatre ans à rassembler les documents qui composent son analyse et que, personnellement, je n'ai rien vu qui manquait. Nicolas Hulot n'est pas la personne vers qui je me tournerai en premier pour parler de ce sujet, mais il résume finalement très bien ce que j'ai pensé de ce livre dans la préface qu'il a faite : « L'enquête de Marie-Monique Robin est serrée, elle est conduite au laser, les faits sont là, indubitables, les témoignages nombreux et concordants, les écrits dévoilés, les archives décryptées. Son livre n'est pas un pamphlet nourri de fantasmes et ou ragots. Il fait surgir un réel terrifiant. »

« Terrifiant », oui, c'est le mot. Je n'étais pas forcément totalement contre les OGM au début de ce livre. Mon expérience personnelle ne me permettait pas de juger de l'effet sanitaire des OGM ni de leur effet économique. La seule chose que je savais, c'était leur effet environnemental, grâce à quelques paysans que je connais. C'était le seul domaine sur lequel je pouvais me prononcer et qui n'était pas exempt de solutions possibles.

Puis au fil de la lecture m'est venue la terrifiante réalité des faits. Et aujourd'hui je peux le dire, je suis un anti-OGM. Les 350 pages du livre (très facile à lire, je vous rassure) ne m'ont pas convaincu puisque j'étais déjà enclin à lutter contre les OGM. Non, le livre m'a confirmé, avec brio, des choses que je savais déjà ou que j'avais entendu sans connaître la source de l'information. Puis il m'a montré ce que j'ignorais des autres effets des OGM que je ne pourrai vous résumer ici.

D'ailleurs si vous ne me croyez pas, ou si vous voulez en savoir plus, il vous suffit d'aller sur le blog de Marie-Monique Robin (déjà dans mes liens) où vous pourrez avoir un bel aperçu. Mais je vous conseille quand même de lire le livre.

D'ailleurs, le plus convaincant, c'est encore la réaction de Monsanto après la publication du livre et la diffusion du documentaire du même nom par la chaine Arte : « Le film et le livre de Marie-Monique Robin sont les dernières illustrations de la frustration des opposants aux biotechnologies. Ces travaux sont tellement partiaux qu'ils n'appellent aucun commentaire de la part de notre entreprise. » Donc, non seulement Monsanto réagit quand même tout en disant qu'elle ne le fait pas, mais en plus, sa seule réponse face au livre c'est de dire qu'il est « partial » et provenant d'une « frustration ». Est-ce que cela suffira à contrer une enquête sérieuse et approfondie ? J'en doute, même si le livre doit passer inaperçu aux yeux des décideurs qui avalisent tous les projets d'OGM grâce au lobbying, à la pression et à la corruption.

La réaction de Monsanto est claire, il faut enterrer l'enquête de Marie-Monique Robin. Curieux alors que d'habitude, elle ruine tous ses détracteurs à coups de procès multiples et coûteux. Pourquoi pas cette fois ? L'attitude de toute personne responsable, c'est donc de diffuser cette enquête, afin que chacun sache ce que Monsanto veut cacher.