vendredi 27 février 2009

Test sur la fantaisie à l'intention des auteurs (3)

Encore la suite du test :



34. Est-ce que votre livre est basé sur vos parties de jeu de rôle avec vos amis ?


Non.


En même temps, une partie de toons et de mutant chronicles, ce n'est pas dans le même esprit que ce que j'envisage de faire.


35. Est-ce que votre roman contient des personnages transportés du monde réel vers un monde fantasy ?


Non.


Tous du même monde, ouaip m'sieur.



36. Est-ce que certains de vos personnages principaux ont une apostrophe ou un tiret dans leur nom ?


Non.


D'un autre côté, je n'ai pas encore les noms.



37. Est-ce que certains de vos personnages ont un nom de plus de trois syllabes ?


Non.


Pareil qu'au dessus.



38. Est-ce que vous ne voyez rien d’anormal à avoir deux personnages venant du même petit village appelés "Tim Umber" et "Belthusalanthalus al'Grinsok" ?


Non.


Si le village en question contient plusieurs races. Ce ne sera pas le cas dans mon histoire cela dit. Enfin, ça ne devrait pas.



39. Est-ce que votre roman contient des orcs, des elfes, des nains ou des hobbits ?


Oui.


Mais ce ne sera pas selon les archétypes communs. En tout cas, pas trop. La question d'utiliser des hobbits (halfelins pour éviter les problèmes de droit) est à l'étude. Ils n'apparaissent pas utiles pour le moment.



40. Pareil pour des “orkens” et “Nahins » ?


Non.


Peut être des halfelins alors. Mais c'est pas sûrs. Et puis les orcs et les nains ne sont pas soumis aux questions de droits.



41. Est-ce que vous avez une race qui commence par « demi- » ?


Non.


Comme dit tout à l'heure, ce n'est pas prévu.



42. A n’importe quel moment de votre histoire, est-ce que les personnages principaux prennent un raccourci à travers d’anciennes mines naines ?


Non.


Je ne suis même pas sûr que les nains seront, encore, des mineurs. Ce la dit je risque peut être d'être pendu pour hérésie si je fais autrement.



43. Est-ce que vous écrivez vos scènes de batailles après les avoir jouées dans votre RPG favori ?


Non.


On ne fait pas de grandes scènes de batailles dans nos parties. On a déjà assez de mal à rester sérieux dans les petits combats.



44. Est-ce que vous avez créez les fiches de personnages de tous vos personnages principaux dans votre RPG favoris ?


Non.


Mais peut être créer des fiches originales seraient une bonne idée, tiens.



45. Est-ce que vous faîtes des piges pour Wizards of the Coast ?


Non.


Ils embauchent ? Vous savez pas ? En ce moment, ça m'arrangerait.



46. Est-ce que des tavernes existent dans votre livre uniquement pour que vos personnages puissent s’y bagarrer ?


Non.


Je ne suis pas sûr que les personnages pourront approcher une auberge. C'est à voir, mais si c'est le cas, ils auront mieux à faire que de se battre.



47. Est-ce que vous pensez savoir comment le féodalisme marchait alors qu’en vérité, vous n’y connaissez rien ?


Non.


Je pense que même les historiens ne peuvent pas être précis sur tout. Cela dit qui dit médiéval ne dit pas forcément féodalisme. On ne crée pas tout un monde imaginaire pour être limité par la réalité.


48. Est-ce que vos personnages passent une quantité de temps démesurée à voyager d’un endroit à un autre ?


Oui.


J'en ai peur. Mais un voyage peut se raconter de plusieurs façon. Enfin, personnellement, ce n'est pas ça qui me fais peur.



49. Est-ce que l’un de vos personnages principaux pourrait dire aux autres quelque chose qui pourrait vraiment les aider dans leur quête mais qui ne le fait pas rien que ne pas gâcher l’intrigue ?


Non.


Comme cela a déjà été expliqué, si un personnage ne dit pas quelque chose qu'ils sait, c'est que les autres ne sont pas concernés par cette information.



50. Est-ce que vos utilisateurs de magie lancent des sorts facilement identifiables en temps que « boule de feu » et « éclair » ?


Non.


Il y a des mages plus puissants que d'autres, mais comment vont-ils utiliser leur pouvoir, c'est encore un mystère pour moi. Je ne pense pas faire quelque chose d'aussi « démonstratif », dirons-nous.



51. Avez-vous déjà utiliser le terme « mana » dans votre roman ?


Non.


Et je ne pense pas que ça risque d'arriver.



52. Avez-vous jamais utiliser le terme «armure de plates » dans votre roman ?


Non.


Je ne suis pas sûr d'avoir à l'utiliser. On verra.



53. Les Cieux aient pitié de vous, utilisez-vous le terme “points de vie” dans votre ouvrage ?


Non.


Qu'on ne me dise pas que certains le font.



54. Ne réalisez-vous pas combien l’or pèse en vérité ?


Non.


J'avoue que j'en ai rarement eu en main. Maintenant, faut voir si on parle de pièces ou de lingots.



55. Pensez-vous que les chevaux peuvent galoper toute la journée sans se reposer ?


Non.


Je le savais, ça.

jeudi 26 février 2009

Test sur la fantaisie à l'intention des auteurs (2)

Voici la suite du questionnaire :



16. Est-ce qu’un personnage féminin est uniquement là pour être capturé et secourut ?

Non.

Je ne dis pas que ça n'arrivera pas parce que je ne connais pas moi-même les détails de l'histoire. Mais elles ne sont pas là juste pour ça, c'est sûr.


17. Est-ce qu’un personnage féminin n’existe que pour incarner les idéaux féministes ?

Non.

Je suis plutôt un féministe, on va dire, mais mes personnages devraient suivre des principes humains plus globaux, qui ne font pas de distinction de sexe. Et les principes féministes sont anachroniques avec le médiéval, faut dire.


18. Est-ce que les termes « une aide cuisinière plus confortable avec une poêle à frire qu’une épée » décrit un de vos personnages féminins ?

Non.

Peut être en profiteront-ils pour goûter à la cuisine naine. Tiens c'est une bonne question, qu'est-ce qu'ils vont faire à manger durant tout ce périple ?


19. Est-ce que les termes « une guerrière plus confortable avec une épée qu’une poêle à frire » décrit un de vos personnages féminins ?

Non.

En fait, les personnages féminins ne sont pas encore très développés. Les filles ne doivent pas le prendre pour une offense, parce que seul deux personnages sont, pour l'instant, à peu près clair dans mon esprit. Donc ça fait encore un paquet sur qui se pencher.


20. Est-ce qu’un personnage de votre roman est parfaitement décrit avec les termes « un nain refrogné » ?

Non.

Justement, le coup du nain renfrogné, ça me gave.


21. Même chose pour “un demi-elfe déchiré entre son héritage humain et son héritage elfe » ?

Non.

J'ai pas encore prévu s'il y aura des mélanges de races ou pas.


22. Avez-vous fait en sorte que les elfes et les nains soient amis, juste pour faire différent ?

Non.

Ni amis, ni ennemis. J'ai pas envie de me casser la tête pour essayer de savoir comment ça se fait que les uns et les autres peuvent pas se piffer et je ne vois pas pourquoi ils seraient plus amis qu'avec les autres.


23. Est-ce que tous les personnages d’une taille inférieure à 4 pieds sont uniquement là pour le comique ?

Non.

Voilà un autre truc qui m'énerve. Bon, il se peut que certains personnages fassent des blagues sur les petites tailles, mais ce ne sera pas des gens biens, c'est sûr.


24. Pensez-vous que les deux seules utilisations d‘un bateau sont le piratage et la pêche ?

Non.

Dans le genre idées toutes faites, il y a le transport et la guerre aussi. Mais à l'époque de type médiévale, il n'existait pas tellement d'autres utilisations d'un bateau, finalement.


25. Ignorez-vous quand la machine à faire des bottes de paille a été inventée ?

Oui.

J'en ai strictement aucune idée. Et c'est pas pour dire mais je m'en tape.


26. Est-ce que vous avez dessiné une carte pour votre roman qui indique des lieux tels que « Les Terres Maudites », « La Forêt de la Peur », « Le Désert de la Désolation », « Les Toilettes de Nev » ou n’importe quoi qui contient « de la Ruine » ?

Oui et non.

J'ai à peu près en tête les deux ou trois premiers pays du continent. J'ai tenté d'en faire un croquis rapide. Ceux qui connaissent Edenya et la carte que j'ai faite pour le jeu savent ce que peux valoir mon coup de crayon virtuel dans un tel cas. Autrement dit, il y a encore du travail.
Mais ce ne sera jamais des noms comme ça, c'est sûr.


27. Est-ce que votre roman comprend un prologue incompréhensible tant que nous n’avons pas lu tout le livre, et encore ?

Non.

Je ne pense pas. Tel que je le conçois pour l'instant, il devrait même sous entendre toute la trame psychologique du récit.


28. Est-ce le premier tome d’une trilogie ?

Non.

C'est pas prévu.


29. Voir de 5 ou 10 tomes ?

Non.

Là, c'est sûr.


30. Est-ce que votre livre est plus épais que l’annuaire (pages jaunes et pages blanches) de Paris ?

Euh...

Faudrait déjà que j'en ai écrit une ligne pour avoir une quelconque idée de ce qu'il donnera.


31. Est-ce que rien ne se passe dans le précédent livre que vous avez écrit, mais que vous pensez que vous être encore très loin de finir votre « histoire » et que cela nécessite un grand nombre de séquelles ?

Non.

Je vais déjà essayer de faire celui-là, d'acc ?


32. Est-ce que vous écrivez des préquelles à votre série de livres, même si celle-ci n’est pas encore finie ?

Non.

Je me concentre sur une histoire seulement, c'est déjà assez dur.


33. Est-ce que votre nom est Robert Jordan et que vous avez menti comme un arracheur de dents pour allez aussi loin ?

Non.

Je ne savais même pas qui c'était (merci google).

mercredi 25 février 2009

Test sur la fantaisie à l'intention des auteurs (1)

J'avais dans l'idée de tenter d'écrire un possible roman d'héroïc fantaisie. Pour l'instant, c'est encore de l'ordre de l'idée générale, mais j'y travaille. J'ai commencé un synopsis, j'ai un début et une fin, le problème réside entre les deux. J'ai plein d'idées mais faut que ça colle ensemble. Et ça, c'est pas évident.

En ce moment je planche sur les personnages. Qui est impliqué ? Pourquoi ? Leurs buts ? Leurs passés ? A quel moments ils interviennent ? Quelles embuches ils vont rencontrer ? Etc...

Entre quelques réflexions personnelles, je cherche aussi les moyens d'avoir des conseils et des pistes de réflexions ailleurs. Je viens d'en trouver un en visitant le site de l'amie Kejik. Un petit questionnaire de 70 questions sur l'avancée d'un roman pour voir si les idées sont bonnes. Je vous rassure, je vais pas tout publier d'un coup, on va commencer par les 15 premières.

Alors bon, c'est avant tout un truc pour se marrer (il parait) mais si ça peut aider à réfléchir, franchement, c'est le bienvenue.

Donc voilà, le but du jeu, si j'ai bien compris, c'est de répondre par oui ou par non à chaque question et d'avoir le moins de oui possible, apparemment pour que le bouquin ait une chance d'être original. Sinon vaut peut être mieux l'oublier.

En même temps, on ne sait pas d'où vient le questionnaire et qui l'a écrit. Alors ne le prenons pas trop au sérieux. Let's go.





1. Est-ce que rien ne se passe durant les cinquante premières pages ?

Euh...


Et bien ça commence mal. Comme je n'ai encore rien rédigé, c'est difficile à dire. Cela étant, je ne pense pas. Techniquement, tel que c'est prévu, il y aura un prologue assez court, un premier chapitre de présentation d'un personnage et on devrait passer ensuite à un peu d'action. Je ne pense pas que ça devrait prendre 50 pages mais on ne sait jamais.


2. Est-ce que votre personnage principal est un jeune commis de ferme aux origines mystérieuses ?

Oui, oui et oui.


Disons que le personnage principal devrait être un enfant. Alors jeune, oui. Commis de ferme, pas vraiment, m'enfin il donne un coup de main, quoi. Et puis aux origines mystérieuses, oui, puisque l'histoire principale tient dans sa quête de retrouver son pays natal.

Maintenant, il y a mystérieux et mystérieux. Le lecteur saura des choses que lui ignore.


3. Est-ce que votre personnage principal est l’héritier du trône mais ne le sait pas ?

Oui


Cela dit, ce n 'est pas de prime importance. C'est même très secondaire et ça ne sert à rien durant l'immense majorité du récit.


4. Est-ce que votre histoire porte sur une jeune personne qui devient adulte, gagne un grand pouvoir et défait le grand méchant pas beau ?

Non.


Le personnage est jeune et le reste. Et il ne fait pas face à un grand méchant. Ce sera un peu plus complexe que ça. Du moins, je l'espère.



5. Est-ce que votre histoire narre une quête pour un objet magique qui va sauver le monde ?

Non.


Comme je l'ai dit. La quête principale sera la recherche des origines du héros. Faudra-t-il trouver un objet en cours de route ? Peut être ben qu'oui, peut être ben qu'non.


6. Ou alors à propos d’un objet qui va détruire le monde ?

Non.


Pas du tout. Actuellement, en tout cas.


7. Est-ce que votre histoire se déroule autour d’une prophétie parlant de l’Elu qui sauvera le monde, tous les gentils clampins et les gentilles forces du Bien ?

Non.


Au contraire. Personnellement j'en ai marre de l'éternelle et inébranlable dichotomie du bien et du mal ou tous les gentils sont gentils et les méchants sont méchants. Le monde est tellement plus compliqué. Enfin bref, on va donc un peu mélanger tout ça.


8. Est-ce que votre roman contient un personnage dont le seul rôle est d’apparaître au hasard et de donner des informations ?

Non.


Le groupe de héros qui se formera au début restera le même, en tout cas pour l'instant. Certains sauront des choses que les autres ignorent et ils se complèteront. Mais pas de Merlin l'enchanteur à l'horizon.


9. Est-ce que votre roman contient un personnage qui est en réalité un Dieu déguisé ?

Non.


Il y aura bien des dragons qui ont des pouvoirs au delà de l'imaginable, mais ils ne seront pas déguisés et ne font pas parti, techniquement parlant, de l'ordre des divinités.


10. Est-ce que le grand méchant pas beau est en vérité le père du personnage principal ?

Non.


De toute façon y'a pas de grand méchant. Même si le père du héros ne sera pas forcément un modèle de droiture.


11. Est-ce que le roi de votre monde est un gentil roi abuse par un méchant magicien ?

Oui.


Cela dit, il n'y a pas qu'un roi. Et pas qu'un magicien. Ces derniers ne sont pas forcément « méchants » mais agiront un peu comme un groupe de pression qui se trompe de voie.



12. Est ce que le terme “magicien distrait” décrit un de vos personnages ?

Non.


Ce n'est pas le genre de personnages que je réussirai à maintenir de manière égale tout le long du récit, je crois.


13. Pareil pour « un guerrier puissant, au coeur tendre mais un rien limité sur le plan intellectuel » ?

Oui, mais...


Un guerrier puissant, oui, enfin un guerrier qui se débrouille en tout cas. Au coeur tendre, je n'en sais encore rien. Ce sera probablement un nain et je vais essayer de ne pas le faire trop bourru parce que, justement, je n'aime pas les sempiternels clichés de l'héroic fantasy. Mais pas limité sur le plan intellectuel, ça c'est sûr.


14. Pareil pour « un sage, aux grandes connaissances, mystique qui refuse de donner des indications sur le déroulement de l’histoire pour des raisons personnelles et mystérieuses » ?

Oui, mais...


Il y aura un grand sage avec pleins de connaissances mais qui ne gardera pas le silence. Du moins quand les informations concerneront les autres. Ils ne les cachera pas volontairement et, de toute façon, ne saura pas tout.


15. Est-ce que les personnages féminins de votre roman passent beaucoup de temps à se faire du mouron sur leur apparence physique, surtout quand le personnage principal traine dans le coin ?

Non.


Elles risquent d'avoir beaucoup d'autres soucis en tête.


(à suivre)

lundi 23 février 2009

Toujours là

Ouhlalalala, mais ça fait un bout de temps que je ne vous abreuve pas de mes sempiternelles histoires dérisoires de ma vie. Vous devez être en manque chers lecteurs, du moins si tant est que cela vous intéresse évidemment.
Enfin bref, diverses raisons me tiennent loin de mon blog en ce moment. D'abord le chômage. C'est marrant mais quand vous avez plus rien à faire "officiellement", vous en arrivez à ne plus rien faire du tout. Avant, lorsque je travaillais comme un forçat avec pour seule récompense la fierté de participer à la marche en avant de ma fière patrie (j'en fais trop ?) je faisais pleins de petits trucs pour combler les vides entre deux taches. C'étaient des petits jeux sur le net, des forums de discussions et l'alimentation de ce blog par de petits articles rapides.
Or, avec le chômage, les petits vides n'existent plus et sont remplacés par de longues journées que le site de l'ANPE, qui se renouvelle avec la vivacité d'un paraplégique, ne parvient pas à meubler. Alors du coup, à la place, on fait de grands trucs qui prennent plus de temps. On mate un film, on se remet à un jeu vidéo qu'on a déjà finit trois fois (11 en ce qui concerne Dungeon Keeper 2) on lit un livre, une revue, un tract, même l'arrière d'une boîte de céréal (vous pouvez en lire des choses en une journée, je vous dis pas).
Et puis à un moment, moi, faire de l'ordinateur pour de l'ordinateur, ça me lasse. Quand je l'utilise pour écrire l'une de ces études internationalement reconnues dont j'ai le génie, je peux encore passer à autre chose. Mais quand on ne fait que les autres choses en question, je trouve que ça devient lassant. Je me consacre donc avant tout à Edenya, et le reste, c'est si j'y pense, ou si j'ai l'envie. Du coup cela explique que je passe un peu plus rarement sur le blog parce que je vais pas faire la critique de chaque film que je vois non plus. Tous, je dois bien l'admettre, ne méritent pas vraiment qu'on écrive la moindre ligne à leur sujet. Et je suis pas sûr que les fidèles compte rendu de mes échecs sur le site de l'ANPE vont émousser la blogosphère.
Mais certains qui ont des nouvelles fraiches me diront "mais t'as bossé ces deux dernières semaines ? Pourquoi que t'as rien écrit ?" Certes mais je dois préciser à l'intention de tous que j'avais un emploi (faute de pouvoir utiliser un autre mot) d'animateur dans un centre aéré. Et lorsque vous rentrez chez vous après qu'une trentaine de nains hyperactifs et, selon toute vraisemblance physique, shootés aux amphétamines vous aient hurlés dans les oreilles toute la journée, je peux vous assurer, vous garantir, même vous le graver dans le marbre, vous n'avez plus rien envie de faire. Seul le commatage abrutissant face à la télévision est encore permis, à la rigueur, quand on parvient à garder les yeux ouverts.
C'est vrai qu'ils étaient excités ces momes, en presque neuf ans de carrière dans l'animation, j'avais jamais vu ça. Faut dire aussi que les vacances de février sont pas l'idéale pour faire un centre. Il a neigé toute la première semaine et plut toute la seconde. Forcément, on peut pas sortir, et forcément, les gamins vous font savoir, à leur manière bien particulière, qu'ils s'emmerdent un peu.d'ailleurs c'est une loi immuable de l'animation, et de l'éducation en générale, un gamin qui s'emmerde va vouloir se divertir, et pour se divertir, il devient chiant. C'est aussi précis que des mathématiques. Après, allez expliquer aux plus grands des garçons du groupe, qui ne parlent que de foot toute la journée et qui lorgnent le city-stade inondé à travers la fenêtre qu'ils s'amuseront à faire de la pâte à sel. Ce pourrait être un scénario de film d'horreur.
Voilà. Il s'en passe des choses, parfois sans s'en passer (dur à suivre, non ?). Alors du coup, faut juste persévérer en espérant que l'ANPE finira par vous proposer, enfin, une offre intéressante. Mais ça, ça s'écrit pas sur un blog. Enfin, en général.

jeudi 5 février 2009

La cène par les Monty Pythons

Quand on est au chômage et qu'on en a marre de revoir pour la dixième fois les mêmes petites annonces depuis des semaines sur le site de l'ANPE, Internet est un moyen formidable de passer le temps.
Récemment, je me suis dit "tiens, ils doivent bien avoir quelques sketchs marrant sur dailymotion". Et comme d'hab, quand je ne sais pas par quoi commencer une recherche, je tape dans les valeurs sures. Alors voilà que je fais une petite recherche sur les Monty Pythons. Et je tombe sur tous pleins de vidéos, un régal.
Comme je n'ai rien d'autres à faire, je me suis dit que j'allai vous faire une petite sélection perso et je vous ai trouvé un de mes sketchs préférés des Pythons : La Cène.
Petite explication avant que vous ne commenciez, l'extrait suivant est tiré du spectacle des Monty Pythons "Live at the hollywood bowl", un spectacle en live donc, aux USA, où le groupe anglais rejouent ses meilleurs sketchs sur scène. Ce qui explique que vous allez entendre des rires sur la bande son et surtout la réalisation un peu bizarre, avec beaucoup moins de décors qu'à la télé.
La Cène (à ne pas confondre avec la "scène" précédemment citée), à savoir le dernier repas du Christ, est un sketch évidemment drôle sur la vision décalée du tableau du même nom entre le pape, qui l'a commandé, et Michelangelo, qui doit le réaliser. Mais c'est aussi un sketch irrévérencieux comme savaient le faire les pythons à la grande époque. Ce qui ne sera encore rien par rapport aux critiques qu'ils recevront en sortant leur film "la vie de Brian", version revue et corrigée par les pythons de la vie de Jésus himself. Forcément certains ont grincé des dents.
Mais bref, laissons les grincheux de côté et passons plutôt à la vidéo :