jeudi 24 septembre 2009

Comment perdre son temps en une leçon

Et encore un long moment sans alimenter ce blog. Vous me pardonnerez chers lecteurs mais, d'un autre côté, ce que je fais n'a rien de passionnant ces temps-ci. J'entends déjà les mauvaises langues dire « Ah bon ? Parce que ce que tu faisais avant été passionnant peut être ? » et bien peut être pas, non, mais il y avait au moins matière à dire quelque chose.
Là actuellement, à part le site de l'ANPE (oui, je sais, c'est Pole emploi maintenant mais je changerai le nom quand ça aura vraiment changé parce que là, à part du bordel en plus, je vois pas trop de différence) et de temps en temps une recherche sur des concours de la fonction publique qui seraient dans mes cordes, je ne fais pas grand chose d'autre. Ah, si, je joue un peu sur l'ordinateur. Je peux même pas trop approcher ma wii sinon j'entends les griefs maternels qui me demandent, sans aucune arrière pensée évidemment, où en sont mes recherches d'emploi. Bon, on peut toujours en faire plus si on veut, il paraît. Mais là, à part du porte à porte, je vois pas trop.
Bref, ce n'est pas pour vous assommer avec les quelques recherches infructueuses pour l'heure (j'ai quelques ouvertures, je vous en reparlerai si ça vaut le coup) que je me suis décidé à reprendre la plume informatique. En fait, il vient de m'arriver une petite (très petite) anecdote dont je voulais vous narrer l'existence.
Figurez-vous que parmi mes recherches, j'ai envisagé plusieurs solutions alternatives. Dans le cas qui nous concerne, je me suis vu proposé une possibilité de contrat de « professionnalisation », un de ces contrats dits « aidés » qui consiste à pouvoir faire suivre une formation au salarié pendant son embauche. Le truc évidemment, c'est qu'il faut une formation pour avoir le dit contrat.
Après 7 ans à la fac (dont 5 de vraiment productifs), je ne me sentais pas très chaud pour retourner sur les bancs de l'université. D'autant plus que la seule formation valable trouvée en si peu de temps, c'était justement à la fac. Mais bon, on va pas faire la fine gueule quand il y a un contrat à la clef. Donc remplissage de paperasse. Au passage, la paperasse de la fac, c'est vraiment n'importe quoi, mais de ça je ne parlerai pas, je tiens à rester calme. En tout cas, entre les dossiers de recherche et les diverses élucubrations pour voir si vous êtes vraiment motivés pour suivre la formation, ça me prend tout un week end, et même un peu plus, pour monter le dossier d'inscription complet. J'envoie tout ça à la fac le dernier jour, à la dernière minute (véridique, le bureau de poste fermait dix minutes après mon départ). Non, je ne suis pas feignant, mais le dossier m'ayant été envoyé un vendredi, je n'ai pas pu le poster avant lundi et, oui, vous avez bien lu, malgré une demande en juillet, j'ai reçu le dossier trois jours avant la date de cloture. Ah, je savais bien que je n'aurai pas dû en parler, ça m'énerve.
Quoi qu'il en soit, je respire un peu une fois le dossier envoyé. Quelques jours plus tard, la grosse catastrophe, l'organisme qui aurait pu financer la formation (4000 euros quand même) refuse tout net. Il me reste plus qu'à contacter l'ANPE pour voir s'ils peuvent la prendre en charge. Mais, cruelle ironie du destin, le mail m'arrive un vendredi. Et je ne m'en aperçois que le soir. Je dois donc attendre lundi pour contacter l'ANPE, la veille de la réunion de rentrée de la formation.
Evidemment, c'est trop tard et j'écris un mail au service de la scolarité pour dire que finalement je renonce.
Pas très rigolo tout ça, me direz-vous. Et bien figurez-vous que ce matin, j'ai reçu un mail du service de la scolarité pour me dire que mon dossier a été refusé. Vous notez le truc, ce n'est pas moi qui ne peux pas aller à la fac, c'est elle qui me refuse. Je me demande pour quel motif cela dit. Est-ce parce que je les ai prévenus que je ne viendrai pas ? Ou parce que je n'étais pas là à la réunion ? Ou encore parce qu'ils n'ont pas reçu un kopek de ma poche ? Encore plus drôle, le mail portait une mention « ne pas répondre ». C'est amusant car, en dehors de la fac, je ne vois pas qui a le temps d'envoyer des mails pour rien.

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