lundi 23 février 2009

Toujours là

Ouhlalalala, mais ça fait un bout de temps que je ne vous abreuve pas de mes sempiternelles histoires dérisoires de ma vie. Vous devez être en manque chers lecteurs, du moins si tant est que cela vous intéresse évidemment.
Enfin bref, diverses raisons me tiennent loin de mon blog en ce moment. D'abord le chômage. C'est marrant mais quand vous avez plus rien à faire "officiellement", vous en arrivez à ne plus rien faire du tout. Avant, lorsque je travaillais comme un forçat avec pour seule récompense la fierté de participer à la marche en avant de ma fière patrie (j'en fais trop ?) je faisais pleins de petits trucs pour combler les vides entre deux taches. C'étaient des petits jeux sur le net, des forums de discussions et l'alimentation de ce blog par de petits articles rapides.
Or, avec le chômage, les petits vides n'existent plus et sont remplacés par de longues journées que le site de l'ANPE, qui se renouvelle avec la vivacité d'un paraplégique, ne parvient pas à meubler. Alors du coup, à la place, on fait de grands trucs qui prennent plus de temps. On mate un film, on se remet à un jeu vidéo qu'on a déjà finit trois fois (11 en ce qui concerne Dungeon Keeper 2) on lit un livre, une revue, un tract, même l'arrière d'une boîte de céréal (vous pouvez en lire des choses en une journée, je vous dis pas).
Et puis à un moment, moi, faire de l'ordinateur pour de l'ordinateur, ça me lasse. Quand je l'utilise pour écrire l'une de ces études internationalement reconnues dont j'ai le génie, je peux encore passer à autre chose. Mais quand on ne fait que les autres choses en question, je trouve que ça devient lassant. Je me consacre donc avant tout à Edenya, et le reste, c'est si j'y pense, ou si j'ai l'envie. Du coup cela explique que je passe un peu plus rarement sur le blog parce que je vais pas faire la critique de chaque film que je vois non plus. Tous, je dois bien l'admettre, ne méritent pas vraiment qu'on écrive la moindre ligne à leur sujet. Et je suis pas sûr que les fidèles compte rendu de mes échecs sur le site de l'ANPE vont émousser la blogosphère.
Mais certains qui ont des nouvelles fraiches me diront "mais t'as bossé ces deux dernières semaines ? Pourquoi que t'as rien écrit ?" Certes mais je dois préciser à l'intention de tous que j'avais un emploi (faute de pouvoir utiliser un autre mot) d'animateur dans un centre aéré. Et lorsque vous rentrez chez vous après qu'une trentaine de nains hyperactifs et, selon toute vraisemblance physique, shootés aux amphétamines vous aient hurlés dans les oreilles toute la journée, je peux vous assurer, vous garantir, même vous le graver dans le marbre, vous n'avez plus rien envie de faire. Seul le commatage abrutissant face à la télévision est encore permis, à la rigueur, quand on parvient à garder les yeux ouverts.
C'est vrai qu'ils étaient excités ces momes, en presque neuf ans de carrière dans l'animation, j'avais jamais vu ça. Faut dire aussi que les vacances de février sont pas l'idéale pour faire un centre. Il a neigé toute la première semaine et plut toute la seconde. Forcément, on peut pas sortir, et forcément, les gamins vous font savoir, à leur manière bien particulière, qu'ils s'emmerdent un peu.d'ailleurs c'est une loi immuable de l'animation, et de l'éducation en générale, un gamin qui s'emmerde va vouloir se divertir, et pour se divertir, il devient chiant. C'est aussi précis que des mathématiques. Après, allez expliquer aux plus grands des garçons du groupe, qui ne parlent que de foot toute la journée et qui lorgnent le city-stade inondé à travers la fenêtre qu'ils s'amuseront à faire de la pâte à sel. Ce pourrait être un scénario de film d'horreur.
Voilà. Il s'en passe des choses, parfois sans s'en passer (dur à suivre, non ?). Alors du coup, faut juste persévérer en espérant que l'ANPE finira par vous proposer, enfin, une offre intéressante. Mais ça, ça s'écrit pas sur un blog. Enfin, en général.

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