dimanche 1 mars 2009

Test sur la fantaisie à l'intention des auteurs (4)

Voici la fin du test.
Vous l'aurez compris à sa lecture, il s'agissait avant tout de faire un petit état des lieux des poncifs utilisés dans le genre fantastique. Mais il ne faut pas ignorer pour autant que ces éléments peuvent être écrit de bien meilleure manière qu'à l'accoutumée. Cela dépend de l'inspiration. Si certains auteurs se contentent de reprendre bêtement ce qui a déjà été fait ailleurs, en trouvant une explication qui vaut plutôt comme une excuse, d'autres utilisent ces mêmes idées pour explorer de nouveaux horizons du fantastique. Ne condamnons donc pas trop vite ceux qui aiment utiliser des nains renfrognés, par exemple.
En ce qui concerne l'avancée de mon histoire, je dois dire que ce test m'a quand même permis de me poser deux ou trois questions utiles. Ce ne fut donc pas du temps perdu. Il y a encore beaucoup à faire, cela dit.
Allez, voilà les dernières questions.



56. Est-ce que, dans votre roman, un personnage se bat pendant deux heures en armure de plates complète, chevauche pendant 4 heures puis fait délicatement l’amour à une servante consentante dans la même journée ?

Non.

C'est certes difficile mais en plus un rythme trop rapide, je ne trouve pas cela trop agréable à lire.


57. Est-ce que votre personnage principal a un marteau, une hache, une lance ou toute autre arme magique qui revient automatiquement quand il la lance ?

Non.

En même temps c'est un enfant. Alors il risque d'avoir du mal à soulever un marteau de guerre.


58. Est-ce que dans votre roman quelqu’un plante une personne avec un cimeterre ?

Non.

C'est pas prévu.

59. Est-ce que quelqu’un plante une personne portant une armure de plates ?

Non.

Faut quand même savoir que c'est possible cela dit. Faut viser super juste et pas avoir une lame trop épaisse mais ça reste de l'ordre du faisable.


60. Pensez-vous que les épées pèsent 10 livres ou plus ?

Non.

Ce pour en avoir une d'une main et demi à la maison.


61. Est-ce que le héros tombe amoureux d’une femme inaccessible, qu’il atteindra plus tard ?

Non.

Une histoire d'amour est prévue mais pas avec le héros et ça ne devrait pas être avec une personne inaccessible.


62. Est-ce qu’une large partie de l’humour de votre roman consiste en des jeux de mots ?

Non.

C'est du sérieux. Enfin, en tout cas, assez pour qu'on oublie les jeux de mots. Mais en temps normal j'aime bien ça.


63. Est ce que votre héros est capable de résister à plusieurs coups de l’équivalent fantasy d’un marteau de 10 livres mais est quand même menacer par une frêle donzelle avec une dague ?

Non.

Toujours parce que c'est un enfant. Donc un seul coup de marteau c'est déjà beaucoup trop.


64. Pensez-vous qu’il faut, habituellement, plus d’une flèche en pleine poitrine pour tuer un homme ?

Non.

Mais cela peut arriver en de rares cas et avec beaucoup de chances.


65. Ne réalisez-vous pas qu’il faut des heures pour faire un bon ragoût, ce qui en fait un mauvais choix pour un repas « sur la route » ?

Oui.

Mais ça dépend si ce sont des hobbits qui insistent pour faire le repas. Et qui a dit que c'était un « bon » ragout.


66. Avez-vous des barbares nomades, vivants dans la toundra, et consommant barils sur barils de d’hydromel ?

Non.

Des nomades, peut être. Barbares, pourquoi pas. Mais c'est sûr que de l'hydromel ce doit être dur d'en faire dans la toundra.


67. Pensez-vous qu’hydromel est juste un joli mot pour remplacer bière ?

Non.

Surtout pas. J'adore l'hydromel. Je ne le confondrai pas avec la bière.


68. Est-ce que votre histoire implique un certain nombre de races différentes ayant toutes exactement un roi, un pays et une religion ?

Oui.

C'est un peu sur la question des relations et de la tolérance entre les peuples que reposent la trame psychologique de l'histoire. Toutes les races prévues ne seront peut être pas utilisées, je suis sûr qu'elles n'auront pas toutes un roi et peut être qu'elles auront toute un pays, ça je ne le sais pas encore.


69. Est-ce que la guilde des voleurs est l’organisation la mieux organisée et comptant le plus de monde dans votre monde ?

Non.

Je ne pense pas que les voleurs auront une quelconque importance dans le récit.


70. Est-ce que le grand vilain pas beau punit les erreurs insignifiantes par la mort ?

Non.

J'ai toujours pensé qu'un chef qui agissait ainsi ne devait pas être très entouré finalement.


71. Est-ce que votre histoire raconte les aventures d’une équipe de guerriers de top niveau qui prennent en chemin un barde nul en combat mais qui joue du luth ?

Non.

Ce ne sont pas des guerriers. Il y aura peut être un barde ou un poète parmi eux. Si l'envie me prend de faire des pseudos-poèmes.


72. Est-ce que le « Commun » est la langue officielle de votre monde ?

Non.

Mais je n'ai pas encore trop réfléchit au problème des langues. Je pense qu'il y aura une langue dominant les autres, comme l'anglais pour nous.


73. Est-ce que la campagne de votre monde regorge de tombes et de cimetières remplis d’anciens objets magiques que personne n’a pensé à voler durant tous ces siècles ?

Non.

Je pense plutôt que les objets magiques sont sous la bonne protection des mages.


74. Est-ce que votre livre est, de façon basique, une réécriture du Seigneur des Anneaux ?

Non.

C'est un voyage, c'est vrai, mais les motivations, les buts et les finalités sont différentes. Sans parler de l'environnement, bien sûr.

75. Relisez cette question et répondez franchement.

Toujours non.

Evidemment, Tolkien a pratiquement fondé l'héroic fantaisie moderne alors c'est dur de s'affranchir de son oeuvre. On est tous plus ou moins influencé par Tolkien. Mais si on raconte des histoires, c'est parce qu'on ne les a pas entendu aileurs.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai pas lu toutes les questions mais dans l'ensemble j'aime bien tes réponses. Tu te prêtes vachement au jeu au point de faire croire à une véritable interview.

Un test intéressant qui me fait dire que j'écris vraiment des conneries. En même temps c'est mon but, délirer. Un roman, enfin, une histoire qui tienne la route... oui, plus tard certainement.

Darklord a dit…

Tu sais en même temps, un roman, c'est vite dit. Pour l'instant j'en suis qu'au balbutiement de la première cellule d'un projet.
J'ai surtout des idées en tête.