dimanche 26 avril 2009

Les Monthy Pythons

Il est des oeuvres impérissables et intemporelles. On peut en citer des artistes légendaires. Mozart, Shakespeare, Molière, Chaplin, ... j'en passe et des meilleurs pour arriver aux Monty Pythons. Récemment je me suis acheté le coffret de l'intégrale « Monty Python's flying circus ». Ah, ça fait du bien du bon humour de non sens. Je pense que vous avez envie d'en savoir plus, non ? Et bien même si vous avez vraiment répondu non, je le fais quand même.
Le groupe est composé de six membres que voici :



John Cleese
Acteur célèbre, son apparition la plus récente est celle des deux premiers films de Harry Potter. Il est notamment connu pour jouer des rôles de personnages sévères (très souvent dans les Pythons) qu'il campe à la perfection et qu'il tient jusqu'au bout, même si son texte part complètement en live.



Graham Chapman
Très grand acteur, malheureusement décédé en 1989, dont on retient bien des passages célèbres tout au long des saisons de la série originale ainsi que ses rôles dans les films qui sont souvent les principaux. Il sera aussi le principal problème du groupe lorsque son alcoolisme freinera les tournages. Nous en reparlerons.



Terry Jones
Avec son air gentillet, il joue souvent les victimes de personnages plus barrés, mais il sait aussi se montrer totalement déjanté. C'est lui qui réalisa les deux derniers films des Pythons, et aussi le second avec Terry Gilliam.



Eric Idle
Le chanteur du groupe. C'est celui qui a composé les musiques les plus célèbres des films de la troupe, notamment le fameux final de « la vie de Brian ». En tant qu'acteur, il est connu pour interpréter les personnages qui parlent beaucoup. Ses sketchs (entendez ceux qu'il a écrit) reposent très souvent sur les mots.



Michaël Palin :
De l'avis de tous, il est l'homme le plus gentil et le plus sympa qu'on puisse connaître. Cleese dira qu'il était tellement agréable que c'est avec lui qu'il préférait travailler. Le sketch du « Perroquet mort » dans lequel ils jouent en duo est un classique de l'émission. Il était également un grand acteur avec la palette de personnage la plus étendue de la troupe. Il excelle sans conteste dans le genre « présentateur télé propre sur lui qui finit par péter un cable ».



Terry Gilliam
Probablement le plus connu, actuellement, de tous et pourtant celui qui sera le moins visible. Inutile de présenter Gilliam au vu de sa filmographie en tant que réalisateur reconnu (« Brazil », « Las Vegas parano », « Les aventures du baron de Munchausen », « l'armée des douzes singes »,...). Pendant le « Flying circus », Gilliam reste dans l'ombre, faisant seulement quelques apparitions avec très peu de textes, et ne participant pas à l'écriture. Mais c'est lui qui écrit et réalise toutes les animations qui font les transitions ou qui sont de véritables sketchs à elles seules. Le style de Gilliam est souvent la première image que l'on a des Pythons. Il fera des rôles plus remarqués (mais toujours assez silencieux) dans les films, notamment le valet d'Arthur dans « Sacré Graal » (oui, le bouseux là, c'est un des plus grands réalisateur international actuel).

La carrière des Monty Pythons a commencé avec :

Monty Python's Flying Circus (1969-1974)



La série qui fit la gloire de la troupe, en Angleterre. Il faudra attendre 1991 pour la découvrir en France. A l'origine, les pythons se sont connus séparément. Cleese et Chapman étudiaient à Oxford ensemble, ce qui fut aussi le cas pour Jones et Palin mais à Cambridge. Cleese travailla un temps à New York où il fit la connaissance de Gilliam qu'il fit venir en Angleterre lorsque Chapman et lui lancèrent une première émission : « At last the 1948 show ». De leur côté, Jones et Palin étaient auteurs sur une série intitulée « Do not adjust your set ». Eric Idle, lui, faisait des seconds rôles dans ces deux émissions. Découvrant que ces deux programmes se ressemblent un peu, le groupe se forme enfin et ils partent pour la BBC (la chaine publique, avant ils étaient sur la Thames, privée) où on leur laisse carte blanche. Les Monty Pythons sont nés.
L'humour décapant et novateur de la troupe va révolutionner, pour le moins, la comédie telle qu'on la voyait à l'époque. Ce sont, par exemple, les premiers à se débarrasser du procédé de chute dramatique, consistant à construire un sketch entier pour amener le « mot de la fin ». La plupart des sketchs des pythons n'auront pas de fins et seront reliés les uns aux autres par des transitions divers, notamment par les animations de Gilliam.
Le principe d'écriture était libre et très simple. Chapman et Cleese écrivaient ensemble dans leur coin. Jones et Palin faisaient de même. Idle écrivait tout seul (mais il ne s'en plaignait pas) et Gilliam se retrouvait seul maître à bord en ce qui concernait les animations. Une fois ce travail éparpillé effectué, ils se réunissaient tous ensemble pour tout mettre en commun et faire les choix de ce qui resterait dans l'émission.
La série devint presque instantanément culte mais rencontrait aussi des problèmes dans l'envers du décor. Cleese semblait vouloir quitter le groupe dès la fin de la saison 2. Il rempila néanmoins pour la troisième mais s'arrêta là. Il disait qu'il ne pensait plus avoir quelque chose de neuf à offrir au public et que travailler avec Chapman devenait vraiment dur du fait de son alcoolisme. Le reste de la troupe continua sans lui pendant une mini quatrième saison (ne comptant que 6 épisodes quand les autres en faisaient 13) puis s'arrêta également. Mais c'était pour mieux rebondir.

And now for something completly different... (1974)



Alors que la série commençait, intérieurement, à battre de l'aile, l'idée vint au groupe d'essayer de percer aux USA. La série n'y sera diffusée qu'en 1975 mais les Pythons firent ce premier film pour essayer de passer par les salles obscures. En fait de film, il s'agit surtout des meilleurs sketchs des premières saisons de la série retravaillés pour l'occasion et parfois légèrement modifiés pour coller à la nouvelle trame. Il fut réalisé par Ian McNaughton pour un budget très serré.
Le film eut beaucoup de succès en Angleterre et rentra dans ses sous aux USA, mais le marché américain ne s'était pas ouvert pour autant. En France, le film sortit sous le nom de « Pataquesse » (sic), il est aujourd'hui diffusé en DVD sous le titre pas très imaginatif mais quand même meilleur de « La première folie des Monty Pythons ».
Confortés dans leur première expérience, les Pythons décident d'enchainer sur un autre film, bien plus ambitieux.

Sacré graal (1975)



Il y a bien des choses sacrées en Angleterre. L'une d'elle est la royauté par exemple. Mais les Pythons s'étaient déjà assez amusés avec « l'actuelle » dans leur série et décidèrent, pour leur film de s'attaquer à un autre roi adoré de leurs compatriotes : le roi Arthur.
Le premier problème du film fut le financement, difficile à trouver. Heureusement, les Pythons purent compter sur quelques potes musiciens tel que Pink Floyd ou Led Zeppelin qui allongèrent un peu d'argent. Cela suffit à réaliser beaucoup de choses, mais pas tout. Par exemple, le film dut se passer de chevaux, prévus à l'origine. Les Pythons les remplacèrent, avantageusement, par le gag des noix de coco.
Mais le tournage en soi fut un vrai cauchemar. Le temps n'était guère clément et imbibait souvent d'eau les cottes de mailles (de la laine teintée de peinture argentée) et l'ambiance dans l'équipe était également loin d'être au beau fixe. Gilliam et Jones étaient tous les deux intéressés par la réalisation et il fut décidé qu'ils feraient donc le film en duo. Mais le couple fonctionnait mal et les engueulades entre eux étaient monnaies courantes. Les disputes s'étalèrent dans le reste de l'équipe. Il paraît que c'est le seul film où Michaël Palin s'est vraiment énervé, c'est dire. Pour rajouter encore une couche à ce qui s'orientait manifestement vers un désastre, l'acteur principal, Graham Chapman, fit plusieurs crise de délirium tremens sur le tournage, retardant évidemment les scènes.
A la fin de ce chemin de croix, le film rencontra néanmoins un succès énorme. Et les pythons, malgré l'épreuve, savait que ce succès en appèlerait un autre.

La vie de Brian (1979)



Après le succès de « Sacré graal », un journaliste vint voir Eric Idle pour lui demander ce que serait le prochain film de la bande. Celui-ci répondit au hasard : « Jesus Christ ou la soif de gloire ». Les autres membres reprirent en choeur le titre lorsqu'ils se rendirent compte qu'il faisait taire les journalistes.
Mais l'idée d'une satire de la vie du Christ fit vite son chemin dans ces esprits athées. Ils décidèrent toutefois de ne pas s'attaquer directement à Jesus (dont ils considéraient le message comme positif à la base) mais plutôt de forcer sur la religion et les croyances qui n'hésitaient pas, selon eux, à s'en détourner à leurs convenances.
On s'organisa un peu mieux sur ce tournage. Le groupe se retira tranquillement aux caraïbes pour écrire le scénario peinards (et il reste, de l'avis de pas mal de monde, le meilleur scénario que les pythons ont jamais écris). Lors du tournage proprement dit, Jones fut le seul à la barre cette fois-ci, tandis que Gilliam s'occupait de la direction artisique.
Le financement fut plus conséquent, malgré le refus soudain de leur producteur d'avancer les fonds promis. Il venait de lire le script et prit peur. Pour certains, la satire religieuse, ça ne passe pas. Le film fut sauvé par l'ex-beatles George Harrison qui créa une boite de production (Handmade films) pour l'occasion. Pour obtenir les prêts des banques, il dut même mettre sa maison en gage. Lui aussi avait lu le script et il déclara qu'il voulait voir ce film. Les Pythons dirent plus tard que c'était la place de cinéma la plus chère de tous les temps. Harrison fait d'ailleurs une apparition dans le film. La somme qu'il donna s'élevait à 4 millions de dollars et représente le budget total du film. Anecdote :Eric Idle plaça cette petite phrase à la toute fin du film (c'est la dernière audible) en clin d'oeil à leur financeur imprévu : "Savez-vous qui a payé pour ces âneries? Ils ne vont jamais revoir leur argent…"
A l'origine Cleese voulait jouer le rôle de Brian mais le groupe se décida finalement pour Chapman, qui malgré ses problèmes restait l'acteur le plus mûr de l'équipe, ce que personne ne contestait après avoir vu « Sacré graal ». Et puis surtout, Cleese, lors des répétitions, avait fait un sublimissime Reg, le leader politique du front populaire de Judée, qui apparaît dans certaines scènes avec Brian. Tout est donc parfait dans le meilleur des mondes. En fait, loin de là mais comparé au tournage de « Sacré graal » celui-ci parut une promenade de santé pour les pythons. Il faut dire que les vrais problèmes les attendaient encore.
Lors de la sortie du film, des groupes chrétiens crièrent au blasphème. Le mouvement prit une ampleur inattendue ce qui, évidemment, fit une énorme publicité gratuite au film. Néanmoins les attaques furent violentes. L'Irlande interdit le film pendant 8 ans, la Norvège pendant 1 an (la suède sous titra à l'occasion : « ce film est tellement drôle qu'il a été interdit en Norvège ») et plusieurs municipalités du Royaume Uni l'interdirent également, alors même que certaines d'entre elles n'avaient pas de salles de cinéma.
Le plus édifiant se passa à la télé britannique. John Cleese et Michaël Palin participèrent à un débat dans l'émission « Friday night, saturday morning » avec Malcolm Muggeridge qui avait découvert la foi (et le fanatisme) sur le tard à 60 ans (c'est ce qu'on appelle les « nouveaux nés », George W. Bush en fait également parti) et l'évêque de Southwark, Mervyn Stockwood. Les deux pythons se sont préparés à l'affrontement mais n'ont pas besoin de sortir la grande artillerie, leurs deux opposants se ridiculisant d'eux mêmes, surtout Stockwood qui ne cesse de jouer avec une énorme croix en argent pendue à son cou. Si Cleese répond poliment (parce que les deux gus l'ennuient ferme), Palin est très en colère et se contient à grandes peines. Mais le choc se passe après l'émission lorsque l'évêque vient le voir et déclare d'un ton détaché : « On s'en est bien tirés ». Palin réalise alors que tout ce cirque ne fait pas de pub seulement au film et que leurs contradicteurs prenaient en fait beaucoup moins la question aux sérieux que les pythons. On pourrait, avec un esprit perfide, faire une relation avec les déclarations choquantes à propos du préservatif d'un certain pape en Afrique très récemment. Les pythons ressortirent le film lorsque « la passion du Christ », de Mel Gibson était décrié par les groupes catholiques. Cette fois-ci, « la vie de Brian » ne s'attira aucune critique d'où que ce soit. Eric Idle dira que ce qu'il manquait au film de gibson, c'était une chanson.
Quoiqu'il en soit, « la vie de Brian » est et restera le chef d'oeuvre de la troupe. Très bien écrit, très bien joué, très bien réalisé, les pythons avaient à juste titre l'impression d'être en haut de la vague lors de ce tournage. Incontestablement, « la vie de Brian » est LE film des Monty Pythons. Et même au-delà. En 2006, un sondage de la chaine Channel 4 l'a consacré comme meilleur film comique de tous les temps.

Live at the hollywood bowl (1982)



Peu de choses à dire sur le « Live at hollywood bowl ». Le concept est à la fois simple et génial (ce qui va souvent ensemble), c'est l'interprétation de sketchs quasiment tous déjà connus (certains disent tous mais je suis personnellement sûr de ne pas en avoir vu quelques uns ni dans la série, ni dans les autres films) mais sur scène, devant un public. Evidemment ça pose quelques problèmes, comme la manière de rendre les effets spéciaux nécessaires à certains sketchs et aussi faire passer l'ambiance des animations de Gilliam. Il y aura donc un écran en arrière scène et certains éléments seront réalisés en vrai.
Les Pythons au grand complet (c'est probablement là que Gilliam participe, physiquement, le plus de toute l'histoire du groupe) en profitent pour ramener deux compères qui leur on souvent filer un coup de main.
Le premier c'est Neil Innes, un musicien totalement dans l'humour des Pythons qui a travaillé avec quelques uns d'entre eux avant le flying circus et les a plus ou moins suivi tout du long. Il interprète deux chansons sur scène, dont une entièrement en solo (« How sweet to be an idiot ») et l'autre avec la seconde comparse du groupe.
La seconde, oui, car c'est une femme, est la désormais très célèbre (surtout en Angleterre) Carol Cleveland. Les Pythons n'ont jamais vraiment eu besoin d'une fille dans la troupe. Ils se débrouillaient très bien pour les rôles féminins. Mais certains de ces rôles demandaient une fille un peu plus jolie et sexy que tout ce à quoi les pythons pouvaient ressembler. Et dès que ce besoin se faisait sentir, ils faisaient appel à Carol Cleveland. Pour mieux vous la situer, par exemple, c'est elle qui joue Zoot dans « Sacré graal », la fille enfermée avec des dizaines d'autres dans le château où débarque Galaad le pur qui a soudainement très envie de céder à la tentation. Petite anecdote, lorsque les Pythons appelèrent Carol Cleveland pour lui proposer le rôle, ils lui dirent que c'était un personnage dont elle n'avait pas l'habitude et qu'elle devrait composer. L'actrice demanda pourquoi et ils répondirent : « c'est une vierge de seize ans ».
Revenons à « l'hollywood bowl » qui est une grande réussite dans le genre. Un peu dans le sens de « And now for something completly different », les sketches se suivent avec une trame retravaillée pour l'occasion, renouvelant certains sketchs et certaines transitions qui sont toujours là pour remplacer la chute dramatique. L'espace scénique demande au groupe de se passer de certaines choses (des grands décors notamment) et le spectacle se fait dans un style très épuré mais définitivement efficace.

Le sens de la vie (1983)



Le dernier film des pythons se rapproche de l'esprit du premier (la boucle est maintenant bouclée dirait ce bon vieux Dark Vador), à savoir une succession de sketchs se basant sur une trame allant de la vie à la mort. Cette fois-ci, les sketchs sont tous des inédits et, maturité ou autre, ils sont souvent très portés sur l'humour noir. Le groupe déclara qu'avec ce film, ils avaient eu envie de choquer tout le monde. Peut être les réactions pour « la vie de Brian » n'y étaient pas étrangères, allez savoir.
C'est toutefois le moins abouti des films des pythons. Selon les dires de la troupe, l'écriture du script fut assez tortueuse et Cleese refusa une nouvelle réécriture qui aurait donné au film une trame plus consistante. C'est dommage car c'est de toute évidence le point faible dans « le sens de la vie ». Il lui manque clairement une structure narrative comme dans « Sacré graal » ou « la vie de Brian ». Mais ça ne gâche pas le plaisir des fans et le film est à nouveau un succès.
Gilliam alla plus loin dans sa participation de l'ombre dans ce film. Il réalisa un véritable petit court métrage, « The crimson permanent assurance », qui devait, à la base être un simple sketch. Mais il devint plus élaboré et se retrouva finalement projeté avant « le sens de la vie », en première partie. Personnellement, je trouve qu'on y sent les prémices visuels de « Brazil ».

Après

Les Pythons finissent donc par se séparer. Leur dernière apparition filmée aura lieu en 1989, l'année où Graham Chapman décèdera. Ce qui donnera au reste du groupe l'occasion de se faire remarquer à ses funérailles. John Cleese lui rend hommage en faisant des références poussées au sketch du « perroquet mort » qu'ils ont écrit ensemble, et l'audience en pleure... de rire. Michaël Palin ironisera, gentiment (comme à l'accoutumée) sur l'habitude qu'avait Chapman d'arriver toujours en retard en disant : « Graham Chapman est parmi nous en ce moment même. Ou si ce n'est en ce moment même, en tout cas d'ici vingt-cinq minutes ». Et Eric Idle finira en faisant chanter une partie du public... pardon, l'assistance, sur la chanson finale de « la vie de Brian ». Le tout a été filmé par la famille de Chapman et on en retrouve des morceaux sur le net (pour anglophones). Perso, s'il m'arrive un truc demain, c'est des funérailles dans le genre que je voudrais.
Sinon les pythons se sont, à l'occasion, retrouvés sur d'autres projets mais jamais tous ensemble. Gilliam a fait tourner Palin dans « Brazil » (dans le rôle totalement à contre emploi du tortionnaire) et Idle dans « les aventures du Baron de Munchausen ». Cleese a quant à lui participé à de nombreux films et a notamment écrit « un poisson nommé Wanda » où on le retrouve aux côtés de Palin. Le duo tourne également sous la direction de Gilliam dans « Bandits, bandits ». Terry Jones s'est lancé dans la réalisation de « Erik le viking », film injustement méconnu. Il proposa aussi quelques documentaires à la BBC (« Terry Jones' medieval lives » par exemple) comme son ami Michaël Palin qui réalisa un documentaire, « le tour du monde en 80 jours », retraçant le parcours du héros de Jules Verne. Eric Idle quant à lui, fait un peu de figuration dans les films récents (« South Park », « les 102 dalmatiens ») et des séries (« les simpsons »). Le film qu'il a écrit et produit (« Grandeur et descendance ») fut malheureusement un échec. En 2005 il retrouve le succès avec « Spamalot », une comédie musicale basée sur « Sacré graal » qu'il a mis en scène. Il paraitrait que l'adaptation française est en cours. Idle travaille actuellement sur une nouvelle comédie musicale reprenant « la vie de Brian ».

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