jeudi 4 août 2016

Ash vs Evil Dead





Aujourd'hui je ne parlerai pas de cinéma, mais de série. Je viens de voir la première saison de « Ash vs Evil Dead », suite de la trilogie « Evil Dead » de Sam Raimi (La première, et seule valable, triogie de « Spiderman ») au cinéma. Si comme moi vous étiez fans des films, l'idée de voire transposer l'univers gore et déjanté d'« Evil Dead » à la télévision a dû vous donner des sueurs froides. Rassurez-vous, c'est du très bon. Ceci étant probablement dû aux producteurs originaux des films (Raimi donc mais aussi Bruce Campbell, l'acteur principal, et Robert Tapert) qui ont tenu à garder le contrôle de toute la production afin de pouvoir autant s'amuser que dans le temps.


À ce titre, le premier épisode de la série est réalisé par Sam Raimi himself qui s'en donne à cœur joie. Avec le nombre de remakes et de reboots bancals de vieux films et de vielles séries auquel on a droit aujourd'hui, on commençait à perdre espoir de pouvoir un jour avoir les mêmes sensations que les chefs d'oeuvre de notre enfance et notre adolescence. Et bien, dans cet épisode pilote, Raimi nous montre qu'il n'a rien perdu de son énergie et de son humour dévastateur. À tel point que cet épisode aurait mérité à lui seul le titre d'« Evil Dead 4 ».

C'est aussi un peu le point faible du coup, car après le généreux feu d'artifice du premier épisode, le reste semble être un peu ralenti. Le rythme des épisodes suivants ne pouvait pas être le même que celui, frénétique, de Raimi et il faut un peu de temps, vers le deuxième ou troisième épisode, pour apprécier pleinement la suite.

Bref, un retour aux sources quasi-inespéré avec des enjeux qui agrandissent l'univers original sans le détérioré (Ash, personnage d'habitude solitaire, devient chef de groupe et on en apprend plus sur les origines du necronomicon) et surtout, du gore bien trash (voir le passage ou un cadavéreux balance un gamin dans un ventilateur), toujours une dose d'humour ravageur, des scènes décomplexées (Ash fume de la marijuana autant qu'il descend des bières), le tout en ménagent quelques passages horrifiques comme on en voit plus et saupoudré une BO de rock old school à tomber par terre. Cerise sur le gâteau, Lucy « Xena » Lawless vient aussi botter du cul de cadavéreux. Jouissif et totalement décalé. Foncez !

Aucun commentaire: